Écrire pour le web

Écrire pour le web présente plusieurs particularités. Je viens du milieu des médias écrits. Dans un article de journal, on essaie, idéalement, d’éviter les répétitions. Sur un blogue, on tente, au contraire, de marteler nos mots-clés pour faciliter le référencement. Certains principes demeurent les mêmes : un titre accrocheur, une écriture simple, des phrases pas trop compliquées, des verbes d’action et, surtout, une bonne révision orthographique. Toutefois, il y a quelques astuces à garder en tête quand vient le temps d’écrire pour le web. Je vais vous donner quelques clés pour améliorer le référencement naturel de vos textes.

Le titre

Comme pour n’importe quel article, on cherche un titre qui va attirer l’attention. Il y a toutefois certaines particularités. D’abord, on va y mettre le mot clé principal. Idéalement, au début du titre. Un truc peut être de formuler le titre sous forme d’appel à l’action. Enfin, il faut que le titre demeure court : entre 35 et 65 caractères.

Répéter le mot clé principal

Écrire pour le web, c’est répéter. Il faut insérer le mot clé principal le plus souvent possible. Notamment dans le titre (tel qu’expliqué plus haut), dans les sous-titres et dans le premier paragraphe du texte. Plus la densité sera forte, meilleur sera le référencement. Ce n’est pas compliqué, vous devez même l’utiliser dans l’URL principal de l’article. Évitez toutefois l’abus. On ne pourrait pas juste mettre le mot clé répété une centaine de fois sans contexte, sans phrase. Google le détecterait et on en subirait les conséquences avec un très mauvais référencement.

Intégrer les mots clés intermédiaires

S’ils ne sont pas aussi présents que le mot clé principal, ces mots-clés doivent quand même apparaître quelques fois dans le texte. Cela va aider votre référencement naturel, mais aussi vos campagnes marketing en diminuant le coût de votre référencement payant (par exemple avec une campagne Google AdWords). Tenez-en compte au moment d’écrire pour le web.

Aérer le texte

Dans l’écriture pour le web, la lisibilité est un souci constant. Peu importe la longueur du texte, on essaie d’avoir des chapitres courts (environ 150 mots). De plus, on ajoute régulièrement des sous-titres (entre chaque bloc de 250 à 300 mots environ).

Des phrases courtes

Écrire pour le web (ou pour tout autre médium) est une activité de télépathie. On essaie de transmettre les images qui sont dans notre tête à nos lecteurs. Pour que cette transmission soit réussie, il faut tout mettre en oeuvre pour être compréhensible. À moins d’avoir un blogue à vocation littéraire, visez la clarté. Sujet-verbe-complément. J’exagère un peu, mais l’idéal est d’utiliser des phrases de moins de 20 mots avec une ponctuation simple. Et, pour rendre le tout plus vivant et efficace, abusez des verbes d’action.

Donner le ton à votre texte

Dans tous les articles, mais plus particulièrement quand on veut écrire pour le web, il faut donner une mise en contexte dès l’introduction. En terminant les premières lignes, le lecteur doit savoir ce qu’il va apprendre. En gros, vous prenez l’engagement de traiter de tel ou tel sujet.

N’ayez pas peur du contenu

J’en ai parlé quelques fois (entre autres sur la question de la stratégie de contenu), mais c’est important de se questionner sur ce que notre public veut et non sur ce que nous voulons lui dire. Le but de chaque entreprise est de vendre son produit ou son service. Mais dans le monde virtuel, il faut plutôt chercher à s’établir comme un spécialiste dans son domaine en discutant de sujets qui intéressent nos lecteurs. Ainsi, le texte ne peut pas être trop long… dans la mesure où il est pertinent. Même que l’écriture pour le web a besoin d’une certaine consistance (au moins 300 mots) afin de nourrir les moteurs de recherche.

Les points de forme

Petite parenthèse ici sur les points de forme (les fameuses listes avec des points). Ils peuvent être positifs comme négatifs. Si vous avez un texte suivi et qu’ensuite vous avez un récapitulatif avec des points de formes, c’est excellent. C’est même une façon de répéter certains mots-clés. Toutefois, j’ai un client qui n’avait que des points de formes pour décrire ses différents services sur son site web. Cela donnait quelque chose comme :

• Bon
• Pas cher
• Efficace

Il manquait de textes pour nourrir les moteurs de recherche. Quand le même client a voulu faire une campagne Google AdWords, il s’est rendu compte que plusieurs mots clés n’apparaissaient pas sur son site. Les autres n’apparaissaient qu’une seule fois. Résultat : une campagne coûteuse avec peu de résultats.

Écrire pour le web : au-delà du texte

Écrire pour le web va au-delà des mots. C’est aussi l’ensemble des éléments inclus dans notre texte. En plaçant des liens internes (vers d’autres articles de notre blogue par exemple) ou externes, on vient ajouter de la crédibilité à notre texte. Et les moteurs de recherches adorent ce genre de chose. Alors, n’hésitez pas à le faire, cela va avoir des effets bénéfiques sur votre référencement.

Et n’oubliez pas de mettre des photos en lien avec le sujet. Cela attire l’œil et va inciter les gens à lire davantage. Ça va aussi aider lorsque vous allez partager votre texte sur les médias sociaux (les publications avec photo attirent davantage d’interactions que celles qui en sont dépourvues). Enfin, cela va aussi aider votre référencement (encore plus si vous avez des balises alternatives contenant le mot clé principal).

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