Je parlais cette semaine avec un ami entrepreneur qui était tout heureux de me dire qu’il avait un nouveau site Internet. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a mis un moment à bredouiller une réponse. En gros, il avait un site « parce que ». Mauvaise réponse. Malheureusement, c’est celle de la plupart des entrepreneurs. Et c’est pour ça que la plupart des sites demeurent statiques et n’offrent pas d’appel à l’action visible.
Je veux clarifier une chose en partant. Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de site Internet. En fait, je crois encore que c’est un outil essentiel dans une stratégie numérique. Par contre, il faut savoir pourquoi on en a un. En gros, il faut déterminer l’utilité de notre site.
En 2016, on ne peut plus simplement se contenter d’avoir un dépliant publicitaire numérique qui flotte sur la toile. Il faut, dès la conception, le penser de façon à ce qu’il soit pertinent pour notre public. Eh oui, j’y reviens toujours, mais chacune de vos actions de communication en ligne doit être mise en place en tenant compte des particularités de votre clientèle. Quelles questions se pose-t-elle? En quoi notre expertise peut-elle lui être utile? Il importe également de réfléchir en termes d’expérience utilisateur : il faut que le site soit clair, convivial, facile à utiliser. Il faut que l’information se trouve facilement.
Dans ces aspects, une bonne proportion des sites font la job comme on dit. Là où le bat blesse, c’est sur l’aspect le plus important à mon sens. Les visiteurs doivent être amenés à poser une action. Il ne faut pas seulement qu’ils soient présents sur le site pour lire le contenu (on s’entend qu’il peut y avoir quelques exceptions pour les blogues ou les portails d’information… et encore). Il est essentiel qu’ils se compromettent sur nos produits et/ou services.
L’appel à l’action
Quel est votre objectif? Amasser des adresses de courriels pour nourrir votre infolettre? Dans ce cas, mettez en place une stratégie de capture d’adresses. Offrez un article promotionnel en échange de l’adresse courriel, ajoutez un pop-up pour que les gens laissent leur adresse, placez une publicité qui explique l’intérêt de votre infolettre avec un formulaire d’inscription simple et rapide, etc.
Votre objectif est de vendre votre dernier livre? Mettez une offre irrésistible sur la page couverture. Assurez-vous que la transaction se fasse simplement à même votre site.
Vous offrez un nouveau cours, une nouvelle formation? Présentez-la clairement pour que le visiteur ne puisse pas passer à côté de l’information. Et, bien sûr, ajoutez un formulaire d’inscription ou ajoutez un bouton pour que les gens signifient leur intérêt. Le moyen a peu d’importance. Ce qui est essentiel, c’est d’amener les gens à s’engager dans le processus d’achat alors qu’ils sont intéressés. N’attendez pas qu’ils ferment leur ordinateur et qu’ils réfléchissent à la question.
Si les objectifs sont bien définis (voir mon récent article à ce sujet), l’appel à l’action sera facile à déterminer. Une astuce intéressante et de tester plusieurs formulations et visuels différents pour l’appel à l’action. Ensuite, on peut faire un suivi avec Google Analytics pour déterminer la meilleure approche.
Le principe d’appel à l’action s’applique également à vos stratégies de communication sur les médias sociaux. Si votre publicité sur Facebook accroche l’oeil du client potentiel et lui donne envie d’en savoir plus, il importe de l’amener sur une landing page. Cette dernière doit être conçue pour amener le visiteur à poser une action précise. Et il importe que celle-ci soit claire.