Selon l’Office québécoise de la langue française, « l’écriture Web n’est pas une nouvelle façon d’écrire, mais plutôt une façon de présenter l’information qui tient compte des possibilités du Web, dont les hyperliens, la vidéo, le son et les illustrations, ainsi que de ses contraintes. »
Dans le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française, l’écriture Web est défini comme un « style d’écriture propre au Web, proche du multimédia, qui se caractérise par l’hypertexte et l’interactivité, dont le rôle est de maximiser la lisibilité et la perception des informations proposées dans un site Web, en tenant compte des contraintes d’espace et d’affichage qui y sont rattachées ».
Il faut donc tenir compte des caractéristiques d’Internet dans l’écriture Web.
Éléments du Web et de l’écriture Web qui influencent la rédaction
- Sur le Web, le contenu écrit cohabite avec une foule d’autres formats (vidéos, audios, images, infographies, hyperliens, etc.)
- Instantanéité de la communication : les gens ont accès au contenu en tout temps (24 heures par jour, sept jours sur sept)
- Difficulté d’attirer l’attention : seulement 10% des gens font défiler la page au complet. Le temps moyen sur une page est de 30 à 60 secondes. Le temps moyen sur un site est de 2 minutes.
- C’est un média interactif : les gens peuvent cliquer sur des liens, déplacer la souris, faire défiler la page, etc.
- Il y a un grand chois : le terrain de jeu est mondial et on trouve la concurrence de millier de sites.
- Les gens peuvent réagir en ligne : commentaires sur les médias sociaux, sur les blogues ou après les articles.
- Le contenu est personnalisé : les gens choisissent ce qu’ils veulent voir/lire, alors que dans les médias traditionnels, tu dois lire ce qui est publié.
- Les publics sont variés… d’où l’importance de bien cibler au moment d’écrire.
- Le Web est une sorte de grande mémoire collective : conséquence, les publications ont tendance à rester dans le temps et c’est difficile de faire disparaître une information.
- Ce support favorise l’anonymat. Cela a deux conséquences : on peut s’exprimer incognito, mais aussi c’est difficile de savoir si on peut se fier à un contenu.
- Le contenu y est évolutif : c’est une ouvre collective en constant changement.
- Le référencement est régi par les moteurs de recherche. Il importe de comprendre les bases du référencement pour toucher son public cible.
Les clés de la réussite
L’interactivité : Le contenu favorise la conversion et stimule le passage à l’action.
La pertinence : Le contenu doit intéresser un public cible. Ce qui est pertinent pour nous, ne l’est pas nécessairement pour l’utilisateur.
L’utilité : Les informations sont utiles et répondent à un besoin concret. Elles sont bien organisées à l’intérieur du site. On évite ainsi les taux de rebond élevés.
L’actualité : Les informations doivent être à jour. Sur le Web, on est toujours dans le présent.