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Bloguer

Bloguer demande un investissement important en temps ou en argent. Par contre, pour une entreprise qui veut s’engager dans une stratégie de contenu, c’est un outil diablement efficace. Attention, ce n’est pas un outil de vente directe. C’est plutôt un moyen de développer son marketing de soi en se positionnant comme un spécialiste dans son domaine et comme quelqu’un de généreux qui partage son savoir avec sa clientèle.

Pour plusieurs, l’idée de créer plusieurs articles ou billet de blogue peut faire peur. Il faut voir les choses d’un autre œil : ce qui est vraiment demandé, c’est de parler de votre passion. Et si votre domaine vous passionne vraiment, vous ne devriez pas avoir de difficulté à trouver des sujets. Un truc, c’est de voir le blogue comme un livre et d’imaginer chaque billet comme un chapitre. Avant de commencer l’écriture, faites votre table des matières, vous aurez ainsi un plan des différents sujets à aborder. Et, ne vous en faites pas, d’autres idées vous viendront en cours de route.

Les raisons de bloguer

On blogue, parce que cela…

  • Permet de communiquer avec sa clientèle. De plus, la formule du blogue permet d’ouvrir un dialogue et d’en savoir plus sur son public.
  • Aide à établir la crédibilité et l’image de l’entreprise en la positionnant comme une spécialiste dans son domaine.
  • Offre un complément au site Internet. Avec son rythme de publication plus élevé, le blogue permet de garder le site vivant et donne une raison aux lecteurs de venir sur le site régulièrement.
  • Génère du contenu. On peut réutiliser ce contenu à toutes les sauves sans travail supplémentaire ou si peu. Quand vient le temps de composer son infolettre ou de partager du contenu sur ses médias sociaux, on peut réutiliser le billet de blogue (idéalement avec un lien qui ramène vers l’article complet).
  • Développe un contenu bien référencé qui perdure. Un article peut être trouvé par un moteur de recherche longtemps après sa mise en ligne. Ça peut devenir une porte d’entrée pour le client qui nous découvre.
  • Permet de bien positionner votre site. Votre blog sera bien placé si vous publiez du contenu de qualité (grammaire et orthographe correctes, informations pertinentes…) et si les visiteurs partagent et/ou commentent vos articles.
Mots-clics - hashtags - Lafrance Communication

Sur les médias sociaux, on parle souvent des hashtags. En français, on devrait plutôt référer aux mots-clics. Outils de recherche et éléments de communication, il est essentiel de les maîtrise dans la rédaction en ligne.

Voici la définition officielle selon l’Office québécoise de la langue française : « Ajouter un # avant un mot le transforme automatiquement en lien cliquable menant à une page de recherche contenant tous les messages ayant le même motclic. Celui-ci permet ainsi de trouver tout ce qui est lié à un sujet (#musique, #H1N1, #Egypte, #JO2010, etc.). »

Les mots-clics sont d’abord apparus sur Twitter. C’est un outil important de cette plateforme qui permet de retrouver les messages selon certaines catégories. Le concept a été importé dans la plupart des autres médias sociaux. Sur Instagram, cela s’intègre plutôt bien. Sur Facebook, c’est plus limité.

L’utilité des mots-clics

D’abord, on peut créer son propre mot-clic pour mettre tous les sujets qui touchent notre marque ou notre entreprise. Par exemple #IMFC ramène toutes les conversations qui touchent l’Impact de Montréal, une équipe fort active sur Twitter.

On peut aussi utiliser les mots-clics pour se rapporter à une cause (l’exemple marquant en ce moment est le #moiaussi), un événement (#JO2018) ou un sujet (#drone).

Enfin, les mots-clics permettent de mettre de la couleur à nos messages en mettant une dose d’humour (#lescarottesontcuites) ou de l’émotion (#triste).

Six conseils d’utilisation des mots-clics

  • Assurez-vous de respecter la forme d’écriture. Les mots-clics sont formés d’un seul mot, sans espace et sans trait d’union.
  • Limitez le nombre de mots-clics que vous utilisez dans un même message. Idéalement, ne dépassez pas 2 mots-clics par message.
  • Faites attention à votre public. Si les mots-clics sont la norme sur Twitter (et dans une moindre mesure sur Instagram), ils sont encore assez rares sur Facebook. Pourquoi? Parce que ça a un petit côté… cheap. La plupart des grandes marques ne l’utilisent pas. C’est surtout utilisé quand on touche un public jeune. Il faut dire que, contrairement à Twitter, la recherche par mot-clic n’est pas passez dans les moeurs sur Facebook.
  • Vérifiez si le mot-clic est déjà utilisé avant d’en créer un pour éviter que deux conversations s’entremêlent.
  • Soyez spécifique dans votre choix de termes. Il vaut mieux mettre deux ou trois mots ensemble que de prendre quelque chose de trop général.
  • Répétez régulièrement votre mot-clic. En effet, une des erreurs est de créer plusieurs mots-clics similaires plutôt que de répéter le même. Cela limite la recherche et diminue les chances que les gens se l’approprient.
Comportement des internautes

On dit souvent que les gens ne lisent pas sur le Web. Ce qui est vrai… et faux à la fois. En fait, les comportements des internautes ne sont pas les mêmes que chez les lecteurs papier.

En partant, la lecture est plus lente en ligne. On parle de 10 à 25% plus lente que pour un support papier. Quand on arrive sur un téléphone intelligent, le temps de lecture peut alors doubler. Le lecteur va donc y aller avec une lecture modulaire. Au lieu de lire chaque mot de chaque phrase, l’œil va passer en diagonale sur la page pour chercher les informations importantes. Selon Isabelle Canivet-Bourgaux (Bien rédiger pour le Web, page 225) :

  • 79% des internautes lisent toujours en diagonale
  • 16% lisent mot à mot
  • Le lecteur lit en moyenne 20 à 28% des mots sur une page
  • La page de résultat a sept secondes pour convaincre

Que faire, maintenant que l’on comprend le comportement des internautes?

Est-ce dire qu’il faut arrêter d’écrire ou diminuer les textes? Du tout! Il faut seulement tenir compte du comportement des internautes au moment de la rédaction.

On peut – et on doit – avoir une masse critique de texte (idéalement 350 mots et plus par page). Pourquoi? D’abord parce que notre premier public, c’est la personne qui fait une recherche sur Google. Cette personne a une question et elle veut une réponse. Et elle est prête à lire l’explication qui va avec. De plus, notre deuxième public, c’est Google lui-même. Et le moteur de recherche a besoin d’informations pour bien faire ce travail.

Alors comment concilier les deux concepts (qu’il faut du texte, mais que les gens ne lisent pas)? En utilisant les sous-titres et les éléments de graphisme! Si les sous-titres sont parlants, les gens vont cibler directement l’information dont ils ont besoin. De plus, ces sous-titres sont une belle occasion de mettre les mots-clés en valeur… et donc d’aider Google a mieux faire son travail!