Êtes-vous l’un des millions de joueurs de Pokemon Go? Si la réponse est non, je suis convaincu que vous trouvez cette mode stupide. Vous avez peut-être (sans doute) raison. Pourtant, quand je vois mon voisin en veston-cravate qui promène son chien en traquant les petites bêtes en réalité augmentée, je me dis qu’il y a une leçon à tirer de ce phénomène. Et si cet apprentissage relevait de la gamification?

Est-ce que le jeu est si le fun que ça? La réponse est non. Par contre, outre son marketing exceptionnel, la grande force de ce jeu est d’offrir une utilisation ludique de nos téléphones intelligents. Et si on peut retirer une leçon en termes de marketing numérique, c’est sans doute celle-là. Les gens veulent s’amuser avec leur appareil mobile sans trop se casser la tête (et, idéalement, avec un aspect compétitif). Pokemon Go offre tout cela.

Comment utiliser ces notions en contexte d’entreprise? Je le répète souvent, dans le web 2.0, il faut offrir aux gens le type de contenus qu’ils veulent et non celui qu’on veut leur donner. Il faut donc toujours penser en termes d’expérience client. Et si une des approches gagnantes était celle de la gamification ou ludification en bon français?

Pour résumer le concept en quelques mots, disons que la gamification est l’utilisation des codes des jeux vidéo dans un autre contexte. Par exemple, je sais que certaines entreprises (entre autres Frima Studio à Québec) utilisent les concepts de jeu vidéo dans leur lieu de travail pour améliorer l’expérience de leurs employés. Cela devient ainsi un outil pour bonifier ses ressources humaines. Les employés peuvent gagner des points comme dans un jeu et les échanger contre des avantages dans le monde réel. Dans ce blogue, je m’intéresse surtout aux questions de communication et de marketing. Dans ce domaine, la gamification peut permettre d’améliorer l’expérience client.

Quelques exemples de gamification

Au Québec, une campagne réussie fut celle de Valentine avec l’application Marche ta poutine. Le concept est simple : l’application est un podomètre qui calcule le déplacement de l’utilisateur jusqu’à ce qu’il ait fait assez de pas pour recevoir une poutine gratuite dans un restaurant Valentine. On retrouve certains éléments de gamification qui n’ont rien à envier à Pokemon Go.

Je ne trouve plus la référence exacte, mais on m’a parlé d’une pizzeria aux États-Unis qui avaient développé une application ludique. Après avoir passé sa commande, le client peut faire une course d’auto sur son application. S’il complète le parcours avant que le livreur n’arrive chez lui, il reçoit sa commande gratuitement. En gros, le parcours prenait 30 minutes à compléter, c’est donc l’équivalent de la livraison en 30 minutes ou c’est gratuit. Par contre, c’est beaucoup plus le fun. Et le facteur fun est au cœur de la réussite d’une campagne qui mise sur la gamification.

Cela dit, développer une application dédiée pour une telle campagne n’est pas à la portée de toutes les bourses. Par contre, pour une entreprise qui a une certaine envergure, ça peut être une recette gagnante. Pour les autres, il y a quand même des enseignements à en tirer. Ne serait-ce qu’en se questionnant sur une façon d’améliorer l’expérience client en ajoutant un aspect ludique à ses communications. On peut utiliser des éléments de l’univers des jeux vidéos dans notre façon de gérer notre communauté.

En terminant, je vous laisse sur quelques exemples de gamification en gestion de communauté et en publicité.

Embaucher les bons employés est un défi pour plusieurs entreprises. On le dit partout, il y a d’importants besoins en main-d’œuvre qualifiée et dans plusieurs secteurs, les diplômés sont recherchés. Dans ces conditions, comment se démarquer en tant qu’employeur afin d’attirer les meilleurs candidats? La réponse se trouve peut-être du côté du marketing RH.

Le concept de RH marketing n’est pas venu au monde avec le Web. En gros, c’est d’appliquer une approche marketing à ses ressources humaines. Avec la montée du Web et des médias sociaux, le mouvement a pris de l’expansion. On utilise maintenant les nouvelles technologies pour se démarquer comme employeur. C’est une approche différente de ce qu’on fait traditionnellement. Il faut développer ses communications en ligne en pensant en matière d’expérience employé (et non seulement d’expérience client). Comme il y a des défis en recrutement, il faut passer en mode séduction.

Cette approche met à profit vos présences sur les médias sociaux, mais aussi votre site Internet. En effet, bien des sites d’entreprise ne comprennent pas de volet qui s’adresse directement aux futurs employés. C’est l’occasion de leur présenter les avantages de votre entreprise.

La marque employeur, au cœur du marketing RH

Pour attirer les finissants ou les meilleurs talents dans votre domaine, vous devez vous démarquer de vos compétiteurs en tant qu’employeur de choix. Un peu comme avec vos clients potentiels, il faut cibler votre avantage concurrentiel. Sauf que cette fois, vous ne vous concentrez pas sur votre avantage en ce qui concerne les produits et services, mais bien à titre d’employeurs.

Le marketing RH met de l’avant vos valeurs d’entreprise afin d’attirer des gens qui les partagent. Vous vous assurez ainsi d’avoir une meilleure rétention. De nos jours, les employés cherchent plus qu’un travail. Ils cherchent un cadre de vie dans lequel ils se reconnaissent.

Une approche proactive

Le Web et les médias sociaux peuvent aussi servir d’outils de recrutement. On peut être plus proactif et viser certaines régions. Par exemple, si le taux de chômage dans votre domaine est plus élevé dans la région voisine, ce serait une bonne idée d’attaquer ce marché de façon agressive. Autre exemple : il y a un programme de formation dans votre domaine, pourquoi ne pas cibler les étudiants? On peut aussi viser certains types d’individus. En fait, les possibilités sont presque illimitées. L’essentiel est de segmenter les candidats selon leurs caractéristiques marquantes.

Une vision globale

Le marketing RH, c’est de penser au développement de ses ressources humaines en termes marketing. Donc, dans une vision plus large, on peut aussi utiliser cette approche pour la fidélisation de ses employés. Il faut être à l’écoute et leur offrir un cadre qui les rejoint. Parce qu’il ne faut pas oublier que nos employés heureux sont les meilleurs ambassadeurs de notre marque. En contrepartie, on ne peut le chiffrer précisément, mais c’est très coûteux pour une entreprise de perdre des collaborateurs et d’en former de nouveaux.

Aujourd’hui, j’ai traité de l’aspect philosophique (en quelque sorte) du marketing RH. Je reviendrai une autre fois sur des actions concrètes qui peuvent être mises de l’avant.

Chaque fois que je parle de l’importance d’un plan de communication à un client, je vois le même regard effarouché. Je sais que dans le cerveau des gens, le plan de communication est quelque chose de lourd, de long, de fastidieux et, surtout, de coûteux. Pourtant, au contraire, c’est une façon d’économiser de l’argent. Comment? En réfléchissant avant de poser les actions, on s’assure que celles-ci sont plus efficaces.

Je vais essayer de donner un exemple clair. Voyons le plan de communication comme une carte routière. On y trouve notre point de départ et notre objectif. On a le choix entre différentes routes. Selon l’objectif, on ne choisira pas la même. Si on veut le chemin le plus rapide, on ne passera pas par le même chemin que si on doit arrêter à certains endroits en court de route ou encore si on veut prendre la route panoramique. Et, surtout, comme pour le plan de communication, c’est un guide. Le but de ce guide est de s’assurer de ne pas perdre notre objectif de route. Par contre, on peut toujours l’ajuster selon les envies ou les besoins du moment. Ce n’est pas un document coulé dans le béton, il évolue au fil du temps.

Qu’est-ce qu’on retrouve dans un plan de communication?

Chaque plan de communication comporte ses particularités, toutefois, il y a des éléments essentiels qui doivent s’y retrouver. Pour ce qui est de la longueur, pas besoin d’écrire un roman, juste de sortir les points essentiels. En fait, la réflexion qui conduit à l’écriture du plan de communication est plus importante que la rédaction proprement dite. Aussi, petit conseil, ça vaut la peine de segmenter sa planification. Au lieu d’avoir un plan global qui comprend toutes ses activités de communication, ça vaut la peine de développer des stratégies propres à nos différents publics ou nos différents services. Personnellement, je crois que ça prend un plan de communication pour chaque campagne.

Concrètement, voici une liste des éléments dont il faut tenir compte :

1-   Une analyse de la situation

C’est l’étape de la recherche, des données statistiques, bref c’est le moment de recueillir les informations nécessaires à l’élaboration de la stratégie. Il faut recueillir le plus d’informations possible sur son marché, son public cible, sur les promotions qui ont été faites dans le passé et sur leurs résultats.

2-   Les objectifs de la campagne

Cet élément est malheureusement souvent oublié. Il faut établir son ou ses objectifs (pas trop). Ceux-ci doivent être mesurables afin de pouvoir faire un suivi par la suite.

3-   Le public cible

À qui s’adresse la campagne de communication? Quelles sont les caractéristiques de ce groupe? Quels sont les meilleurs endroits pour le rejoindre? Est-ce qu’il y a un public secondaire? Ici, on va utiliser les données amassées lors de l’analyse de la situation.

4-   Les messages clés

Il devrait y avoir deux à quatre messages clés dans votre campagne de communication. C’est le moment d’identifier vos forces, vos qualités, votre avantage concurrentiel. Pourquoi les gens doivent faire affaire avec vous plutôt qu’avec vos concurrents? Sortez vos meilleurs arguments.

5-   Les tactiques et stratégies

On a un objectif, on connaît notre public cible, on sait ce que l’on veut lui dire. Reste maintenant à le faire. Quelles seront les actions concrètes qui seront posées pour atteindre notre objectif? Quels médias allons-nous utiliser? De quelle façon?

6-   Le calendrier de réalisation

Cette étape est souvent oubliée. Pourtant, c’est en créant le calendrier de réalisation (et en l’utilisant) que l’on rend le projet concret. Jusque-là, on a des idées, des projets. Mais il faut les concrétiser. On peut aussi placer un budget avec le calendrier de réalisation. Cela permet de faire le suivi.

7-   L’évaluation

Cette étape est essentielle. Si notre objectif est opérationnel et qu’on fait le suivi avec notre calendrier de réalisation, c’est facile à la fin de répondre à la grande question. Est-ce que ça a valu la peine? Ou, de façon plus concrète, est-ce que j’ai eu un retour sur l’investissement intéressant? Parce que c’est toujours ça le nœud du problème. Si j’investis 1000 $ dans une campagne de promotion et que j’en retire des profits de 10 000 $, ce n’est pas un problème. Mais jeter 100 $ dans le feu est complètement inutile.

Aussi, cela vaut la peine de se prendre des notes sur la façon d’améliorer les choses dans le futur. Cela va permettre d’être plus efficace dans notre prochaine campagne de communication.

Il y a quelques années, on annonçait que Google + allait révolutionner les médias sociaux. Le nombre de nouveaux utilisateurs chaque jour laissait présager qu’avant longtemps, Facebook serait relégué à la deuxième place. Ce scénario optimiste ne semble pas en voie de se réaliser. Selon les données de 2015, Facebook et Youtube domine encore largement.

De plus, on se rend compte que les utilisateurs de Google + sont plus passifs que sur Facebook par exemple. En fait, plusieurs ont un compte seulement parce qu’ils ont une adresse de messagerie Gmail. Est-ce que cela veut dire qu’il ne faut pas investir d’énergie pour s’impliquer sur ce réseau? Pas vraiment.

Votre stratégie sociale ne doit assurément pas tourner autour de se réseau. Toutefois, j’estime que ce serait une erreur de négliger les avantages de cette plateforme. En voici quelques-uns :

1) Un outil pour améliorer votre référencement

Google + s’intègre à l’empire Google. Je ne vois pas comment le qualifier autrement tant les ramifications de l’entreprise sont nombreuses et la rendent omniprésente sur le Web. Cela veut dire que le contenu que vous allez publier sera indexé dans les moteurs de recherche. Cela va se traduire par une meilleure visibilité pour votre site. De plus, en créant gratuitement une page Google Mon Entreprise, vous aurez une visibilité supplémentaire lorsque des clients potentiels de votre région feront des recherches. En fait, il s’agit d’un élément clé dans une stratégie pour améliorer son référencement naturel. Ce média social s’intègre aussi à Google Maps, donc vos consommateurs vont pouvoir vous trouver facilement.

2) La possibilité de cibler votre clientèle

L’une des particularités de Google+ vient de la facilité qui est offerte de segmenter son public afin d’offrir à chacun un contenu ciblé. En effet, cela prend un certain moment pour se familiariser avec le concept de cercles sur Google. Toutefois, lorsque l’on maîtrise cette idée, les possibilités marketing sont nombreuses. Chaque cercle représente un groupe de contacts liés par des critères que l’on peut définir nous-mêmes selon les données qui sont pertinentes pour nous. On peut ainsi offrir à chacun de ses groupes un contenu plus personnalisé.

3) Une visibilité gratuite

Sur Facebook, on va chercher à vous faire payer pour stimuler artificiellement la portée de vos messages. Ce n’est pas le cas avec Google+ qui permet d’obtenir une belle visibilité (entre autres par les recherches sur Google), sans demander d’investissement supplémentaire de votre part.

4) Une plateforme pour s’exprimer

Si vous créez une page Google Mon Entreprise, vos clients pourront laisser des notes et des commentaires sur votre page. Ces résultats apparaissent lorsque quelqu’un fait une recherche sur votre entreprise. De plus en plus, les études démontrent que les gens accordent de l’importance aux avis de leurs pairs avant de faire affaire avec une entreprise.

Dans tous les cas, assurez-vous au moins d’avoir votre page Google Mon Entreprise. C’est facile à faire, gratuit et cela permet de gagner en visibilité.

Cet article est la suite de l’article AdWords : cinq clés pour réussir publié jeudi dernier.

Sixième clé AdWords : Emmener les gens sur une page conçue pour ça

Mise en situation : vous avez une campagne AdWords super efficace en offrant une expérience client adaptée à votre clientèle. Les gens veulent en savoir plus… et tombent sur votre page d’accueil. Vous venez de les perdre (ou du moins une majorité). J’ai déjà parlé de la landing page, elle prend tout son sens ici. Elle doit être conçue comme une continuité de votre annonce. Elle reprend certains des mêmes termes, à un titre spécifique et répond aux questions soulevées par l’annonce. Idéalement, elle offre aussi de poser une action. À sa plus simple expression, l’action sera d’acheter un de vos produits. Les gens ne veulent pas perdre leur temps à chercher l’information sur votre site. Emmenez-les directement à l’endroit qui les intéresse. Assurez-vous aussi que vos coordonnées soient mises en évidence sur la page. Ainsi, les clients potentiels pourront vous contacter ou se rendre à votre boutique.

Septième clé AdWords : Cibler sa clientèle

On a parlé plus tôt de l’importance de cibler les mots-clés afin d’éviter de payer des clics inutiles. Eh bien, la même idée s’applique à la clientèle qu’il faut définir aussi précisément que possible. Votre service n’est offert que dans un rayon de 40 kilomètres autour d’un grand centre ? Limitez vos annonces à ce territoire. Au-delà du ciblage géographique, on peut aussi cibler le sexe, le groupe d’âge, la langue, etc. Choisissez ceux qui sont pertinents pour vous… et oubliez les autres.

Huitième clé AdWords : Effectuer un suivi serré

Le succès d’une campagne AdWords passe par beaucoup de tests et d’essais et erreurs. J’ai parlé plus tôt de l’importance de créer plusieurs versions de vos publicités, mais le processus va plus loin. Il faut noter les résultats des différents tests que l’on fait : ajout de nouveaux mots-clés, résultats des différentes annonces. Il faut vérifier l’évolution de la campagne tous les jours. Les éléments à observer sont nombreux : taux de clics, nombre d’impressions, taux de conversion, etc. Même sur une campagne efficace, il est important de tester des optimisations. En fait, il faut continuellement être à l’écoute pour apporter les petits ajustements qui permettront d’optimiser les différentes campagnes.

Il faut aussi vérifier si votre campagne fonctionne aussi bien sur les sites des partenaires externes que sur Google. Consultez les rapports pour déterminer les endroits où vos annones obtiennent peu de résultats et abandonnez ces canaux afin d’éviter de dépenser dans le vide.

Neuvième clé AdWords : Il ne faut pas avoir peur de tirer la plogue

Quand une campagne se dirige vers un échec, n’attendez pas de voir si les résultats vont s’améliorer. Habituellement, la tendance va se maintenir. Plutôt que de mettre de l’argent dans le vide, arrêtez tout et repensez votre stratégie. Évitez de donner un délai de grâce d’une, deux ou trois semaines. Après tout, c’est facile de l’oublier dans le monde virtuel, mais vous investissez du vrai argent. Assurez-vous de le faire fructifier. Parfois, le problème ne vient pas de la campagne proprement dite. Par exemple, si sur une campagne vous attirez beaucoup de visiteurs et voyez que le taux de conversions est bas, cela veut probablement dire que votre page de conversion (ou page d’atterrissage ou landing page ou… ajoutez le synonyme de votre choix) n’est pas efficace. Arrêtez la campagne, refaite votre landing page et relancer le tout.

Dixième clé AdWords : Évitez de vous faire concurrence à vous-même

En effet, plusieurs personnes, en voulant bien faire, lancent plusieurs campagnes simultanément avec les mêmes mots clés. Résultat : comme le prix des mots clés est évalué selon un système d’enchère, on fait augmenter son propre prix en se faisant ainsi concurrence. À éviter.

Enfin, comme je le disais plus tôt, que ce soit avec AdWords ou quelque média que ce soit, n’oubliez jamais que vous investissez du vrai argent. Il est donc important de calculer son retour sur l’investissement (ROI). Avec AdWords ou la publicité sur les médias sociaux, c’est facile à faire, tous les outils sont mis en place pour ça. Avec la radio, la télévision ou les journaux, ça peut être plus compliqué. Toutefois, il est essentiel de trouver une façon de le faire. J’en reparlerai dans une autre chronique.

Sinon, pour revenir au sujet principal, les clés que j’ai présentées représentent la base du succès sur Google AdWords. Il est possible d’aller beaucoup plus loin avec le remarketing et d’autres techniques dont je traiterai plus tard.  On peut aussi obtenir des résultats encore plus précis dans nos rapports avec un code de conversion. Disons que quand j’ai pensé écrire sur ce sujet, je n’avais pas réalisé qu’il y aurait tant de choses à dire. Nous y reviendrons, assurément.

Je parlais la semaine dernière des notions de SEO et de SEM. Quand il est question de Marketing des moteurs de recherche (SEO), la première image qui nous vient en tête c’est Google AdWords. À en croire certains, ce serait la méthode révolutionnaire pour faire ses communications en ligne. Personnellement, je suis moins enthousiaste. C’est un outil qui peut être très efficace… s’il est bien utilisé et adapté à son marché. Sinon, c’est la meilleure façon de mettre 100 $ (ou 1000 $) dans le feu.

Cela dit, même si Google AdWords est adapté à votre marché (par exemple, parce que votre clientèle cible à tendance à faire de la recherche en ligne et que vos mots-clés ne sont pas hors de prix), ce n’est ni facile, ni magique. Voici 10 clés pour réussir sur Google AdWords. Il y a en a bien sûr plusieurs autres. Toutefois, l’objectif de ce texte est de mettre en place des bases pour que votre campagne fonctionne.

Première clé AdWords : Définir son objectif

La base de toute campagne est de bien cibler votre clientèle. Ensuite, on peut déterminer la meilleure façon de la rejoindre. Pour le besoin de l’exercice, disons que cette étude vous a permis de déterminer que le canal à privilégier est une campagne AdWords. Il faut alors établir votre stratégie. La première clé d’une campagne AdWords réussie est de définir son objectif. Toute la stratégie sera basée sur cet objectif. Pour un même public, les actions posées ne sont pas les mêmes selon l’objectif poursuivi. Si l’objectif est, par exemple, d’augmenter le nombre d’abonnés à votre infolettre ou encore d’amener plus de trafic sur votre site, vous n’aurez pas les mêmes stratégies que si vous voulez recruter des prospects ciblés.

Deuxième clé AdWords : Bien cibler ses mots-clés

Le réflexe premier lorsqu’on met en branle une campagne AdWords est d’enchérir uniquement sur les mots-clés qui nous semblent logiques. Il faut pousser sa réflexion plus loin… et utiliser les outils qui sont offerts. En effet, les générateurs de mots-clés de Google peuvent vous faire sauver du temps. Une bonne pratique est de mettre des mots-clés avec des verbes d’action comme « Acheter ».

Un autre défaut courant est d’y aller avec des mots-clés trop courts (un, deux, parfois trois mots). Je comprends que l’idée est de vouloir ratisser le plus large possible. Par contre, l’objectif est d’atteindre des acheteurs potentiels, alors il vaut mieux être précis. Personne n’a envie de payer pour des curieux.

Troisième clé AdWords : Ajouter de mots-clés négatifs

Dans le même ordre d’idées, il faut parfois mettre des mots-clés négatifs. Ce sont des mots qui permettent d’éliminer notre annonce de certains résultats de recherche. Par exemple, pour un restaurant haut de gamme (avec les prix qui vont avec), on peut éliminer les recherches qui contiennent des termes qui démontrent que l’internaute est à la recherche d’une aubaine. L’objectif est d’épargner de l’argent en ne dépensant pas pour des clics inutiles. Les mots-clés négatifs ne sont pas toujours faciles à déterminer. L’idéal est de faire un suivi pendant la campagne en regardant quelles expressions ont été utilisées pour tomber sur votre annonce. Ensuite, vous enregistrez comme mots-clés négatifs les termes qui ne reflètent pas votre produit ou service.

Quatrième clé AdWords : Éviter d’être radin sur le prix des mots-clés

Un autre réflexe naturel est de vouloir payer le moins cher possible pour ses mots-clés au lancement de sa campagne AdWords. Seulement, cela va nuire à l’activation et au positionnement de vos annonces. Il est donc préférable de mettre un CPC (coût par clic) plus élevé au début d’une campagne. Lorsque l’ensemble des mots clés sera activé, vous pourrez diminuer votre CPC.

Cinquième clé AdWords : Avoir plusieurs versions de ses annonces

L’erreur la plus courante dans les campagnes AdWords, c’est de mettre tous ses mots-clés dans la même campagne. Pire encore, certains utilisent une seule publicité dans ladite campagne.

Pour qu’une annonce soit efficace, les mots-clés doivent apparaître dans le texte des annonces. Et, pour ce faire, il faut des annonces conçues expressément pour les différents mots-clés (ou groupe de mots). Cela permet d’offrir une annonce qui répond à l’offre de service et au champ d’intérêt du client potentiel. On peut aussi déterminer quelles sont les annonces les plus efficaces.

Il est aussi recommandé de faire des tests A/B (avec plusieurs versions d’une même publicité) lors de la création d’une campagne AdWords. Cela permet d’affiner ses méthodes pour trouver les solutions les plus efficaces pour joindre sa clientèle. En gros, cela veut dire qu’il faut, pour chaque mot-clé ou groupe de mots-clés, créer plusieurs annonces affichées en rotation. Chacune de ses annonces sera une variation sur le même thème afin d’isoler les éléments les plus efficaces. Avec un suivi serré, on peut éliminer les formules perdantes pour conserver les modèles les plus performants.

 

À suivre mardi prochain avec l’article : AdWords : cinq autres clés pour réussir

Je ne suis pas graphiste, ni monteur vidéo. Toutefois, il m’arrive de devoir toucher à l’un ou à l’autre de ses domaines dans le cadre de certains mandats. Quand je suis au bureau, je dispose de certains logiciels pour effectuer ses tâches, mais, parfois, je dois les faire directement chez le client. J’ai donc découvert certains outils gratuits pour effectuer le travail.

Découpeur Vidéo Online

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Une fois, j’ai du faire un peu de montage vidéo pour une cliente avant de diffuser sa vidéo sur Youtube. La plupart des tâches demandées pouvaient s’effectuer sur Windows Movie Maker. Par contre, la cliente voulait aussi que je recadre l’image, ce que ne me permettait pas le logiciel de Windows. Comme je ne compte pas développer ce marché, je ne souhaitais pas investir dans un logiciel professionnel. J’ai donc cherché des outils gratuits en ligne. J’ai trouvé des logiciels qui faisaient parfaitement le travail… seulement la version gratuite ne me permettait de récupérer que 20 % de la vidéo. Pas très pratique. Dans ma quête d’outils gratuits, j’ai essayé plein de formules, sans succès. Jusqu’à ce que je trouve le Découpeur Vidéo Online. Facile d’utilisation, cet outil gratuit est efficace. Seule contrainte : la vidéo doit être légère (moins de 500 MB).

Pixabay

pixabayQue ce soit pour accompagner une publication sur Facebook, pour enjoliver notre site Internet ou pour illustrer un article de blogue, on est toujours à la recherche de photos. Il y a de nombreuses banques d’images en ligne, mais très peu offrent de la qualité… tout en étant gratuites. Personnellement, de tous les outils gratuits dans ce domaine, Pixabay est mon site de référence. On y trouve de nombreuses images de qualité et les politiques d’utilisation ne sont pas contraignantes.

Pixrl Editor

pixlrQuand vient le temps de faire du montage photo, je travaille toujours avec Photoshop. Par contre, ce ne sont pas tous les gens qui ont accès à ce logiciel assez coûteux. J’ai donc essayé différents outils gratuits pour effectuer des retouches photos. Jusqu’à maintenant, ce que j’ai trouvé de plus efficace est Pixrl Editor. Non, ça ne remplace pas Photoshop, mais pour les besoins du commun des mortels, c’est plus que suffisant. On peut recadrer, redimensionner, découper, faire pivoter une photo, modifier ses couleurs ou sa luminosité, appliquer des effets, etc. C’est un outil convivial et efficace. Chaudement recommandé.

 

Aujourd’hui, je ne parlerai pas de communication, du moins pas directement. Je me suis associé à MCQ pour faire la promotion de l’activité. Ce rassemblement familial va avoir lieu à Sainte-Marie le 7 août. Je me permets donc de partager avec vous le communiqué de presse de l’événement. À noter que tous les organisateurs et partenaires offrent leur temps et leur expertise gratuitement afin que les fonds amassés reviennent à ceux qui en ont besoin.

Marcher et courir… pour faire vivre l’espoir

SAINTE-MARIE, le 20 juillet 2016 – Le dimanche 7 août 2016 dès 8 heures, petits et grands sont attendus dans le stationnement du BMR Unicoop de Sainte-Marie situé au 1360 boulevard Vachon Nord. En effet, ce sera le point de rassemblement d’une activité de course et de marche organisée par Marcheurs et coureurs du Québec (MCQ) pour amasser des fonds pour Raphaël Plante et sa famille.

Linda Duval a lancé Marcheurs et coureurs du Québec le 21 juin 2015. Ce groupe compte près de 6200 membres sur Facebook. « Mon objectif était d’inciter les gens à partager leur passion commune et d’aider les autres à découvrir la marche et la course », soutient Mme Duval. Le tout, en mettant de l’avant l’importance d’adopter de saines habitudes de vie.

Elle-même survivante du cancer, la présidente du groupe cherchait une façon d’apporter sa contribution dans la lutte contre cette maladie. Elle a donc eu l’idée d’amasser des fonds pour aider chaque année un enfant malade et sa famille. En plus de l’activité de marche et de course prévue le 7 août, des fonds vont aussi provenir de la vente de la collection de vêtements de MCQ.

Raphaël Plante : un choix tombé du ciel

Au moment de planifier sa première campagne de financement, Linda Duval a lancé un appel à tous pour trouver l’enfant qui sera aidé. « J’ai reçu quelques réponses, mais je ne trouvais pas le profil que je recherchais. Puis, un jour, je vois une dame à mon travail. Je pouvais voir qu’elle était une survivante, alors je suis allé lui parler. À la fin de la discussion, je lui ai demandé si elle connaissait un garçon qui pourrait avoir besoin d’aide. Elle s’est tout de suite mise à pleurer. C’était la grand-tante de Raphaël Plante. Quand elle m’a raconté son histoire, j’ai su qu’on avait trouvé la bonne personne. »

Le jeune Raphaël Plante est âgé de quatre ans. Il combat le cancer depuis près de la moitié de sa vie. Il a d’abord eu une tumeur cancéreuse au rein. Puis, après l’opération et de nombreux traitements de chimiothérapie, il a été attaqué à la boîte crânienne. Malgré tout, ce petit champion fait preuve d’un courage incroyable.

Une grande fête pour célébrer la vie

Le 7 août, il y aura une ambiance festive. Le centre Profil Action Santé de Sainte-Marie offrira un atelier de Zumba. Un D.J. sera également sur place pour faire bouger les participants avant, pendant et après la course. De plus, Rémy Cano va s’assurer que les marcheurs et coureurs sont bien préparés avant l’épreuve. En effet, il animera un réchauffement de type Bootcamp. Enfin, il y aura des hot-dogs, de l’eau et d’autres choses à boire et à manger grâce à une commandite de BMR.

Il y aura trois distances au programme : une course pour enfants de 1 km à 11 heures, ainsi que des épreuves pour coureurs et marcheurs de 5 et de 10 km à 9 h 30. Les participants sont invités à arriver plus tôt. Les frais d’inscription sont de 15 $ par adulte et de 5 $ pour les enfants de moins de 12 ans.

La course aura lieu sur la piste cyclable. Le départ sera à la hauteur de la route Cameron en direction de Scott. Le parcours sera balisé et sécurisé avec des postes d’eau pour assurer une expérience agréable aux participants. « La course ne sera pas chronométrée. Par contre, il y aura des dossards à titre de symbole. L’objectif est d’avoir du plaisir et de se dépasser et non de battre des records. »

Vous ne pouvez être présents le 7 août ? Aucun problème, vous pouvez participer de façon virtuelle. Vous faites votre don et réalisez votre propre course à l’endroit et au moment de votre choix.

Pour vous inscrire et pour obtenir un aperçu du parcours :
http://festivalcourse.com/mcq/mcq.html

Cette semaine, un client m’a demandé quelle était la différence entre le SEM et le SOM. En lui répondant, je me suis rendu compte que la réponse pourrait être utile à d’autres personnes. Alors, je vais vous la partager.

Le SEM veut dire Search Engine Marketing. En français, on pourrait traduire par Marketing des moteurs de recherche. Le SEO est l’acronyme de Search Engine Optimisation (ou optimisation pour les moteurs de recherches). Il s’agit de deux stratégies de référencement différentes, mais complémentaires.

Le SEO relève surtout du contenu et du développement du site proprement dit. En fait, ce sont toutes les stratégies qui sont mises en oeuvre pour améliorer ses performances sur les moteurs de recherche. Il n’y a pas de frais directs associés (sinon le temps qu’on y met ou que l’on paie quelqu’un pour assurer l’optimisation).

De son côté, le SEM réfère aux stratégies payantes pour augmenter son trafic et son taux de conversions. En gros, c’est là qu’on retrouve les nombreux moyens publicitaires en ligne. C’est dans cette catégorie qu’entre les campagnes Google AdWords ou le SMM (Social Media Marketing) qui viennent en quelque sorte booster votre référencement.

SEM vs SEO

L’objectif du SEO est d’optimiser le contenu de votre site Web pour qu’il sorte dans les premiers résultats des moteurs de recherche lorsque quelqu’un tape les mots-clés propres à votre domaine d’activité. Le mode de fonctionnement du SEM est différent. On fonctionne avec un système d’enchère. On peut acheter des mots clés pour obtenir de la visibilité lorsqu’un internaute qui répond au profil qu’on a ciblé lance une requête avec ces mots-clés. Sur les médias sociaux, on fonctionne aussi avec un mode d’enchère, mais là, on cible une clientèle cible selon quelques caractéristiques. Il y a plusieurs possibilités de paiements (selon le nombre d’affichage, selon le nombre de clics ou, le plus intéressant à mon avis, lorsque certaines actions sont posées).

L’autre grosse différence, c’est que le SEO est un travail de fond sur le site Internet. Il faut apporter des modifications aux textes, mais aussi à la structure du site. Il faut que la programmation soit pensée pour optimiser le référencement. À l’inverse, le SEM se fait à l’extérieur du site proprement dit. En une heure, on peut avoir une campagne Google AdWords ou sur les différents médias sociaux. Cela dit, idéalement, il faut aussi penser à sa landing page.

Le plus grand défaut du SEM, c’est qu’il demande une vigilance importante. En effet, on s’expose aux clics frauduleux. Si payer pour des prospects n’a rien de dérangeant, personne ne veut jeter de l’argent dans le vide. Dernièrement, un ami me parlait d’un de ses clients qui a été pris pour payer quelques centaines de dollars sans résultat. En effet, un concurrent a développé un bot pour cliquer sur son lien toutes les heures. Cela dit, si la personne responsable de sa campagne AdWords avait fait un bon suivi, il aurait repéré l’anomalie rapidement.

SEM et SEO

L’idéal est de jumeler les deux stratégies. Le SEO est un travail à long terme. Les résultats ne seront pas immédiats, mais ils seront plus durables. Ça me fait penser un peu au bouche-à-oreille. C’est efficace, mais long à mettre en place. Le SEM apporte des résultats tangibles à court terme, mais est beaucoup plus dispendieux. L’idéal est de s’en servir comme d’un levier pour augmenter la visibilité de son site et ainsi accélérer le processus du bouche-à-oreille.

GuanXi vient d’être lancé dans la région de Québec. Il s’agit d’un tout nouveau média social qui occupe une niche entre Facebook et LinkedIn. Son fondateur, Stéphane Bélanger, s’intéresse depuis longtemps aux stratégies pour que les entreprises se fassent connaître et développent leur clientèle.

Partant du fait que beaucoup de nouvelles entreprises se fient presque uniquement sur leur bouche-à-oreille pour bâtir leur clientèle et que ça prend généralement entre trois à cinq ans pour atteindre un nombre de clients satisfaisant, Stéphane Bélanger s’est demandé comment accélérer les choses… Et il s’est donné comme défi de réduire ce délai d’au minimum de moitié! Au terme de sa réflexion est né le concept de GuanXi.

Issu d’une famille d’entrepreneurs, Stéphane Bélanger a étudié en administration. « Au début de la vingtaine, mon objectif était de m’ouvrir un bar avec un ami. » Le projet ne s’est pas concrétisé. Par contre, le rêve de lancer une entreprise ne l’a jamais quitté. « J’ai travaillé une douzaine d’années en gestion de projet. J’ai touché au développement de partenariats. J’ai appris à engager les bonnes personnes. Et j’ai travaillé sur la notoriété des entreprises. C’est là que j’ai commencé à développer des stratégies marketing non conventionnelles pour faire connaître les projets et les entreprises pour lesquelles j’étais mandaté. »

L’origine de l’idée

Stéphane Bélanger compte établir GuanXi dans le marché de Québec et de la Côte-de-Beaupré avant de développer d'autres régions du Québec... puis du reste du monde.

Stéphane Bélanger compte établir GuanXi dans le marché de Québec et de la Côte-de-Beaupré avant de développer d’autres régions du Québec… puis du reste du monde.

À la base du projet GuanXi, il y a un constat. « J’accompagnais de jeunes artistes en démarrage d’entreprise et je me demandais comment les aider à développer leur clientèle. Il y a le marketing direct qui peut être efficace. Mais ça demande des investissements en argent qui peuvent devenir importants. Il y a aussi le bouche-à-oreille traditionnel qui est très efficace. Sauf que ça demande beaucoup de temps avant de bénéficier des retombées. J’ai alors réalisé que la meilleure façon d’accélérer le processus était de jouer sur les variables. Par exemple, sur le quand, le comment et le à qui. Habituellement, avec le bouche-à-oreille, on n’a pas d’impact sur ces aspects. »

Le grand point problématique est le « quand ». En effet, les gens n’ont pas tendance à faire de recommandation à part si un ami leur dit être à la recherche d’un contact. « Certains sujets sont plus propices au bouche-à-oreille comme l’esthétique ou les rénovations. Par contre, c’est plus difficile dans d’autres domaines. On va en parler un peu dans le court terme, mais après c’est fini. »

Un concept chinois

À la base, Stéphane Bélanger voulait appeler son projet « De bouche à oreille ». Seulement, il trouvait le nom un peu trop long. De plus, il préférait un mot qui pourrait être utilisé autant en français qu’en anglais. Puis, lors de lecture sur le bouche-à-oreille, il est tombé sur le concept de guanxi. Ce terme chinois veut dire « réseau ».

« En gros, le guanxi des individus revient à un concept où chaque famille en Chine développe son réseau de contacts. Il se transmet de génération en génération. Ça a été un gros wow. Ici, ça ne se fait pas. Ce n’est pas tabou, mais on n’en parle pas. On ne connaît pas les contacts de nos proches, sauf si on le leur demande. » Il y a aussi le guanxi des affaires, une approche qui veut qu’on apprenne à connaître l’autre avant de faire des affaires avec lui.

GuanXi, c’est quoi au juste?

Pour son créateur, GuanXi représente plus qu’une plateforme. « C’est du bouche-à-oreille numérique nouveau genre. » Le réseau est bâti sur les liens de confiance et la satisfaction de la clientèle des entreprises. Ainsi, la première étape est d’approcher ses clients des derniers mois pour les amener à remplir un sondage de satisfaction et à faire des commentaires. Ces évaluations vont permettre d’établir la crédibilité de l’entreprise en mettant en valeur ses avantages concurrentiels. Ainsi, les consommateurs potentiels pourront se servir de GuanXi comme d’un carnet d’entreprises par secteur. Ils pourront faire un choix éclairé en voyant quelles sont les forces de chacune des entreprises d’un même domaine.

« Dans un premier temps, je cherche à bâtir un réseau d’entreprises pour avoir une masse critique qui va me permettre d’attirer les consommateurs sur la plateforme. » Ainsi, les premières entreprises à joindre le réseau auront droit à un forfait gratuit de six mois. M. Bélanger espère avoir suffisamment de membres d’ici l’automne pour lancer une campagne de promotion du réseau auprès des consommateurs. Les premiers tests vont avoir lieu dans le secteur de Québec et de la Côte-de-Beaupré, mais le créateur de ce projet espère développer toutes les régions du Québec. Si le succès est au rendez-vous, il pourra ensuite s’attaquer à d’autres marchés internationaux.

Des adhérents impliqués

Si l’inscription est gratuite pour les premiers adhérents, il y a quand même un minimum d’investissement en temps qui est demandé pour assurer la réussite de ce réseautage virtuel. « Les entrepreneurs seront invité communiquer avec leurs clients par courriel ou par téléphone pour leur demander de remplir le sondage et de faire un témoignage. Pour ceux qui ne sont pas à l’aise d’approcher leur client, ce sera possible que je m’en occupe. Habituellement, les gens participent lorsqu’on leur demande leur avis. En France, il existe un réseau de ce type et cinq clients sur dix acceptent de répondre. Je suis convaincu qu’on peut faire encore mieux au Québec. »

Les meilleurs témoignages serviront aussi à des campagnes de promotion sur d’autres médias sociaux. À terme, M. Bélanger souhaite développer un badge qui deviendra une sorte de sceau de confiance lorsque la notoriété de GuanXi sera assez développée. Un TripAdvisor des professionnels en quelque sorte.

Pour éviter les débordements, tous les témoignages seront lus et approuvés. Les commentaires d’insatisfaction seront résumés pour cerner les points qui posent problème. Cela permettra à l’entreprise d’intervenir pour améliorer les choses ou pour mettre la situation en contexte.

Une structure différente

« Mon objectif est de m’insérer entre LinkedIn et Facebook. Sur Facebook on peut faire différentes promotions sur notre page d’entreprise. Sur LinkedIn, on peut personnaliser le message et développer des relations d’affaires. Sauf qu’aucun n’offre un moteur de recherche qui permet de trouver des entreprises selon les références de nos contacts. Si on veut un plombier, on va avoir une liste d’entreprises sur Facebook, sur Google, dans les Pages jaunes. Mais aucun élément ne permet de les différencier l’une de l’autre.

La structure de GuanXi présente les entreprises de façon différente. « La page de profil ne sera pas un résumé de la page Web. On va mettre en valeur les forces de l’entreprise avec les commentaires et les résultats des sondages auprès de la clientèle. Pour le reste, on va rediriger vers le site Internet, vers la page Facebook, vers la page LinkedIn. On veut éviter le dédoublement de l’information. » Ainsi, les consommateurs pourront faire des recherches par secteur ciblé géographiquement. En lisant les témoignages des clients, ils pourront déterminer avec qui ils ont envie de faire affaire.

Le mot de la fin

« Des statistiques disent qu’une entreprise perd jusqu’à 50 % de sa clientèle en cinq ans. D’autres études montrent que c’est plus coûteux de recruter de nouveaux clients que de fidéliser ceux que l’on a déjà. En tenant compte de ces deux facteurs, on se rend compte que cela est problématique. D’autant plus que dans 96 % des cas, on ignore pourquoi le client est parti. Dans bien des situations, c’est parce qu’on n’a pas entretenu la relation. »

Pour en savoir plus

Si vous souhaitez en savoir plus sur GuanXi ou pour bénéficier de l’offre de lancement, vous pouvez communiquer directement avec son fondateur à l’adresse suivante : sbelanger@guanxiquebec.com

On peut aussi visiter la plateforme à guanxiquebec.com.