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Les principales erreurs quand on lance un site Web.

Quand on se lance en affaires, on a souvent plein de projets et peu d’argent. Toutefois, il faut certains outils de base… dont un site Internet. C’est pourquoi il importe de faire des choix intelligents, car les conséquences vont nous suivre dans les mois et les années qui suivent. Voici certains trucs pour éviter les principales erreurs quand on lance un site Web.

1)   Opter pour les solutions gratuites pour créer un site Web

Pour moi, il s’agit d’une des principales erreurs en marketing Web. Encore cette semaine, je parlais à une jeune entrepreneure qui est au stade du prédémarrage. Elle a trouvé une solution gratuite et voulait lancer son site… quand elle s’est rendu compte que son principal concurrent a exactement le même site. En effet, un des problèmes des solutions gratuites, c’est que souvent cela donne quelque chose de trop générique qu’on peut retrouver chez d’autres entreprises.

L’autre grosse faiblesse de ses solutions, c’est les difficultés à bien référencer le site (j’y reviendrai).

Personnellement, j’ai un faible pour WordPress. Pourquoi? Parce qu’il est personnalisable, ce qui fait que chaque site a son unicité. De plus, avec Yoast SEO, on a un super outil, gratuit, pour optimiser son site Internet. Il y a sans cesse des mises à jour à une foultitude d’applications pour à peu près toutes les utilités possibles. Il est facile à prendre en main pour assurer la mise à jour. Enfin, il y a beaucoup de développeurs qui travaillent sur cette plateforme, alors vous n’êtes pas dépendant d’une personne (ce qui est le gros problème avec les solutions développées sur mesure).

2)   Ne pas avoir d’objectif avec son site

J’en ai déjà parlé sur ce blogue, mais il est essentiel d’avoir un objectif quand on a un site, un appel à l’action. Il faut amener les visiteurs à poser une action pour qu’ils se compromettent avec votre entreprise. Les internautes sont des enfants qui souffrent d’un TDAD, qui ne sont pas médicamentés et qui sont sur un rush de sucre. Traduction : leur capacité d’attention est limitée.

Il y a de fortes chances qu’ils visitent beaucoup de sites sur un même sujet. S’ils n’ont pas posé d’action concrète sur votre site (s’ils n’ont pas établi une relation avec vous), les chances qu’ils se transforment en clients sont minces.

3)   Le référencement

Un site qui ne sort pas sur Google, est un site qui ne sort pas. Autre fait vécu : un client avait un super beau site et celui qui a développé son site lui a fait payer pour son référencement. Il croyait donc que son site était optimisé pour les moteurs de recherche. Même que le spécialiste SEO de la firme lui assurait que tout était nickel. Après tout, il sortait sur la première page sur Google.

Pourtant, le client était inquiet parce qu’il ne recevait jamais de demandes de soumission par son site. Il m’en parle et je regarde : non, son site ne sort pas sur Google. Le pseudo-spécialiste passait par le compte du client pour faire ses recherches de test. En effet, il sortait alors très haut parce que le client visitait souvent son propre site. Ainsi, lorsqu’il faisait des requêtes sur le moteur de recherches, celui-ci lui donnait la réponse qu’il croyait la plus appropriée sur lui. Quand on passait en mode privé, le site sortait à la page 6.

Les deux dernières erreurs quand on lance un site Web

Cela m’amènerait à un quatrième point dans cette liste des principales erreurs quand on lance un site Web : ne faites pas confiance à n’importe qui. Par exemple, dans le cas d’une campagne Google AdWords, un client me confiait que l’entreprise qui s’en occupait pour lui faisait un suivi aux deux semaines… Deux semaines! Aussi bien dire une éternité dans le monde numérique.

Tiens et un petit cinquième pour la route : n’hésitez pas à faire affaire avec un ou une graphiste professionnel pour votre visuel. Parce que la première impression, c’est important.

Je parlais cette semaine avec un ami entrepreneur qui était tout heureux de me dire qu’il avait un nouveau site Internet. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a mis un moment à bredouiller une réponse. En gros, il avait un site « parce que ». Mauvaise réponse. Malheureusement, c’est celle de la plupart des entrepreneurs. Et c’est pour ça que la plupart des sites demeurent statiques et n’offrent pas d’appel à l’action visible.

Je veux clarifier une chose en partant. Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de site Internet. En fait, je crois encore que c’est un outil essentiel dans une stratégie numérique. Par contre, il faut savoir pourquoi on en a un. En gros, il faut déterminer l’utilité de notre site.

En 2016, on ne peut plus simplement se contenter d’avoir un dépliant publicitaire numérique qui flotte sur la toile. Il faut, dès la conception, le penser de façon à ce qu’il soit pertinent pour notre public. Eh oui, j’y reviens toujours, mais chacune de vos actions de communication en ligne doit être mise en place en tenant compte des particularités de votre clientèle. Quelles questions se pose-t-elle? En quoi notre expertise peut-elle lui être utile?  Il importe également de réfléchir en termes d’expérience utilisateur : il faut que le site soit clair, convivial, facile à utiliser. Il faut que l’information se trouve facilement.

Dans ces aspects, une bonne proportion des sites font la job comme on dit. Là où le bat blesse, c’est sur l’aspect le plus important à mon sens. Les visiteurs doivent être amenés à poser une action. Il ne faut pas seulement qu’ils soient présents sur le site pour lire le contenu (on s’entend qu’il peut y avoir quelques exceptions pour les blogues ou les portails d’information… et encore). Il est essentiel qu’ils se compromettent sur nos produits et/ou services.

L’appel à l’action

Quel est votre objectif? Amasser des adresses de courriels pour nourrir votre infolettre? Dans ce cas, mettez en place une stratégie de capture d’adresses. Offrez un article promotionnel en échange de l’adresse courriel, ajoutez un pop-up pour que les gens laissent leur adresse, placez une publicité qui explique l’intérêt de votre infolettre avec un formulaire d’inscription simple et rapide, etc.

Votre objectif est de vendre votre dernier livre? Mettez une offre irrésistible sur la page couverture. Assurez-vous que la transaction se fasse simplement à même votre site.

Vous offrez un nouveau cours, une nouvelle formation? Présentez-la clairement pour que le visiteur ne puisse pas passer à côté de l’information. Et, bien sûr, ajoutez un formulaire d’inscription ou ajoutez un bouton pour que les gens signifient leur intérêt. Le moyen a peu d’importance. Ce qui est essentiel, c’est d’amener les gens à s’engager dans le processus d’achat alors qu’ils sont intéressés. N’attendez pas qu’ils ferment leur ordinateur et qu’ils réfléchissent à la question.

Si les objectifs sont bien définis (voir mon récent article à ce sujet), l’appel à l’action sera facile à déterminer. Une astuce intéressante et de tester plusieurs formulations et visuels différents pour l’appel à l’action. Ensuite, on peut faire un suivi avec Google Analytics pour déterminer la meilleure approche.

Le principe d’appel à l’action s’applique également à vos stratégies de communication sur les médias sociaux. Si votre publicité sur Facebook accroche l’oeil du client potentiel et lui donne envie d’en savoir plus, il importe de l’amener sur une landing page. Cette dernière doit être conçue pour amener le visiteur à poser une action précise. Et il importe que celle-ci soit claire.

Le vidéo marketing est trop souvent mis de côté par les petites ou moyennes entreprises lorsque vient le temps d’établir une stratégie de communication en ligne. C’est trop coûteux. C’est trop complexe… Autant de mauvaises excuses pour se priver d’un moyen aussi puissant de générer de l’intérêt auprès de clients potentiels. En effet, avec nos tablettes et téléphones intelligents, nous avons tous entre les mains une caméra vidéo et même un studio de montage miniature. Par contre, travailler avec des professionnels (à bon coût) est parfois (souvent) une bonne chose.

Cela dit ce n’est pas seulement parce que la technique est accessible que je vous parle de vidéo marketing. En fait, si je traite de ce sujet aujourd’hui c’est surtout parce que c’est efficace. Les habitudes de consommations changent. De plus en plus de gens délaissent la télévision traditionnelle pour écouter leurs émissions en ligne. Cette tendance est d’autant plus vraie chez la jeune génération (les milléniaux). De la même façon, le pourcentage de trafic Internet qui comporte du contenu vidéo est sans cesse en hausse.

Pourquoi utiliser de la vidéo sur votre site?

1- Parce que c’est vivant, intéressant, dynamique.

2- Parce que cela permet de créer un climat de proximité. De nos jours, on vend des gens plus encore que des services. Les clients potentiels veulent savoir à qui ils ont affaire. Il y a un côté émotif qui permet de gagner la confiance des prospects.

3- Parce que c’est un excellent moyen de passer du contenu, tout en conservant l’aspect humain. On peut donner des informations plus techniques, répondre à des questions précises, offrir un mode d’emploi.

4- Parce que c’est un contenu qui se partage très bien en ligne. Vous pouvez le mettre sur votre chaîne YouTube, le diffuser sur votre page Facebook, l’intégrer à une infolettre, etc.

Trucs à retenir dans une stratégie de vidéo marketing

1- Il faut capter l’intérêt dès les premières secondes. Éviter les vidéos à rallonge. Vous n’êtes pas obligé de tout dire dans un seul message. Au contraire, cibler votre contenu en fonction de votre public et de vos objectifs de communication. Essayer d’avoir du contenu clair, précis, pertinent.

2- Il faut faire appel aux émotions, au facteur humain. Évitez de faire une publicité traditionnelle. Si le résultat final peut passer à la télévision aux heures de grandes écoutes, vous avez raté votre coup.

3- Il faut éviter de passer en mode « vente ». Le vidéo marketing ne doit pas être une opération purement commerciale. Il faut offrir un vrai contenu à valeur ajoutée et être aussi authentique que possible. Le but est de créer un sentiment de proximité avec le client potentiel. Laissez de côté le ton professionnel et adoptez une attitude plus personnelle.

4- Il faut garder son objectif en tête. La vidéo ne peut pas être qu’informative. Elle doit être une invitation au client potentiel à interagir avec votre marque. Que voulez-vous que la personne fasse ? S’inscrire à votre formation ? Acheter votre livre ? S’abonner à votre infolettre ? Après lui avoir offert du contenu intéressant, vous pouvez terminer par une proposition du type « appel à l’action ».

Un dernier conseil en terminant : assurez-vous d’avoir un scénario avant de commencer à filmer. Attention, je ne parle pas ici de tout prévoir comme dans un film (pas nécessairement du moins), mais de prévoir ce que l’on va faire, de quoi on va parler et d’assurer une certaine efficacité dans la diffusion du message.

Sur ce dossier (comme pour d’autres), je suis un cordonnier mal chaussé. En effet, pour le moment, la vidéo est assez peu présente sur mon site. Par contre, je travaille sur ce dossier et je devrais avoir du nouveau cet automne.