Twitter
Twitter était d’abord présenté comme un site de micro-bloging. Le défi était de passer ses messages en 140 caractères. Maintenant, on parle de 280 caractères. Le type de message demeure tout de même les mêmes : des redirections vers des articles ou des billets de blogues, des commentaires sur l’actualité, des réactions à d’autres blogues. Le flot est rapide. Les messages disparaissent rapidement du fil principal. Par contre, grâce au système de mot-clic, il est facile de retrouver un vieux message (dans la mesure où la personne qui l’a écrit à bien catégorisé son message).
Twitter vient de faire des profits lors du dernier semestre (le 4e de 2017) pour la première fois de son existence. C’est important parce que malgré 307 millions d’utilisateurs actifs par mois dans le monde, le média n’a jamais réussi à rentabiliser son potentiel. Est-ce que la tendance va s’inverser dans les prochains mois? À suivre…

Quelques particularités de Twitter

Pour bien tirer son épingle du jeu dans une stratégie de contenu, cela demande une bonne implication en temps. On peut se placer comme spécialiste dans ce domaine, mais cela demande des actions concrètes : répondre aux messages qui nous interpellent (bien sûr), mais aussi réagir aux messages qui touchent notre domaine d’activité, partager de l’information, diffuser des billets de blogue, etc. On peut prévoir 2 à 8 messages par jour!
Lors de la rédaction, il est essentiel d’utiliser les mots-clics (un à trois, idéalement deux par message). Pour créer des interactions, il est de bon ton de citer un ou des interlocuteurs. Aussi, on peut (doit) maintenant utiliser les photos et vidéos.
Pour limiter le nombre de caractère, on conseille de réduire l’URL des articles ou billets de blogue que l’on partage (avec bit.ly par exemple).
De plus, Twitter est génial dans l’événementiel : par exemple, on peut avoir un mur sur lequel sera publié les tweets en direct lors de l’événement (on le voit aussi dans le bas de l’écran de certaines émissions de télévision)
Pourquoi être sur Twitter ?
  • Améliorer son référencement (les tweets sont dans les pages de résultats de Google)
  • Augmenter le trafic vers son site
  • Développer son réseau
  • Partager son expertise
  • Faire de la veille en temps réel
  • Surveiller vos concurrents
  • Gérer votre réputation
  • Donner du punch à un événement
  • Développer des liens avec des influenceurs ou des personnalités
Mots-clics - hashtags - Lafrance Communication

Sur les médias sociaux, on parle souvent des hashtags. En français, on devrait plutôt référer aux mots-clics. Outils de recherche et éléments de communication, il est essentiel de les maîtrise dans la rédaction en ligne.

Voici la définition officielle selon l’Office québécoise de la langue française : « Ajouter un # avant un mot le transforme automatiquement en lien cliquable menant à une page de recherche contenant tous les messages ayant le même motclic. Celui-ci permet ainsi de trouver tout ce qui est lié à un sujet (#musique, #H1N1, #Egypte, #JO2010, etc.). »

Les mots-clics sont d’abord apparus sur Twitter. C’est un outil important de cette plateforme qui permet de retrouver les messages selon certaines catégories. Le concept a été importé dans la plupart des autres médias sociaux. Sur Instagram, cela s’intègre plutôt bien. Sur Facebook, c’est plus limité.

L’utilité des mots-clics

D’abord, on peut créer son propre mot-clic pour mettre tous les sujets qui touchent notre marque ou notre entreprise. Par exemple #IMFC ramène toutes les conversations qui touchent l’Impact de Montréal, une équipe fort active sur Twitter.

On peut aussi utiliser les mots-clics pour se rapporter à une cause (l’exemple marquant en ce moment est le #moiaussi), un événement (#JO2018) ou un sujet (#drone).

Enfin, les mots-clics permettent de mettre de la couleur à nos messages en mettant une dose d’humour (#lescarottesontcuites) ou de l’émotion (#triste).

Six conseils d’utilisation des mots-clics

  • Assurez-vous de respecter la forme d’écriture. Les mots-clics sont formés d’un seul mot, sans espace et sans trait d’union.
  • Limitez le nombre de mots-clics que vous utilisez dans un même message. Idéalement, ne dépassez pas 2 mots-clics par message.
  • Faites attention à votre public. Si les mots-clics sont la norme sur Twitter (et dans une moindre mesure sur Instagram), ils sont encore assez rares sur Facebook. Pourquoi? Parce que ça a un petit côté… cheap. La plupart des grandes marques ne l’utilisent pas. C’est surtout utilisé quand on touche un public jeune. Il faut dire que, contrairement à Twitter, la recherche par mot-clic n’est pas passez dans les moeurs sur Facebook.
  • Vérifiez si le mot-clic est déjà utilisé avant d’en créer un pour éviter que deux conversations s’entremêlent.
  • Soyez spécifique dans votre choix de termes. Il vaut mieux mettre deux ou trois mots ensemble que de prendre quelque chose de trop général.
  • Répétez régulièrement votre mot-clic. En effet, une des erreurs est de créer plusieurs mots-clics similaires plutôt que de répéter le même. Cela limite la recherche et diminue les chances que les gens se l’approprient.
Les liens permettent d'augmenter le trafic de votre site.

Les liens vers votre site sont une des facteurs les plus importants du référencement naturel. (Pour en savoir plus sur le référencement naturel et la différence entre SEO et SEM). Il est donc important d’y consacrer une part de son temps et énergie. Le principe de base est d’essayer d’en avoir le plus possibles… dans la mesure où ils sont de qualité.

Tous les liens sont bons : ceux internes (vers une autre partie de votre site), ceux sortants (vers d’autres sites). Et, bien sûr, ceux entrants (d’autres sites qui mènent vers votre page). C’est pourquoi il est intéressant d’échanger de la visibilité avec vos partenaires (un lien sur ta page, un sur la mienne). On va aussi ajouter son adresse sur nos médias sociaux et s’inscrire dans les bottins intéressants pour nous.

Attention toutefois : il y a quelques années, des webmestres peu scrupuleux créaient plein de sites ou de répertoires en lignes pour mettre des liens vers leur site. D’autres choisissent de payer pour se retrouver des répertoires bidons en Indes ou ailleurs. Ne le faites surtout pas. Google a depuis longtemps piégé l’astuce et se fie maintenant à la réputation des sites qui nous réfèrent. S’il y a trop de liens louches, votre positionnement va en souffrir. Un lien d’un site fiable (par exemple La Presse) va avoir plus d’influence que 100 000 de sites sans envergure. Aussi, le lien est plus fort s’il vient d’un site du même domaine d’activité.

Le Netlinking

Le Netlinking, c’est l’amélioration du positionnement et de la visibilité d’un site par l’acquisition de liens entrants. Cela peut venir de répertoires thématiques ou de banques de ressources. On peut aussi proposer des échanges de liens avec des partenaires.

Ces liens entrants, aussi appelés backlinks, doivent respecter quelques critères suivants pour êtres efficaces. Ils doivent provenir :

  • d’une page dont le contenu textuel est dans la même thématique que la page ciblée
  • d’un site qui comprend peu de liens sortants
  • d’un nom de domaine qui existe depuis plus de six mois (idéalement quelques années)
  • d’un site dont vous n’êtes pas propriétaire

De plus, le texte d’encrage du lien doit décrire ce qu’on y trouve (par exemple, au lieu d’écrire « Pour en savoir plus… », écrivez « Pour connaître les secrets du Netlinking »)

Aussi, il faut diversifier ses sources de liens entrants. On est mieux d’en avoir 50 d’autant de sites différents que 1000 d’un seul site. De plus, pour une efficacité maximale, assurez-vous d’amener un flux continue de nouveaux liens, plutôt que d’en acquérir plusieurs en même temps et de cesser de vous en occuper par la suite. Dans tous les cas, évitez d’en acheter… Google va vous pénaliser à coup sûr.

Comment acquérir des liens?

  • Faire un échange avec un partenaire (évitez les échanges massifs)
  • Le Link Baiting (ou appât à liens). C’est de créer du contenu intéressant qui sera diffusé par d’autres. Par exemple, des gens redirigeront vers votre texte de blogue via leur propre blogue ou un forum.
  • Proposer ses services de blogueurs sur d’autres sites (avec bien sûr une redirection vers le sien)
  • Faire un billet de blogue avec un expert (par exemple, interroger des spécialistes de votre domaine sur les nouveautés à venir). L’expert risque ensuite de partager le lien dans son réseau.
  • Développer un partenariat avec un influenceur dans votre domaine qui a déjà un site réputé. Un lien entrant provenant de là peut vraiment faire une différence dans votre positionnement.
Comportement des internautes

On dit souvent que les gens ne lisent pas sur le Web. Ce qui est vrai… et faux à la fois. En fait, les comportements des internautes ne sont pas les mêmes que chez les lecteurs papier.

En partant, la lecture est plus lente en ligne. On parle de 10 à 25% plus lente que pour un support papier. Quand on arrive sur un téléphone intelligent, le temps de lecture peut alors doubler. Le lecteur va donc y aller avec une lecture modulaire. Au lieu de lire chaque mot de chaque phrase, l’œil va passer en diagonale sur la page pour chercher les informations importantes. Selon Isabelle Canivet-Bourgaux (Bien rédiger pour le Web, page 225) :

  • 79% des internautes lisent toujours en diagonale
  • 16% lisent mot à mot
  • Le lecteur lit en moyenne 20 à 28% des mots sur une page
  • La page de résultat a sept secondes pour convaincre

Que faire, maintenant que l’on comprend le comportement des internautes?

Est-ce dire qu’il faut arrêter d’écrire ou diminuer les textes? Du tout! Il faut seulement tenir compte du comportement des internautes au moment de la rédaction.

On peut – et on doit – avoir une masse critique de texte (idéalement 350 mots et plus par page). Pourquoi? D’abord parce que notre premier public, c’est la personne qui fait une recherche sur Google. Cette personne a une question et elle veut une réponse. Et elle est prête à lire l’explication qui va avec. De plus, notre deuxième public, c’est Google lui-même. Et le moteur de recherche a besoin d’informations pour bien faire ce travail.

Alors comment concilier les deux concepts (qu’il faut du texte, mais que les gens ne lisent pas)? En utilisant les sous-titres et les éléments de graphisme! Si les sous-titres sont parlants, les gens vont cibler directement l’information dont ils ont besoin. De plus, ces sous-titres sont une belle occasion de mettre les mots-clés en valeur… et donc d’aider Google a mieux faire son travail!

Google

Tout le monde connaît Google. Avec sa présentation simple, Google est l’une des entreprises les plus connus dans le monde. À l’échelle mondiale, Google a 92,9% des parts de marché des moteurs de recherche. Bing suit à 2,7%. C’est donc dire que Google fait cavalier seul, ou à peu près dans son domaine. C’est pourquoi nous allons surtout nous concentrer sur cette plateforme.

Google en chiffres

  • Plus de 60 milliards de pages indexées en 2016¸
  • 20 milliards de sites explorés par jour
  • 100 milliards de requêtes traitées par mois
  • 130 langues
  • 57 000 employés
  • Chiffre d’affaires : 26,69 milliards de dollars en 2017

Google, c’est bien plus qu’un moteur de recherche. C’est : Android, Analytics, AdWords, AdSense, Gmail, Youtube, Google Maps, Picasa, etc.

Comment Google analyse mon site ?

Pour bien se positionner, il importe de savoir ce que regardent les moteurs de recherche. Ainsi, on s’assure que nos actions d’optimisation du référencement seront pertinentes.

On en a parlé, avant, le nombre de liens entrant était l’un des facteurs les plus importants. Ça a encore de l’importance, mais il est essentiel que ces liens soient pertinents, sinon votre site peut être déclassé. Nous en reparlerons dans la partie concernant les liens.

L’algorithme qui permet le classement dans Google est un peu mystérieux. Sa formule demeure secrète. Par contre, nous savons quelques éléments qui l’influencent. Cela dit, il évolue continuellement (il y a plus de 500 changements par année).

Habituellement, Google aime les sites qui…

  • Ont une certaine quantité de texte (350 mots et plus)
  • Sont rédigés en phrases courtes (moins de 15 mots)
  • Contiennent de courts paragraphes (moins de 150 mots)
  • Contiennent au moins une image (avec des balises alt)
  • Comprennent des sous-titres
  • Reprennent quelques fois le mot-clé (2 à 4% du texte)
  • Ont un temps de chargement rapide
  • S’adaptent aux différents formats mobiles
  • Sont sécurisée avec un protocole https
  • Ajoutent du contenu régulièrement
  • Ont des URL optimisés
  • Ont une méta description claire
  • Facilitent la navigation (facilité à trouver l’information, organisation logique, menu facile à trouver)

Pour ce qui est des critères offline, il faut…

  • Des liens externes (de sources sûres)
  • Une entreprise présente et active sur les médias sociaux
  • Des avis positifs sur les différentes plateformes (médias sociaux, Google mon entreprise, etc.)

Un truc : éviter de trouver des astuces pour tromper Google. Cela peut marcher à court terme, mais les évolutions se font tellement rapidement que vous pouvez être déclassés du jour au lendemain. Mieux vaut jouer dans les règles. Les résultats peuvent être long à venir, mais ça en vaut la peine.

On conseille d’indexer son site pour obliger les bots de Google à passer dessus pour l’analyser lors de sa création ou lors de changements importants. Un outil pour le faire est « Explorer comme Google ». En gros, les robots suivent les liens pour voyager dans les différentes pages et récupère le code HTML des pages identifiées. Googlebot récupère dont le code HTML de la page d’accueil pour l’envoyer à Google qui le traitera plus tard et va identifier tous les liens internes et externes. Il va ensuite cliquer sur tous les liens pour voir s’il y a des problèmes de navigation. Chaque fois qu’il arrive sur une page, il recommence le processus.

Lecture complémentaire : SEM ou SEO ?