On dit souvent que les gens ne lisent pas sur le Web. Ce qui est vrai… et faux à la fois. En fait, les comportements des internautes ne sont pas les mêmes que chez les lecteurs papier.
En partant, la lecture est plus lente en ligne. On parle de 10 à 25% plus lente que pour un support papier. Quand on arrive sur un téléphone intelligent, le temps de lecture peut alors doubler. Le lecteur va donc y aller avec une lecture modulaire. Au lieu de lire chaque mot de chaque phrase, l’œil va passer en diagonale sur la page pour chercher les informations importantes. Selon Isabelle Canivet-Bourgaux (Bien rédiger pour le Web, page 225) :
- 79% des internautes lisent toujours en diagonale
- 16% lisent mot à mot
- Le lecteur lit en moyenne 20 à 28% des mots sur une page
- La page de résultat a sept secondes pour convaincre
Que faire, maintenant que l’on comprend le comportement des internautes?
Est-ce dire qu’il faut arrêter d’écrire ou diminuer les textes? Du tout! Il faut seulement tenir compte du comportement des internautes au moment de la rédaction.
On peut – et on doit – avoir une masse critique de texte (idéalement 350 mots et plus par page). Pourquoi? D’abord parce que notre premier public, c’est la personne qui fait une recherche sur Google. Cette personne a une question et elle veut une réponse. Et elle est prête à lire l’explication qui va avec. De plus, notre deuxième public, c’est Google lui-même. Et le moteur de recherche a besoin d’informations pour bien faire ce travail.
Alors comment concilier les deux concepts (qu’il faut du texte, mais que les gens ne lisent pas)? En utilisant les sous-titres et les éléments de graphisme! Si les sous-titres sont parlants, les gens vont cibler directement l’information dont ils ont besoin. De plus, ces sous-titres sont une belle occasion de mettre les mots-clés en valeur… et donc d’aider Google a mieux faire son travail!