Onglet de la page Facebook - Avis

Soyons honnêtes, quand un client potentiel fait une recherche pour trouver une entreprise dans un domaine précis, il ne passe pas par Facebook, mais bien par Google. Par contre, la page Facebook d’une entreprise est souvent bien référencée sur les moteurs de recherche. Et les gens n’utilisent pas tous les outils à leur disposition, comme les onglets de la page Facebook, pour se démarquer.

Sur la gauche de la page, il y a toute une série d’onglets qui vous permettent de faire connaître votre entreprise.

Tour d’horizon des onglets de la page Facebook

Le premier incontournable, en ce qui me concerne, est la section avis. J’en ai déjà parlé dans ce billet, mais les clients potentiels vont se fier à l’avis de consommateur dans leur processus d’achat. Assurez-vous donc qu’ils puissent en trouver sur votre page… car votre concurrent risque de le faire.

Onglet de la page Facebook - Avis

Une section carrément sous-utilisée est celle des services. Vous avez l’occasion de présenter vos principaux services avec une courte description et une photo. Si cela s’y prête, vous pouvez même y ajouter des prix. Il s’agit d’une superbe vitrine que vous seriez bête de ne pas utiliser.

Onglets de la page Facebook - Services

Dans la section à propos, vous pouvez écrire votre adresse et il y aura automatiquement une carte avec la géolocalisation. Très pratique, surtout si vous voulez que les clients viennent dans votre boutique. Vous devez aussi vous assurer de mettre en valeur vos mots-clés dans la description. Enfin, n’oubliez pas d’y mettre vos heures d’ouverture.

onglets de la page Facebook - a propos

Comment enlever ou ajouter un onglet ?

Il y a différentes façons de faire, mais la plus simple est d’aller dans les paramètres et de choisir l’onglet « Modifier la page ».

Modifier les onglets de la page

Dans le bas de cette page, il y a un bouton « Ajouter un onglet ». Pour en enlever, on peut appuyer sur « Paramètres » à côté du nom de l’onglet et le désactiver. Pour changer l’ordre des onglets de la page Facebook, c’est un simple « drag and drop ». Quand on met le curseur à la gauche du nom de l’onglet, une icône de déplacement va apparaître et il suffit d’appuyer sur le bouton de gauche de la souris et de déplacer l’élément à l’endroit désiré.

Onglets de la page Facebook

 

Sinon, il faut aussi s’assurer de mettre un bouton d’action. J’aime particulièrement « Appeler maintenant ». Les visiteurs sur mobile (environ la moitié des internautes) n’ont qu’à appuyer sur ce bouton pour vous joindre… Toutefois, il faut être sûr d’avoir quelqu’un qui va répondre. Sinon, on peut rediriger les gens sur notre site ou les inviter à nous écrire.

Bouton appeler

Facebook Live

Facebook Live est maintenant un incontournable dans une stratégie de marketing numérique. En gros, cela permet de diffuser en direct de sa page FB (ou d’un événement). Ce qui est merveilleux, c’est que c’est très facile à faire. Il suffit de passer par l’application FB de son téléphone intelligent et de prendre l’option « diffuser en direct ». Ensuite, on peut faire une vidéo qui va durer jusqu’à 90 minutes.

Pour ceux qui n’ont pas envie de lire, voici une vidéo que j’ai tournée sur le sujet.

Les avantages de Facebook Live

D’abord, l’avantage de la vidéo en direct, c’est que cela permet d’engager sa communauté, d’interagir avec des clients potentiels, de répondre à des questions.

De plus, ces vidéos sont très consultées. Selon certaines statistiques, les gens les écouteraient trois fois plus que les vidéos « normales ». C’est logique quand on sait que les gens recherchent de l’authentique sur Facebook.  Aussi, la visibilité de la vidéo est boostée par l’algorithme de Facebook et les gens qui suivent notre page reçoivent une notification pour leur dire qu’on est en direct.

De plus, la vidéo est conservée par la suite dans l’onglet vidéo, ce qui permet de la consulter de nouveau plus tard.

LA limite de Facebook Live

Il y a bien sûr quelques inconvénients, mais la principale limite, c’est qu’il n’y a qu’une prise. Toutefois, on ne contrôle pas l’environnement, il peut y arriver des imprévus, on peut bafouiller, oublier son texte. Par exemple, quelqu’un peut flusher une toilette à proximité pendant qu’on enregistre (cas vécu ici). Bref, on doit vivre avec les contraintes du direct. Pourquoi  utiliser Facebook Live?

Il y a de nombreuses utilités possibles, en voici quelques-unes :

  • Inviter les gens à venir nous visiter lors d’un événement
  • Donner les gagnants d’un concours
  • Annoncer une promotion en direct d’un événement ou d’un endroit (sur le même principe que les lives à la radio)
  • Donner une formation ou une conférence
  • Animer une session de questions et réponses
  • Donner des trucs
  • Montrer l’envers de la scène
  • Présenter une nouveauté
  • Faire une entrevue
  • Etc.

Quelques trucs pour bien réussir sur Facebook Live

  • Annoncer à l’avance pour créer un rendez-vous (au moins 24 heures à l’avance)
  • Offrir une bonne description de la présentation (le texte doit donner envie aux gens de vous entendre)
  • Répondre aux questions que vous recevez en temps réel
  • Terminer avec une invitation pour la prochaine (s’il y a lieu)

 

En fait, que vous souhaitiez vous lancer immédiatement dans l’aventure Facebook Live ou plus tard, essayez de garder ses quelques conseils en tête. Et n’oubliez pas que votre efficacité va augmenter avec l’expérience (et les erreurs, car il va y en avoir).

La cyberintimiditation revient sans cesse dans l’actualité, souvent liée à des histoires d’horreur pour les victimes. C’est pourquoi j’ai décidé d’en parler aujourd’hui.

On entend tellement souvent le mot intimidation dans les médias depuis quelques mois (années) qu’on dirait que c’est un phénomène apparu avec le 21e siècle. Pourtant, quand j’étais jeune, des rejets, il y en avait en masse. La question est donc de savoir pourquoi est-ce qu’on en parle plus maintenant que dans les années 1980 ou 1990.

On ne se le cachera pas : il y a un effet de mode. Tellement que je crois qu’on vient banaliser l’enfer que subissent certaines victimes en ramenant la moindre chicane de cours d’école en cas d’intimidation.

Une technologie omniprésence

Pour moi, la grande différence avec le siècle passé, c’est l’omniprésence d’Internet et des médias sociaux. C’est pourquoi le vrai fléau est davantage la cyberintimidation que l’intimidation proprement dite. Dans mon temps, les rejets pouvaient fuir leur situation lorsqu’ils étaient à la maison. Là, ils se réfugiaient dans un havre où personne ne pouvait les persécuter.

Maintenant, avec les médias sociaux qui nous suivent partout, il n’y a plus d’abris… à moins de couper iPod, iPad et téléphone intelligent. C’est pour ça que la cyberintimidation est aussi troublante pour les victimes : les attaques les suivent partout.

Pour contrer la cyberintimidation : l’éducation

D’où l’importance de l’éducation sur l’utilisation des médias sociaux. Je serais très mal placé pour dire que les médias sociaux et les nouvelles technologies sont le mal. Par contre, comme tout outil, c’est essentiel d’avoir une formation pour l’utiliser. Pas seulement une formation sur le savoir-faire, mais aussi (surtout) sur le savoir être. Parce que ne nous le cachons pas, plusieurs agresseurs dans les cas de cyberintimidation, ce sont des bons petits gars ou de bonnes petites filles qui se croient tout permis derrière leur clavier.

Je m’adresse aux parents ici : savez-vous ce que font vos enfants en ligne? Leur avez-vous parlé de l’importance de bien se conduire dans le monde virtuel? Avez-vous traité de cyberintimidation avec eux? Je crois que c’est essentiel de parler avec eux de leur utilisation des médias sociaux.

On voit encore trop de cas de gens qui se croient anonymes sur Internet et qui, profitant de cet anonymat, en profitent pour déverser leur fiel sur d’autres personnes. Eh bien, les gens sur lesquels vous vous défoulez, ce sont de vraies personnes avec de vrais sentiments.

Guider nos enfants

Il faut aussi parler à nos enfants des pièges de ce monde sur-connecté. Dans le temps, on pouvait faire une connerie et deux semaines plus tard, personne ne s’en souvenait. Maintenant, pour peu qu’un « ami » ait filmé la scène, la même connerie peut nous suivre pendant des années. Chacun est un paparazzi en puissance avec son téléphone intelligent qui, pratiquement, est un mini-studio de montage.

Je crois que c’est important que les parents guident leurs enfants dans l’utilisation des médias sociaux. C’est également essentiel d’être vigilant. De savoir ce que nos enfants font dans leur vie en ligne, pour s’assurer qu’ils n’en paieront pas le prix dans la vraie vie. Et de s’assurer qu’ils ne subissent ou ne font pas subir de cyberintimidation.

Médias sociaux et vie privée

Cette semaine, j’ai lu une nouvelle qui m’a fait réagir : un Suisse a été condamné pour «diffamation» pour avoir «liké» (aimé) des propos sur Facebook contre le président d’une association. Vous pouvez lire l’article en question ici! Cela m’a donné envie de vous parler du lien entre médias sociaux et vie privée.

À première vue, cela peut sembler incroyable : être condamné dans le monde « réel » pour des actions dans le monde « virtuel ». Seulement, le monde virtuel n’existe pas, sinon comme un autre moyen de communication dans le monde réel. Cela devrait être une évidence. Toutefois, chaque jour, des courageux en bobettes déversent leur fiel sur les médias sociaux en pensant profiter de l’anonymat. J’admets que ça me laisse perplexe.

Pourtant, chaque année, des gens perdent leur emploi pour des propos tenus sur Facebook ou sur d’autres médias sociaux. À Québec, on peut citer le cas de Jeff Fillion qui a perdu son micro après avoir tenu des propos inappropriés sur Twitter.

Médias sociaux et vie privée : deux exemples concrets

Médias sociaux et vie privée ne sont pas deux concepts distincts. Ou, dit plus directement, il n’y a pas de vie privée sur les médias sociaux. Plusieurs comportements ont un impact direct sur notre vie. En voici deux.

Situation numéro 1

Vous êtes en recherche d’emploi. Quand vous envoyez votre C.V., dites-vous que le premier réflexe des recruteurs sera d’aller voir vos différents comptes (particulièrement Facebook et LinkedIn). Faites le test et allez voir ce que ça donne au premier regard. Tant qu’à y être, profitez-en donc pour faire une recherche sur Google, vous pourriez être surpris de ce qui va en sortir. Si on voit principalement des photos de vous en train de faire la fête (ou, pire encore, si vous tenez des propos injurieux), ne vous questionnez pas pour savoir pourquoi vous ne recevez pas d’appels.

Situation numéro 2

Vous travaillez pour une entreprise. Vous avez un devoir de loyauté envers votre employeur… même sur les réseaux sociaux. En résumé, vous ne pouvez pas bitcher sur votre patron ou dévoiler des secrets commerciaux sur Facebook ou toute autre plateforme. Pour en apprendre plus sur le devoir de loyauté, je vous invite à lire ce texte éclairant.

Aimer est une prise de position

Revenons à notre Suisse de l’article de départ. J’en entends plusieurs dire que ce n’est qu’un Like, que ce n’est pas comme s’il avait tenu lui-même les propos. Eh bien, je ne suis pas d’accord avec eux. Aimer une page, une publication, une photo, c’est une prise de position. C’est une façon de dire « Je suis d’accord ».

Cela m’amène à deux constats. D’abord, sur le plan individuel, faites attention à ce que vous aimez, histoire que ça ne se retourne pas contre vous. Ensuite, pour ce qui est des entreprises, assurez-vous que les pages, les publications ou les photos que vous aimez ne rentrent pas en contradiction avec vos valeurs d’entreprise. Par exemple, je verrais mal une association contre la malbouffe aimer la page d’un fast-food spécialisé dans la nourriture hypercalorique. En effet, chacun de vos gestes en ligne vient bâtir l’histoire de votre entreprise. À ce titre, il importe d’être cohérent.

En terminant, je vous invite à lire cet article. Cela devrait vous redonner le sourire. En plus, c’est un excellent exemple de la dérive du concept développé dans le présent billet de blogue.