Vous avez décidé d’ajouter une infolettre à votre stratégie de contenu? Bonne décision. Je sais, cela demande du temps et de l’effort, surtout au début. Mais il ne faut surtout pas abandonner. En effet, vos abonnés sont des clients potentiels ciblés et engagés. Si vous jouez bien vos cartes, ils vont générer un retour sur l’investissement intéressant.

Le premier point qu’il faut comprendre c’est que de créer une infolettre pour 10 ou pour 1000 personnes ne demande pas plus de temps. Aussi bien toucher le plus grand nombre possible. C’est pourquoi, dans un premier temps, construire une liste d’abonnés devrait être votre priorité. Cela va générer du trafic sur votre site et, surtout, cela va vous permettre de créer un lien avec des clients potentiels.

Les prérequis

La base pour augmenter votre nombre d’abonnés est de s’assurer de ne pas perdre de gens en court de route. Pour cela, il faut s’assurer d’offrir un contenu de qualité. J’y reviens encore, mais il est essentiel d’avoir un plan de contenu, de savoir de quoi on va parler et pourquoi. Ensuite, il importe de suivre ses statistiques pour savoir quand les gens se désabonnent. À partir de là, il importe de comprendre ce qui s’est passé (est-ce que le problème vient du titre, du type de message, de la fréquence, etc.) Autre aspect essentiel : il faut assurer une certaine régularité. Moins d’une fois par mois, on peut difficilement créer une habitude. Par contre, à plusieurs fois par semaine, cela peut devenir intrusif pour les lecteurs.

Rendre le concept positif

Je sais que le terme infolettre peut faire peur. On a tous l’image d’une circulaire en ligne qui vient envahir notre boîte de réception. Il importe donc de ne pas vendre son infolettre comme une infolettre. Je ne dis pas de mentir, mais plutôt de décrire ce que c’est. Dans mon cas, ce sont des trucs pour améliorer vos communications que vous recevez chaque semaine. Cela dit, il importe de faire des tests A/B avec deux formulations différentes pour voir laquelle est la plus efficace. Dans certains cas, on peut avoir des surprises. Pour un de mes amis écrivains, la meilleure formule était : « Abonnez-vous à mon infolettre ». Comme quoi il n’y a aucune règle absolue dans le Web.

Cela dit, il n’est jamais mauvais de vendre les avantages de son infolettre. Sur la page d’inscription, prenez donc la peine de les mettre de l’avant. Et, pendant qu’on y est, assurez-vous que votre formulaire d’inscription est simple. S’il est le moindrement compliqué, vous allez perdre bien des abonnés potentiels.

Dix trucs pour générer des abonnements à son infolettre

1)   N’hésitez pas à demander l’adresse courriel de vos clients

Cette stratégie s’applique si vous avez un commerce. Lorsque le client arrive à la caisse, vous pouvez lui demander son adresse. Attention, ne soyez pas agressant et prenez le temps d’expliquer en quoi consiste l’infolettre et de dites à quoi l’abonné peut s’attendre. Par exemple : un magasin de souliers de course pourrait dire vous allez recevoir un message par semaine qui parle de la course à pied au Québec.

2)   Quand vous participez à un événement public, faites le plein de courriels

Traînez une feuille de consentement lors de vos activités publiques pour amasser les courriels des gens présents. Par exemple : vous présentez une conférence ou une formation. À la fin de l’activité, faites passer la feuille aux gens présents ou demandez-leur de passer signer la feuille pour avoir plus d’informations sur le sujet avec des messages réguliers. Bien sûr, cet engagement doit être tenu.

3)   Ajoutez vos clients et vos partenaires d’affaires à votre infolettre

Ici, à utiliser avec précaution. Idéalement, je conseille de demander la permission avant, même si, selon la loi, vous avez le droit de le faire.

4)   Utilisez les médias sociaux pour faire la promotion de votre infolettre

En effet, même si les gens vous suivent déjà sur votre page Facebook, ils ne sont pas nécessairement abonnés à votre infolettre. Expliquez-en les avantages et mettez un lien qui redirige vers votre page d’inscription à l’occasion.

5)   Intégrez une case d’abonnement à la fin de vos formulaires Web

Exemple : vous avez une boutique en ligne. Lorsque le client remplit le formulaire d’achat, vous pouvez ajouter une case pour l’abonnement à l’infolettre. Même chose si vous offrez la possibilité de s’inscrire à une formation en ligne.

6)   Ajoutez une extension d’annonces sur Google AdWords

On oublie souvent toutes les possibilités offertes par Google AdWords. On peut mettre de nombreux types d’extension (par exemple pour que les gens nous appellent). Si la priorité est d’inciter les gens à s’inscrire à l’infolettre, on peut mettre une extension qui intègre un formulaire de collecte de courriels directement dans la publicité.

7)   Ajoutez un popup sur votre site

Vous pouvez ajouter un popup qui apparaît sur votre site lors de la première connexion de chaque visiteur. Vous profitez alors d’un court espace publicitaire pour inciter la personne à s’inscrire à l’infolettre. Si elle accepte, elle est redirigée vers le formulaire d’inscription. Ou, mieux encore, le popup est directement une version courte du formulaire.

8)   Organiser un concours ou un sondage

Si vous faites un sondage en ligne ou un concours, c’est l’occasion de demander l’adresse courriel des participants. Bien sûr, vous expliquez à la personne ce que vous allez faire avec (soit de leur envoyer de l’information régulièrement sur un sujet qui les intéresse).

9)   Intégrer des invitations à s’inscrire à l’infolettre dans le site

Vous pouvez ajouter des invitations à certains endroits ciblés de votre site. Par exemple, vous pourriez mettre une invitation à s’inscrire à l’infolettre à la fin d’un article intéressant ou dans une section très visitée du site.

10) Utiliser un aimant à client

Une façon d’obtenir plusieurs adresses est d’offrir un bonus ou une offre exclusive en échange de l’adresse de courriel. Concrètement, vous offrez un rabais ou un livre sur un sujet pertinent pour votre clientèle gratuitement. La personne doit seulement donner son adresse courriel pour recevoir le bonus. Encore une fois, je vous conseille de leur dire ce que vous allez faire avec.

Bien sûr, l’idéal est d’utiliser une ou plusieurs de ses techniques en même temps. On peut aussi développer des infolettres automatisés pour gagner du temps et augmenter son efficacité. J’en reparlerai dans un prochain article.

Quand on s’implique dans une stratégie de contenu, on s’engage à produire beaucoup de textes. Et parfois (souvent), il arrive d’avoir l’impression d’écrire dans le vide. En effet, même le texte de blogue ou l’article le mieux structuré de la terre ne sert à rien si personne ne le lit. Pour vous assurez que les lecteurs vous suivent (ou du moins pour mettre toutes les chances de votre côté), je vous conseille de mettre plus de soin sur une partie souvent négligée : le titre.

En effet, le titre est souvent le premier contact avec le lecteur. S’il n’attire pas son intérêt, il y a de fortes chances qu’il ne lise tout simplement pas votre article. Vous mettez déjà beaucoup de temps (cela se compte parfois en heure) pour la rédaction de vos textes. Pourquoi ne pas ajouter quelques minutes pour définir un titre percutant.

3 règles générales pour le titre

1) Court et punché. Essayez de limiter la longueur à 70 caractères ou à 7 mots. Plus long que ça, l’efficacité diminue.

2) Une écriture dynamique. Choisissez des verbes d’action lorsque c’est possible. Ou des adjectifs positifs et forts qui retiennent l’attention. C’est une bonne façon de miser sur les bénéfices que la lecture de votre article apportera au lecteur.

3) De la précision dans le choix des termes. Utilisez le mot juste et évitez de compliquer inutilement la sauce. Privilégiez un vocabulaire simple.

Titrer pour un blogue

Quand on parle de blogue, il y a une double utilité. Oui, on veut susciter l’intérêt chez le client potentiel. Mais on veut aussi (et surtout) que le texte soit bien digéré, et donc bien référencé, par les moteurs de recherche. Il importe donc d’éviter l’ambiguïté. Il faut que le sujet (le et les mots clés) soit clair dans le titre.

Différentes formulations peuvent être gagnantes :

1) N’hésitez pas à utiliser des listes : 10 règles, 7 étapes, etc.

2) Adressez-vous directement au lecteur. Posez-lui des questions, intégrez le « vous » dans votre titre. Par exemple : Comment vous démarquer loirs d’une entrevue d’embauche?

3) Passez en mode solution : Comment faire pour…

Capter l’attention pour une infolettre

Ici, nous n’avons pas à penser en fonction du référencement. L’objectif est vraiment d’inciter les gens à lire le contenu qu’on leur propose. D’abord, il importe de dire qu’il n’y a pas de solution miracle. D’un public à l’autre, ce ne seront pas les mêmes recettes qui vont fonctionner. Pour certains, un titre précis comme pour un article de blogue va être gagnant. Pour d’autres, il est préférable d’être mystérieux, de demeurer dans le vague (sans mentir ou faire de fausse représentation).

Comment savoir ce qui convient le mieux à votre public? Par un test A/B. Il est possible de tester les deux formes de titre avec chacun la moitié de notre liste d’abonnés. Ensuite, on regarde les statistiques pour voir ce qui fonctionne le mieux. En fait, je conseille aux gens de recourir à cette méthode le plus souvent possible. Cela permet de vérifier (ou d’invalider) nos impressions et d’être le plus efficace possible. Et n’oubliez pas, au-delà du nombre d’ouvertures, il y a aussi le taux de clics qui compte.

Quelques trucs

1) Essayer d’être plus personnel. Un peu comme dans le titre de blogue, éviter les titres trop « corporatifs ». N’hésitez pas à vous adresser à votre lecteur. À faire appel à ses émotions. Le but est de se distancer des courriels « promotionnels ». Il faut montrer qu’on a quelque chose à dire à la personne et non pas juste quelque chose à lui vendre.

2) Évitez d’alourdir le titre. En plus de le garder court, on évite également les majuscules ou la surenchère de point d’exclamation ou d’interrogation. C’est agressant et ça donne l’impression qu’on veut vendre à tout prix, ce qui est l’inverse de l’effet recherché.

Dans tous les cas, il importe d’apporter une attention particulière à vos titres. Faites un brainstorm. Essayer d’en trouver 4-5-10. Demandez l’avis d’autres personnes jusqu’à en trouver un ou deux qui vous semblent percutants.

La stratégie de contenu est de plus en plus au cœur du marketing des entreprises.  En gros, les entreprises misent sur leur expertise. Elles développent et partagent du contenu pertinent et intéressant pour leur clientèle. Pour ceux qui veulent en savoir plus, Wikipedia offre un tour assez complet de la question.

Cette approche se prête particulièrement bien aux médias sociaux. En gros, l’entreprise offre des vidéos, des infographies, des images et, surtout, des textes sous toutes ses formes. Et c’est là que plusieurs éprouvent le syndrome de la page blanche. Comment produire des textes de blagues, des infolettres, des nouvelles sur nos médias sociaux chaque semaine sans perdre de temps?

La clé, c’est d’éviter de se retrouver chaque semaine devant une page blanche à se demander « De quoi est-ce que je vais parler cette semaine? ».

Éviter la page blanche avec un bon plan

Je ne vous offrirai pas une réponse philosophique du style : ne voyez pas la page blanche comme un obstacle, mais comme un monde de possibilité. Nous, je vais vous proposer une technique concrète et facile à mettre en action. Ne vous restera qu’à l’adapter à votre approche.

La première étape est d’établir votre ligne éditoriale (j’en ai déjà parlé dans cet article). En gros, vous devez trouver de quels sujets vous voulez parler et, surtout, de quels sujets votre clientèle cible a envie/besoin que vous leur parliez.

Une fois que vous savez de quoi vous voulez parler, prenez en note tous les sujets liés qui vous passent par la tête. À cette étape, ne vous brimez pas et essayez d’en sortir le plus possible (une belle occasion d’utiliser une technique de mind mapping). Vous allez vous retrouver avec une liste de 10-20-30 sujets (peut-être plus). Essayez ensuite de les placer par thème et, pour chacun des thèmes, proposez des sous-thèmes si vous le pouvez.

Trouver sa logique

La dernière étape est de placer tous ses thèmes et sous-thèmes dans un ordre logique. Par exemple, dans mon cas, j’estime que le sujet « médias sociaux en général », doit passer avant le sujet « Facebook ».

Pour certaines entreprises, l’ordre logique va aller avec les saisons. Dans le domaine de l’extermination de vermine, par exemple, une entreprise pourrait parler des nuisibles selon la saison de l’année où ils sévissent.

Imaginez que vous écrivez un livre

Une fois qu’on a mis de l’ordre dans tout cela, on se retrouve avec l’équivalent d’une table des matières. Seulement, chacun des chapitres représente plutôt un sujet de blogue ou d’infolettre.

Quand vous commencez votre semaine, plutôt que de vous demander sur quoi vous allez écrire, vous suivez votre plan de match. Autre avantage, cela fait une suite logique pour le lecteur qui vous suit. Sans compter que cela peut être le squelette d’un livre que vous allez écrire sur votre somaine d’expertise.

Par contre, cela n’empêche pas d’intercaler un texte à l’occasion pour traiter d’un sujet d’actualité. Je reviens souvent à cette analogie, mais pour moi un plan représente une sorte de carte. On y voit l’itinéraire que l’on veut prendre, mais il est possible de suivre une route secondaire à l’occasion… Tant qu’on arrive à destination.

Planifier sa séance d’écriture

Seulement, malgré la planification globale, certains souffrent encore du syndrome de la page blanche au moment d’écrire sur un sujet précis. Je ne saurais trop ici vous conseiller de faire un plan. Attention, je ne dis pas de prendre des heures pour structurer les textes (à moins que vous en ayez vraiment besoin). Je conseille juste de prendre quelques minutes pour noter les points importants et pour trouver l’ordre logique de présentation des idées. Si vous devez faire de la recherche sur certains thèmes précis, faites-le avant d’écrire.

Vous allez voir, vous allez sauver bien du temps au moment de composer le texte. De plus, au final, vous allez avoir un texte plus cohérent et plus facile à lire.

Ne restera qu’à le relire à tête reposée et à le corriger (ou le faire corriger).