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Mots-clés

J’ai déjà parlé des mots-clés avant. Ce sont des expressions sur lesquelles vous voulez vous positionner dans les moteurs de recherche. Mais qu’est-ce qu’un bon mot-clé?

C’est une expression qui est :

  • Utilisée par le public ciblé
  • A rapport avec la thématique du site
  • Est possible à positionner (notion de concurrence)
  • Approche de l’action d’achat (permet de convertir)

Les mots vides

On entend par mots vides tous les déterminants, les propositions et les conjonctions (le, la les, un, une, etc.) Avant, les moteurs de recherche les ignoraient. Maintenant, les moteurs de recherche en tiennent compte. Ainsi, nous n’aurons pas les mêmes résultats sur les drones que sur drones.

Variation d’écriture

Les moteurs de recherche tiennent compte des accents, mais pas de la casse (majuscule ou minuscule). Ainsi, il y a une différence entre « redaction » et « rédaction », mais pas entre « Rédaction » et « rédaction ». Dans le même ordre d’idée, les moteurs de recherche tiennent comptent du nombre (singulier et pluriel). Enfin, l’ordre des mots a aussi une influence.

Les fautes

Oui, certaines personnes vont faire des fautes d’orthographe et il pourrait être tentant de les ajouter dans le texte (ou dans les attributs alt). Je le déconseille. Dans le texte, ça ne fait pas sérieux. Dans les attributs alt, c’est encore pire, car c’est destiné aux gens qui n’ont pas accès à l’image.

Un truc est d’ajouter un module de commentaire et de profiter des erreurs écrites par les visiteurs. Gardez-vous surtout de les corriger!

Où placer les mots-clés?

Comme je l’ai dit dans d’autres articles, les mots-clés doivent être présents dans le texte (sans exagération). On vise une densité entre 1 et 2,5%. Donc, sur 350 mots, on le trouverait entre 3 et 9 fois. Par contre, je suggère d’ajouter aussi des variantes pour augmenter les chances que les internautes vous trouve!

On les met dans :

  • le titre
  • au moins un intertitre
  • le premier paragraphe
  • le nom des images et vidéos (ainsi que dans l’attribut alt)

Pour donner encore plus de relief au mot-clé, on peut le mettre en gras, en italique ou même en couleur.

écriture Web

Selon l’Office québécoise de la langue française, « l’écriture Web n’est pas une nouvelle façon d’écrire, mais plutôt une façon de présenter l’information qui tient compte des possibilités du Web, dont les hyperliens, la vidéo, le son et les illustrations, ainsi que de ses contraintes. »

Dans le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française, l’écriture Web est défini comme un « style d’écriture propre au Web, proche du multimédia, qui se caractérise par l’hypertexte et l’interactivité, dont le rôle est de maximiser la lisibilité et la perception des informations proposées dans un site Web, en tenant compte des contraintes d’espace et d’affichage qui y sont rattachées ».

Il faut donc tenir compte des caractéristiques d’Internet dans l’écriture Web.

Éléments du Web et de l’écriture Web qui influencent la rédaction

  • Sur le Web, le contenu écrit cohabite avec une foule d’autres formats (vidéos, audios, images, infographies, hyperliens, etc.)
  • Instantanéité de la communication : les gens ont accès au contenu en tout temps (24 heures par jour, sept jours sur sept)
  • Difficulté d’attirer l’attention : seulement 10% des gens font défiler la page au complet. Le temps moyen sur une page est de 30 à 60 secondes. Le temps moyen sur un site est de 2 minutes.
  • C’est un média interactif : les gens peuvent cliquer sur des liens, déplacer la souris, faire défiler la page, etc.
  • Il y a un grand chois : le terrain de jeu est mondial et on trouve la concurrence de millier de sites.
  • Les gens peuvent réagir en ligne : commentaires sur les médias sociaux, sur les blogues ou après les articles.
  • Le contenu est personnalisé : les gens choisissent ce qu’ils veulent voir/lire, alors que dans les médias traditionnels, tu dois lire ce qui est publié.
  • Les publics sont variés… d’où l’importance de bien cibler au moment d’écrire.
  • Le Web est une sorte de grande mémoire collective : conséquence, les publications ont tendance à rester dans le temps et c’est difficile de faire disparaître une information.
  • Ce support favorise l’anonymat. Cela a deux conséquences : on peut s’exprimer incognito, mais aussi c’est difficile de savoir si on peut se fier à un contenu.
  • Le contenu y est évolutif : c’est une ouvre collective en constant changement.
  • Le référencement est régi par les moteurs de recherche. Il importe de comprendre les bases du référencement pour toucher son public cible.

Les clés de la réussite

L’interactivité : Le contenu favorise la conversion et stimule le passage à l’action.

La pertinence : Le contenu doit intéresser un public cible. Ce qui est pertinent pour nous, ne l’est pas nécessairement pour l’utilisateur.

L’utilité : Les informations sont utiles et répondent à un besoin concret. Elles sont bien organisées à l’intérieur du site. On évite ainsi les taux de rebond élevés.

L’actualité : Les informations doivent être à jour. Sur le Web, on est toujours dans le présent.

Quand on s’implique dans une stratégie de contenu, on s’engage à produire beaucoup de textes. Et parfois (souvent), il arrive d’avoir l’impression d’écrire dans le vide. En effet, même le texte de blogue ou l’article le mieux structuré de la terre ne sert à rien si personne ne le lit. Pour vous assurez que les lecteurs vous suivent (ou du moins pour mettre toutes les chances de votre côté), je vous conseille de mettre plus de soin sur une partie souvent négligée : le titre.

En effet, le titre est souvent le premier contact avec le lecteur. S’il n’attire pas son intérêt, il y a de fortes chances qu’il ne lise tout simplement pas votre article. Vous mettez déjà beaucoup de temps (cela se compte parfois en heure) pour la rédaction de vos textes. Pourquoi ne pas ajouter quelques minutes pour définir un titre percutant.

3 règles générales pour le titre

1) Court et punché. Essayez de limiter la longueur à 70 caractères ou à 7 mots. Plus long que ça, l’efficacité diminue.

2) Une écriture dynamique. Choisissez des verbes d’action lorsque c’est possible. Ou des adjectifs positifs et forts qui retiennent l’attention. C’est une bonne façon de miser sur les bénéfices que la lecture de votre article apportera au lecteur.

3) De la précision dans le choix des termes. Utilisez le mot juste et évitez de compliquer inutilement la sauce. Privilégiez un vocabulaire simple.

Titrer pour un blogue

Quand on parle de blogue, il y a une double utilité. Oui, on veut susciter l’intérêt chez le client potentiel. Mais on veut aussi (et surtout) que le texte soit bien digéré, et donc bien référencé, par les moteurs de recherche. Il importe donc d’éviter l’ambiguïté. Il faut que le sujet (le et les mots clés) soit clair dans le titre.

Différentes formulations peuvent être gagnantes :

1) N’hésitez pas à utiliser des listes : 10 règles, 7 étapes, etc.

2) Adressez-vous directement au lecteur. Posez-lui des questions, intégrez le « vous » dans votre titre. Par exemple : Comment vous démarquer loirs d’une entrevue d’embauche?

3) Passez en mode solution : Comment faire pour…

Capter l’attention pour une infolettre

Ici, nous n’avons pas à penser en fonction du référencement. L’objectif est vraiment d’inciter les gens à lire le contenu qu’on leur propose. D’abord, il importe de dire qu’il n’y a pas de solution miracle. D’un public à l’autre, ce ne seront pas les mêmes recettes qui vont fonctionner. Pour certains, un titre précis comme pour un article de blogue va être gagnant. Pour d’autres, il est préférable d’être mystérieux, de demeurer dans le vague (sans mentir ou faire de fausse représentation).

Comment savoir ce qui convient le mieux à votre public? Par un test A/B. Il est possible de tester les deux formes de titre avec chacun la moitié de notre liste d’abonnés. Ensuite, on regarde les statistiques pour voir ce qui fonctionne le mieux. En fait, je conseille aux gens de recourir à cette méthode le plus souvent possible. Cela permet de vérifier (ou d’invalider) nos impressions et d’être le plus efficace possible. Et n’oubliez pas, au-delà du nombre d’ouvertures, il y a aussi le taux de clics qui compte.

Quelques trucs

1) Essayer d’être plus personnel. Un peu comme dans le titre de blogue, éviter les titres trop « corporatifs ». N’hésitez pas à vous adresser à votre lecteur. À faire appel à ses émotions. Le but est de se distancer des courriels « promotionnels ». Il faut montrer qu’on a quelque chose à dire à la personne et non pas juste quelque chose à lui vendre.

2) Évitez d’alourdir le titre. En plus de le garder court, on évite également les majuscules ou la surenchère de point d’exclamation ou d’interrogation. C’est agressant et ça donne l’impression qu’on veut vendre à tout prix, ce qui est l’inverse de l’effet recherché.

Dans tous les cas, il importe d’apporter une attention particulière à vos titres. Faites un brainstorm. Essayer d’en trouver 4-5-10. Demandez l’avis d’autres personnes jusqu’à en trouver un ou deux qui vous semblent percutants.

La stratégie de contenu est de plus en plus au cœur du marketing des entreprises.  En gros, les entreprises misent sur leur expertise. Elles développent et partagent du contenu pertinent et intéressant pour leur clientèle. Pour ceux qui veulent en savoir plus, Wikipedia offre un tour assez complet de la question.

Cette approche se prête particulièrement bien aux médias sociaux. En gros, l’entreprise offre des vidéos, des infographies, des images et, surtout, des textes sous toutes ses formes. Et c’est là que plusieurs éprouvent le syndrome de la page blanche. Comment produire des textes de blagues, des infolettres, des nouvelles sur nos médias sociaux chaque semaine sans perdre de temps?

La clé, c’est d’éviter de se retrouver chaque semaine devant une page blanche à se demander « De quoi est-ce que je vais parler cette semaine? ».

Éviter la page blanche avec un bon plan

Je ne vous offrirai pas une réponse philosophique du style : ne voyez pas la page blanche comme un obstacle, mais comme un monde de possibilité. Nous, je vais vous proposer une technique concrète et facile à mettre en action. Ne vous restera qu’à l’adapter à votre approche.

La première étape est d’établir votre ligne éditoriale (j’en ai déjà parlé dans cet article). En gros, vous devez trouver de quels sujets vous voulez parler et, surtout, de quels sujets votre clientèle cible a envie/besoin que vous leur parliez.

Une fois que vous savez de quoi vous voulez parler, prenez en note tous les sujets liés qui vous passent par la tête. À cette étape, ne vous brimez pas et essayez d’en sortir le plus possible (une belle occasion d’utiliser une technique de mind mapping). Vous allez vous retrouver avec une liste de 10-20-30 sujets (peut-être plus). Essayez ensuite de les placer par thème et, pour chacun des thèmes, proposez des sous-thèmes si vous le pouvez.

Trouver sa logique

La dernière étape est de placer tous ses thèmes et sous-thèmes dans un ordre logique. Par exemple, dans mon cas, j’estime que le sujet « médias sociaux en général », doit passer avant le sujet « Facebook ».

Pour certaines entreprises, l’ordre logique va aller avec les saisons. Dans le domaine de l’extermination de vermine, par exemple, une entreprise pourrait parler des nuisibles selon la saison de l’année où ils sévissent.

Imaginez que vous écrivez un livre

Une fois qu’on a mis de l’ordre dans tout cela, on se retrouve avec l’équivalent d’une table des matières. Seulement, chacun des chapitres représente plutôt un sujet de blogue ou d’infolettre.

Quand vous commencez votre semaine, plutôt que de vous demander sur quoi vous allez écrire, vous suivez votre plan de match. Autre avantage, cela fait une suite logique pour le lecteur qui vous suit. Sans compter que cela peut être le squelette d’un livre que vous allez écrire sur votre somaine d’expertise.

Par contre, cela n’empêche pas d’intercaler un texte à l’occasion pour traiter d’un sujet d’actualité. Je reviens souvent à cette analogie, mais pour moi un plan représente une sorte de carte. On y voit l’itinéraire que l’on veut prendre, mais il est possible de suivre une route secondaire à l’occasion… Tant qu’on arrive à destination.

Planifier sa séance d’écriture

Seulement, malgré la planification globale, certains souffrent encore du syndrome de la page blanche au moment d’écrire sur un sujet précis. Je ne saurais trop ici vous conseiller de faire un plan. Attention, je ne dis pas de prendre des heures pour structurer les textes (à moins que vous en ayez vraiment besoin). Je conseille juste de prendre quelques minutes pour noter les points importants et pour trouver l’ordre logique de présentation des idées. Si vous devez faire de la recherche sur certains thèmes précis, faites-le avant d’écrire.

Vous allez voir, vous allez sauver bien du temps au moment de composer le texte. De plus, au final, vous allez avoir un texte plus cohérent et plus facile à lire.

Ne restera qu’à le relire à tête reposée et à le corriger (ou le faire corriger).

Lundi dernier, je donnais avec Sandra Gravel une formation sur les Enjeux de la qualité de la communication écrite dans le développement des affaires. Cela m’a donné l’idée de vous donner une liste de dix conseils pour améliorer votre communication écrite. Après tout, le premier contact d’un client potentiel avec votre entreprise vient souvent de l’écrit. Ainsi, votre infolettre, vos courriels, votre site Internet ou vos médias sociaux deviennent des ambassadeurs de votre marque. Assurez-vous qu’ils font du bon travail !

1- S’adapter à son public

Avant même de commencer à écrire, vous devez avoir une idée de ce que vous allez dire (ne serait-ce qu’un plan sommaire). Mais vous devez aussi savoir à qui vous vous adressez. Selon la clientèle, vous n’utiliserez pas le même ton. Par exemple, un courtier d’assurance qui vise des préretraités n’utilisera pas les mêmes stratégies qu’un autre qui propose ses produits aux jeunes couples.

2- Être clair

Dans un écrit d’affaires, ce n’est pas le temps de faire de la poésie ou des figures de style. Imaginez que vous êtes un télépathe et que vous souhaitez que l’image que vous avez dans votre tête se retrouve dans celle de votre lecteur. Utilisez un langage précis et évitez le jargon de votre domaine. Évitez de vous éparpiller : garder une ligne directrice claire.

3- Proposer un texte aéré

Personne n’a le goût de lire un gros bloc de texte. L’information est difficile à trouver et le lecteur est vite découragé. Une façon simple d’améliorer sa communication écrite est de s’assurer que la disposition du texte est attrayante. Mettez des intertitres qui permettent de savoir de quoi on parle dans cette section. Assurez-vous que vos paragraphes ne sont pas trop longs.

4- Simplifier votre écriture

Pour que le lecteur ne perde pas le fil, écrivez des phrases courtes. C’est une bonne façon d’éviter l’ambiguïté. Votre communication écrite dans un contexte d’affaires n’est pas une façon de montrer que vous êtes bons et que vous avez un vocabulaire riche. Votre objectif est de transmettre des idées. Assurez-vous qu’elles sont claires.

5- Privilégier les verbes d’action

Autant que possible, vous devez éviter la forme passive. En gros, à la forme active, le sujet pose l’action, alors qu’il la subit à la forme passive. Voici un exemple de forme passive : La conférence à laquelle j’ai assisté hier était intéressante. En mode actif, cela donnerait : J’ai assisté à une conférence intéressante hier. C’est plus court, plus précis et l’image est plus claire. De plus, il est préférable d’éviter les verbes avoir et être pour choisir des verbes d’actions qui sont plus fort.

6- Soigner son titre

Souvent, le premier contact des clients potentiels avec vos écrits sera le titre. Même si votre communication écrite est géniale, si le titre n’a pas convaincu la personne de lire, ça ne sert à rien. Le titre devient en quelque sorte l’argument marketing du texte. Encore une fois, les verbes d’action sont de mise. Une autre méthode est de poser une question. Sinon, les listes du type « 10 choses à faire à Montréal » ont toujours la cote.

7- Adapter son style au type de document

C’est une évidence pour plusieurs, mais on n’écrit pas un courriel de la même façon que l’on rédige une soumission. Il faut donc s’assurer que notre style correspond au document demandé. Il existe en ligne plusieurs exemples et gabarit selon le type de communication écrite que l’on veut réaliser. Que ce soit une soumission, un contrat, un courriel ou un document corporatif, vous pourrez trouver un modèle qui vous convient.

8- Un paragraphe, une idée

On a déjà parlé de la longueur des paragraphes. On va maintenant s’attarder au contenu. Chaque paragraphe doit contenir une grande idée. Il importe de ne pas s’éparpiller. Dès les premières lignes du paragraphe, on expose de quoi on va traiter. Les phrases suivantes permettront d’expliciter l’idée. Quand on a une autre idée, on change de paragraphe.

9- Parler de ce que l’on connaît

Une autre évidence, pourtant il s’agit d’une erreur courante. Vos écrits d’affaires servent à asseoir votre crédibilité en tant qu’entrepreneur. Assurez-vous de maîtriser votre sujet. Cela dit, il est fort possible dans un blogue de parler d’un sujet que l’on ne connaît pas en demandant l’aide de gens qui s’y connaissent davantage. Mais il importe alors d’expliquer la situation dès le départ.

10- Corriger ses fautes

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’orthographe est loin d’être le premier critère pour juger de la qualité de la communication écrite. Cela dit, il faut les éviter le plus possible. Vous pouvez vous faire corriger par quelqu’un, prendre un peu de recul avant de réviser votre texte (le lire à voix haute permet de voir les problèmes de structure) ou… utiliser Antidote. Ce n’est pas magique, mais cet outil va corriger la plupart des erreurs que vous allez faire.

Il y a bien sûr d’autres trucs et astuces, mais si vous pouvez intégrer ses grandes lignes vous noterez une amélioration appréciable de votre communication écrite.