Deux des défis lorsqu’on assure la gestion d’une page Facebook sont de générer du contenu intéressant et d’optimiser son temps. Sans une bonne structure, il est facile de se perdre… et de gaspiller un temps précieux. Voici sept trucs qui vous aideront à optimiser vos actions sur les médias sociaux en vous permettant d’être plus efficace.

1) Aimer d’autres pages

Plusieurs personnes l’ignorent, mais il est possible d’aimer d’autres pages d’entreprise. À quoi cela sert? La principale raison, c’est que cela permet d’aller chercher du contenu facilement en partageant des publications de la page Facebook de certains partenaires. Par exemple, un atelier de mécanique automobile pourrait partager la publication de CAA Québec sur l’importance de faire une inspection avant le temps froid. Cela permet de générer du contenu pour sa page et d’optimiser son temps puisque la recherche d’information est coupée de moitié et que la manipulation pour la partager est simplifiée.

Pour être encore plus efficace, on peut commenter le lien ou y ajouter une information complémentaire. Cela donne un contenu à valeur ajoutée.

Enfin, il y a aussi un avantage collatéral : il y a de fortes chances que la page Facebook que vous aimez vous aime en retour.

Pour aimer, une page, il faut aller dans le menu à la droite de notre propre page Facebook entreprise. On y voit les statistiques sur le taux de réponse, les mentions j’aime, la portée des publications et, juste en dessous, on voit « Afficher le fil des Pages ». Il faut cliquer dessus.

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On arrive alors dans la section Fil des pages. Il y a un gros bouton vert dans le haut « Attribuer la mention J’aime à d’autres pages ». Il suffit de cliquer dessus et d’entrer le nom de la page Facebook que l’on souhaite suivre. Contrairement à une page personnelle, les publications de ces pages ne se retrouveront pas sur votre fil d’actualité d’entreprise (à moins que vous ne décidiez d’en partager le contenu). Chaque fois que vous voulez voir ce que les autres pages ont publié, vous devez retourner dans la section « Fil des pages ».

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2) Citer

Quand vous écrivez un message qui parle d’un individu ou d’une entreprise, n’hésitez pas à les citer. Il suffit de mettre un a commercial (@) devant le nom de la personne et de l’entreprise. Cela a deux effets : 1) la personne est au courant qu’elle a été cité, donc elle va être portée à réagir ou à partager le message, sur sa propre page Facebook ce qui augmente la visibilité de la publication. 2) les lecteurs vont pouvoir cliquer sur le nom et aller sur la page Facebook de l’entreprise ou sur le profil de la personne citée, ce qui lui donne de la visibilité. Bref, c’est une situation gagnant-gagnant.

3) Enregistrer les messages pertinents

Combien de fois cela vous est-il arrivé? Vous voyez un contenu intéressant, mais vous n’avez pas le temps de le partager sur votre page Facebook. Quand vous voulez le retrouver quelques heures plus tard, vous oubliez qui avait publié cela. Vous avez beau chercher dans votre fil d’actualité, vous ne parvenez pas à retrouver la publication d’origine. Eh bien, j’ai une solution à vos problèmes : enregistrer le lien.

À côté du nom de la personne qui a partagé un lien, il y a toujours un petit triangle inversé. Il suffit de cliquer dessus et on voit un menu qui permet de masquer la publication, de cesser de suivre la personne, de signaler le contenu et, c’est ce qui nous intéresse ici, d’enregistrer le lien.

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Plus tard, quand on veut y revenir, il suffit d’aller dans le menu à la gauche de la page et d’appuyer sur « Enregistré ». On a alors accès à tous les liens qu’on a enregistrés. On peut alors relire la publication à tête reposée et voir si cela vaut la peine de la partager sur notre page Facebook.

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4) Enlever l’adresse de destination

OK, ce truc-ci ne permet pas de sauver du temps… par contre il permet d’améliorer l’apparence du fil de notre page Facebook. Quand on décide de partager un lien, tout de suite après l’avoir écrit, il y a un encadré qui apparait pour réacheminer vers la page de destination. Eh bien, dès qu’elle est apparue, on peut effacer le lien. Cela donne plus belle apparence à notre publication (surtout quand il s’agit d’une adresse à rallonge).

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5) Programmer ses publications

Une façon d’optimiser son temps est de programmer ses publications. En effet, on peut se réserver une plage horaire (par exemple le lundi après-midi) pour la création de contenu pour nos médias sociaux. On prépare nos publications de la semaine en accord avec notre ligne éditoriale et on décide du moment où l’information sera diffusée.

Il faut toutefois faire attention au suivi. Il importe d’être présent pour réagir lorsque les publications seront diffusées pour éviter les ennuis. Sans comptez qu’il faut s’adapter à l’actualité. Si vous voulez annoncer une super nouvelle et que la journée prévue il y a des attentats ou une nouvelle polarisante, essayez de reporter la publication d’un jour ou deux pour qu’elle puisse obtenir plus de visibilité.

La fonction programmée n’est pas disponible sur les profils personnels, mais elle est facile à trouver sur une page professionnelle. À côté de « Publier » en dessous de notre message, il y a un triangle qui pointe vers le bas. On a alors trois options : programmer, antidater ou enregistrer le brouillon. Suffit d’appuyer sur « Programmer » et d’entrer le moment choisi et le tour est joué.

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6) Épingler des contenus

On peut décider de mettre du contenu dans le haut de notre page Facebook d’entreprise. Ainsi, tous ceux qui vont cliquer sur la page vont voir se contenu en priorité. C’est particulièrement utile pour les messages intemporels (par exemple un texte qui décrit votre entreprise) ou, au contraire, pour une promotion limitée dans le temps. On peut épingler le texte dans le haut de la page pendant la durée de la promotion et l’enlever par la suite.

Pour se faire, il suffit de cliquer sur le triangle à l’envers dans le haut de la publication et de sélectionner « Épingler en haut ». Quand on veut arrêter, on refait la même opération en choisissant « Détacher du haut ».

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7) Vidéo en direct

La vidéo en direct peut servir dans différents contextes. Lorsque vous organisez un événement, une conférence de presse ou un lancement. Ça peut également être un moyen de faire une annonce importante. Pensez aussi à la vidéo en direct sur Facebook pour dévoiler le nom du gagnent d’un concours.

Pour faire de la vidéo en direct, il faut travailler avec un appareil mobile (tablette, téléphone). Il suffit de sélectionner « Diffuser en direct » et on est immédiatement en ligne.

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Je suggère cette méthode quand on travaille dans l’événementiel et que l’aspect « instantanéité » apporte une valeur ajoutée. Par exemple, vous êtes dans un Salon et vous voulez inviter les gens à venir vous voir. Pour les informations intemporelles (conseils dans votre domaine, par exemple), je ne suggère pas cette méthode. On est mieux de faire sa vidéo sans la pression du direct (et avec la possibilité de prendre une deuxième ou une troisième prise au besoin).

Si vous intégrer ses trucs dans votre gestion quotidienne de votre page Facebook, vous devriez sauver du temps. À tout le moins, vous devriez en faire beaucoup plus et de façon plus efficace dans le même temps.

Lundi dernier, je donnais avec Sandra Gravel une formation sur les Enjeux de la qualité de la communication écrite dans le développement des affaires. Cela m’a donné l’idée de vous donner une liste de dix conseils pour améliorer votre communication écrite. Après tout, le premier contact d’un client potentiel avec votre entreprise vient souvent de l’écrit. Ainsi, votre infolettre, vos courriels, votre site Internet ou vos médias sociaux deviennent des ambassadeurs de votre marque. Assurez-vous qu’ils font du bon travail !

1- S’adapter à son public

Avant même de commencer à écrire, vous devez avoir une idée de ce que vous allez dire (ne serait-ce qu’un plan sommaire). Mais vous devez aussi savoir à qui vous vous adressez. Selon la clientèle, vous n’utiliserez pas le même ton. Par exemple, un courtier d’assurance qui vise des préretraités n’utilisera pas les mêmes stratégies qu’un autre qui propose ses produits aux jeunes couples.

2- Être clair

Dans un écrit d’affaires, ce n’est pas le temps de faire de la poésie ou des figures de style. Imaginez que vous êtes un télépathe et que vous souhaitez que l’image que vous avez dans votre tête se retrouve dans celle de votre lecteur. Utilisez un langage précis et évitez le jargon de votre domaine. Évitez de vous éparpiller : garder une ligne directrice claire.

3- Proposer un texte aéré

Personne n’a le goût de lire un gros bloc de texte. L’information est difficile à trouver et le lecteur est vite découragé. Une façon simple d’améliorer sa communication écrite est de s’assurer que la disposition du texte est attrayante. Mettez des intertitres qui permettent de savoir de quoi on parle dans cette section. Assurez-vous que vos paragraphes ne sont pas trop longs.

4- Simplifier votre écriture

Pour que le lecteur ne perde pas le fil, écrivez des phrases courtes. C’est une bonne façon d’éviter l’ambiguïté. Votre communication écrite dans un contexte d’affaires n’est pas une façon de montrer que vous êtes bons et que vous avez un vocabulaire riche. Votre objectif est de transmettre des idées. Assurez-vous qu’elles sont claires.

5- Privilégier les verbes d’action

Autant que possible, vous devez éviter la forme passive. En gros, à la forme active, le sujet pose l’action, alors qu’il la subit à la forme passive. Voici un exemple de forme passive : La conférence à laquelle j’ai assisté hier était intéressante. En mode actif, cela donnerait : J’ai assisté à une conférence intéressante hier. C’est plus court, plus précis et l’image est plus claire. De plus, il est préférable d’éviter les verbes avoir et être pour choisir des verbes d’actions qui sont plus fort.

6- Soigner son titre

Souvent, le premier contact des clients potentiels avec vos écrits sera le titre. Même si votre communication écrite est géniale, si le titre n’a pas convaincu la personne de lire, ça ne sert à rien. Le titre devient en quelque sorte l’argument marketing du texte. Encore une fois, les verbes d’action sont de mise. Une autre méthode est de poser une question. Sinon, les listes du type « 10 choses à faire à Montréal » ont toujours la cote.

7- Adapter son style au type de document

C’est une évidence pour plusieurs, mais on n’écrit pas un courriel de la même façon que l’on rédige une soumission. Il faut donc s’assurer que notre style correspond au document demandé. Il existe en ligne plusieurs exemples et gabarit selon le type de communication écrite que l’on veut réaliser. Que ce soit une soumission, un contrat, un courriel ou un document corporatif, vous pourrez trouver un modèle qui vous convient.

8- Un paragraphe, une idée

On a déjà parlé de la longueur des paragraphes. On va maintenant s’attarder au contenu. Chaque paragraphe doit contenir une grande idée. Il importe de ne pas s’éparpiller. Dès les premières lignes du paragraphe, on expose de quoi on va traiter. Les phrases suivantes permettront d’expliciter l’idée. Quand on a une autre idée, on change de paragraphe.

9- Parler de ce que l’on connaît

Une autre évidence, pourtant il s’agit d’une erreur courante. Vos écrits d’affaires servent à asseoir votre crédibilité en tant qu’entrepreneur. Assurez-vous de maîtriser votre sujet. Cela dit, il est fort possible dans un blogue de parler d’un sujet que l’on ne connaît pas en demandant l’aide de gens qui s’y connaissent davantage. Mais il importe alors d’expliquer la situation dès le départ.

10- Corriger ses fautes

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’orthographe est loin d’être le premier critère pour juger de la qualité de la communication écrite. Cela dit, il faut les éviter le plus possible. Vous pouvez vous faire corriger par quelqu’un, prendre un peu de recul avant de réviser votre texte (le lire à voix haute permet de voir les problèmes de structure) ou… utiliser Antidote. Ce n’est pas magique, mais cet outil va corriger la plupart des erreurs que vous allez faire.

Il y a bien sûr d’autres trucs et astuces, mais si vous pouvez intégrer ses grandes lignes vous noterez une amélioration appréciable de votre communication écrite.

 

Ça a pris du temps, je le sais, mais Lafrance Communication a maintenant sa chaîne sur YouTube. J’en ai déjà parlé sur ce blogue, mais une bonne stratégie de contenu passe de plus en plus par la vidéo. Faites attention, je ne dis pas que le texte n’a plus d’importance, loin de là. Je crois toutefois que pour atteindre le plein potentiel de nos efforts de communication il faut penser à un mélange intelligent de texte, de photos et… de vidéo.

Quelques conseils

Vous voulez vous lancer dans la production et la diffusion de vidéo. Voici quelques conseils pratiques avant de partager votre matériel sur Youtube ou autres canaux.

1)   Évitez de diffuser les vidéos de YouTube sur Facebook. C’est possible de le faire bien sûr. Par contre, depuis que Facebook a sa propre plateforme de diffusion de vidéo, ceux qui viennent de YouTube sont désavantagés. Il est préférable de déposer son matériel aux deux endroits pour obtenir une meilleure visibilité.

2)   Restez clair et concis. Les gens ne veulent pas écouter une vidéo trop longue. Je conseille de vous en tenir à moins de trois minutes lorsque c’est possible. Mais, peu importe la longueur, il faut capter l’attention rapidement. La capacité d’attention des gens est très courte sur les médias sociaux, alors évitez de vous égarer avec des détails inutiles.

3)   Éviter d’apprendre un texte par cœur, soyez naturel. Je le dis souvent, on ne veut pas un produit ou un service, mais bien un entrepreneur. La vidéo est une excellente façon de vous vendre, assurez-vous d’être vous-même.

4)   Partagez du contenu utile et pertinent pour vos clients potentiels. Eh oui, le conseil numéro 1 de la stratégie de contenu s’applique aussi aux vidéos. Les gens ne veulent pas regarder une publicité sur les médias sociaux.  Déjà qu’à la télévision, ils cherchent de plus en plus à les zapper. Ne donnez donc pas l’impression de faire de la publicité, ni dans le ton, ni dans le contenu.

Présentation de Lafrance Communication

Je vous laisse sur une vidéo qui présente les services de Lafrance Communication. Mon défi était de faire un tour d’horizon de l’entreprise en une minute. Bon, vous allez vous rendre compte par vous-mêmes que j’ai dépassé de quelques secondes. Dans ce contexte, ce n’est pas très grave. Par contre, je vous conseille de tenter l’expérience.

Cet exercice est utile à différents niveaux. D’abord, cela permet de clarifier son projet. Ensuite, cela peut servir dans des contextes de réseautage. Quand quelqu’un vous demande ce que vous faites dans la vie, il ne veut pas entendre votre biographie. Il faut capter son intérêt rapidement et expliquer les choses clairement pour que votre interlocuteur puisse devenir un agent de propagation. En gros, on souhaite qu’il retienne certains mots clés et qu’il puisse vous référer si quelqu’un lui parle d’un de ces sujets.

Pour voir et entendre des conseils afin d’augmenter l’efficacité de vos communications, je vous invite à visiter la chaîne Youtube de Lafrance Communication.

Il existe de nombreux outils pour créer et gérer son infolettre. L’un des plus connus, et celui que nous verrons ici, est MailChimp. Si vous êtes plus à l’aise et préférez en utiliser un autre (SendGrid ou Aweber par exemple), libre à vous. Toutefois, il est essentiel de ne pas envoyer de courriels de masse à partir de sa messagerie personnelle. C’est la meilleure façon de se retrouver sur les listes noires et d’être considéré comme un spammer.

Les avantages de MailChimp

• Gratuit jusqu’à 2000 emails par mois
• Facile d’utilisation, interface claire, mode d’utilisation étape à étape détaillé
• Des liens avec de nombreuses applications
• Plusieurs possibilités de personnalisation
• Statistiques d’ouverture et de consultation des textes

Les limitations de MailChimp

• Le site est en anglais
• Pour utiliser les fonctions d’auto-répondeur, il faut prendre l’option payante
• Il y a le logo et un texte publicitaire de MailChimp à la fin du message dans l’option gratuite
• On ne peut pas faire d’affiliation

Créer son compte

La première étape est d’aller sur le site mailchimp.com et d’appuyer sur « Log in » en haut à droite.

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Deuxième étape

Il faut remplir le formulaire d’inscription. Rien de compliqué ici : courriel, nom d’utilisateur et mot de passe.

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Troisième étape

Il faut maintenant activer votre compte. Vous allez recevoir un courriel dans votre messagerie dans les moments suivants. Il suffit d’appuyer sur « Activate Account ».

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Quatrième étape

Il faut remplir différents formulaires. On inscrit d’abord son nom et son prénom. Ensuite, on écrit le nom de l’entreprise, l’adresse du site Internet (ou, à défaut, de son compte Facebook, Twitter ou LinkedIn), son adresse, on peut créer des liens avec nos médias sociaux ou des sites de vente en ligne. Les étapes sont très simples et on est suivi pas à pas. Il est impossible de se tromper.

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Créer une campagne

À partir du panneau de contrôle, on peut créer une campagne (Create ans send a campaign), créer une liste d’abonnés (Create a list), créer des formulaires d’inscription pour votre page Facebook ou votre site Internet (Start building your audience).

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Première étape

La première chose à faire est de créer une liste d’abonnés. Ça ne sert à rien d’avoir une infolettre si personne ne la lit. Pour se faire, on appuie, sur « Create a List », puis, rendu là, on appuie encore sur « Create List » en haut à droite (voir tableau ci-dessous).

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Il faut alors remplir un formulaire pour définir les caractéristiques de la liste : nom de la liste, adresse d’envoi des messages, nom par défaut (celui de l’entreprise) et petit texte pour dire aux gens qu’ils font partie de la liste et pourquoi. Même si Mailchimp est en anglais, ce texte peut (et doit) être écrit en français si vous vous adressez à un public francophone. On peut aussi choisir la fréquence des notifications (chaque jour ou chaque fois que quelqu’un s’inscrit ou se désinscrit).

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Différentes méthodes pour ajouter des contacts

Ensuite, on peut ajouter des noms dans la liste. Il suffit d’appuyer sur « Add Subscribers ».

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On a alors différentes options pour importer nos contacts. Il est possible d’importer un fichier Excel ou CSV ou d’utiliser d’autres services comme Google Contacts, Salesforces, Highrise ou Zendesk.

Une autre méthode est d’ajouter les contacts manuellement en choisissant « Add Subscribers ». Il faut toutefois s’assurer d’avoir le consentement implicite ou explicite que la personne veut être ajoutée à la liste (pour être en accord avec la loi 59).

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Deuxième étape

Pour augmenter le nombre d’abonnés, on suggère de développer des formulaires pour inviter les gens à s’inscrire à l’infolettre. Les gens qui ont un site sur WordPress peuvent utiliser le plugin « Mailchimp pour WordPress ». Pour les autres, on peut créer un formulaire à partir du tableau de bord.

Là, il y a plusieurs options. On peut créer un formulaire en langage HTML qui sera intégré à notre site Internet (Embedded forms), créer un pop-up qui apparaît sur le site pour les inviter à s’inscrire (Subscriber pop-up) ou créer un formulaire qui pourra être utilisé sur les médias sociaux (Facebook Form). Les inscriptions générées ainsi seront gérées automatiquement par MailChimp.

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Troisième étape

Maintenant que notre liste est prête, on peut envoyer une première campagne. Dans le menu du haut, on choisi « Campaigns ».

On peut faire une campagne régulière (avec format HTML et format texte au choix du lecteur), une campagne texte seulement, une campagne A/B (donc différentes versions pour voir si les gens réagissent mieux à certains éléments, le titre par exemple) ou une campagne RSS (dont le contenu provient d’un fil RSS).

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Pour l’exemple, on va choisir une campagne régulière, mais le principe est sensiblement le même pour les autres campagnes. Personnellement, je suggère de faire une campagne A/B afin de comparer la performance de votre infolettre (en terme de taux d’ouverture par exemple) selon les différences (par exemple l’intitulé de l’infolettre).

Quatrième étape

Choisissez la liste ou le segment de liste (par exemple les nouveaux abonnés, les abonnés actifs ou, au contraire, les abonnés inactifs). Quand le choix est fait, on appuie sur « Next » dans le bas de la page à droite.

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On configure ensuite la campagne en déterminant les principaux éléments : le nom de la campagne, le sujet, l’expéditeur, l’adresse d’expédition, etc. Quand tous les champs sont remplis, on appuie sur « Next ».

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Cinquième étape

L’étape suivante concerne le design de l’infolettre. On peut choisir des modèles de base qu’on va ensuite personnaliser ou sélectionner des thèmes déjà créés. Personnellement j’opte pour la première option.

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Rendu là, on choisit les éléments que l’on veut mettre avec un système de drag and drop.

Quand le message nous convient, on appuie sur « Next ».

De là, on peut apporter différents ajustements. On peut, entre autres, ajuster le Plain Text Email.

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Quand le tout semble satisfaisant, on peut envoyer l’envoi en appuyant sur « Send » en bas à droite ou choisir de programmer l’envoi en appuyant sur « Schedule ».

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On peut alors choisir le jour et l’heure où l’infolettre sera envoyée.

Sixième étape

Maintenant que la campagne est lancée, il faut faire le suivi. En effet, il est possible de savoir qui a ouvert l’infolettre, qui a cliqué sur les liens, qui s’est désinscrit. Pour avoir accès à ses informations, il suffit d’aller dans la section Reports du panneau de contrôle (ou du menu du haut).

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Faire de la publicité sur LinkedIn est un peu plus simple que sur Facebook. Il y a moins d’étapes et moins d’options. Par contre, les possibilités de ciblages en font un outil incontournable pour les entreprises qui offrent leurs services à d’autres entreprises (le B2B).

Comment créer une publicité sur LinkedIn?

Pour publier une annonce, il faut d’abord, sélectionner « Faire de la publicité » dans la section « Solutions professionnelles ».

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On peut aussi passer par le menu situé dans « Compte et Préférences » et sélectionner « Publicité/Gérer ».

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On arrive ensuite sur la page de LinkedIn Advertising. Il faut appuyer sur « Commencer » pour la première publicité ou sur « Gérer les publicités » si on en a fait au moins une.

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On sélectionne alors « Créer une campagne » en haut à droite.

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Première étape

La première étape est de choisir le type de publicité sur LinkedIn que l’on veut faire. Essentiellement, il y a deux choix : commanditer un contenu (Sponsored Content) qui permet de mettre de l’avant une de vos publications ou faire de la publicité en texte (publicités Text Ads).

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Petite note

On peut aussi choisir trois autres types de publicité (il faut toutefois faire une demande spéciale au service de publicité de LinkedIn) : Sponsored inMail (message qui apparait dans le haut de la messagerie de la personne ciblée), Lead accelerator (on ajoute un pixel sur votre site Web, ce qui permet de créer un lien avec LinkedIn et, si on a un formulaire à remplir, les gens peuvent le faire d’un simple clic en utilisant l’information disponible sur leur profil) et Display (publicité animée). Ces trois modes sont surtout conseillés à ceux qui ont des budgets publicitaires conséquents.

Pour les besoins de l’exercice, on va faire une campagne Text Ads. Le principe est similaire pour une campagne Sponsored Content.

Deuxième étape

Il faut déterminer le nom de la campagne et la langue utilisée.

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Troisième étape

Ici, il faut choisir la destination de notre publicité sur LinkedIn. Ça peut être votre page LinkedIn, votre site Internet ou, idéalement, une landing page.

Ajouter un titre

Le choix du titre est très important dans la création d’une publicité sur LinkedIn. En effet, comme il y a peu d’éléments graphiques, le titre devient l’élément central. Celui-ci doit être d’un maximum de 25 caractères. L’objectif est de capter l’intérêt du lecteur. On peut poser une question (Voulez-vous plus d’argent dans vos poches?), offrir une promotion (30% de rabais ou Guide gratuit), ou mettre un titre qui a du punch avec des verbes d’action (Démarquez-vous de la concurrence).

Donner des arguments

Le corps du texte proprement dit. Dans une publicité sur LinkedIn, le texte est minimaliste. Il faut viser un maximum de 75 caractères. L’idéal est d’utiliser un appel à l’action : Inscrivez-vous maintenant! ou Visitez notre site pour en savoir plus.

Ajouter une image

LinkedIn n’est pas un média social d’image comme Facebook, alors l’image occupe une place miniscule dans la publicité. Il faut avoir un visuel de 50 par 50 pixels.

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Quand tout semble correct, on appuie sur « Enregistrer » dans le bas de la page à droite. On a alors accès à une image de notre publicité et on a l’option d’en créer d’autre. Si on choisi cette options, on repasse par les mêmes étapes jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Comme pour Facebook, je conseille de faire plusieurs versions de la publicité. On appuie alors sur « Suivant ».

Quatrième étape

Il faut maintenant cibler son audience. C’est dans cette section que LinkedIn trouve tout son intérêt. Ce réseau social est beaucoup plus sobre que Facebook et il y a moins de publicités visibles. Par contre, celles-ci, si la publicité sur LinkedIn est bien ciblée, elle peut avoir un impact plus grand puisqu’on s’adresse à un groupe de professionnel précis.

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De nombreuses possibilités

Les options sont nombreuses, on peut d’abord cibler géographiquement, ensuite, on peut viser des entreprises en particulier, des secteurs d’activités, des entreprises de différentes tailles, des professionnels qui occupent différents postes. On peut aussi cibler des gens selon leurs études, selon les groupes desquels ils sont membres, selon leur sexe, leur âge et leurs années d’expérience. Bref, il y a tout pour s’assurer d’être visible auprès des bonnes personnes.

Attention, dans la colonne de droit, on voit le nombre de personnes ciblés selon nos critères. Autant il importe de bien segmenter, autant il faut faire attention de ne pas trop restreindre. Idéalement, il faudrait viser un auditoire autour de 100 000 membres.

En activant l’extension de l’audience, la publicité sera aussi proposée aux personnes qui ne répondent pas exactement aux critères de ciblage, mais qui s’en approchent.

Cinquième étape

Il faut maintenant choisir son mode de paiement. On peut soit payer du clic (CPC) ou par tranche de mille impressions (CPM). Personnellement, je préfère payer pour des prospects que pour des gens qui ne font que voir la publicité, alors je suggère le CPC. On doit alors déterminer le montant maximal qu’on est prêt à payer lors de l’enchère.

Des prix plus élevés

Lors de la création de la publicité, on reçoit un indicateur sur le prix que les autres annonceurs paient pour la même clientèle. Ne faites pas le saut, les prix sont beaucoup plus élevés que sur Facebook du clic. L’enchère minimale est de 2$ et le coût moyen tourne autour de 5$. Par contre, si ce coût est plus élevé que pour Facebook, on peut prétendre que les leads engendrés sont plus qualifiés. On s’assure de parler seulement à des clients potentiels.

On choisi ensuite notre budget quotidien. Le budget minimal est de 10$.

Vous pouvez ensuite déterminer le moment de début de la campagne.

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Et voilà, vous êtes lancé.

Attention, prévoyez de frais de 6$ lors de l’activation de votre compte. Ce n’est pas grand-chose, mais quand on le voit apparaître sans y être préparé, ça peut devenir frustrant.

Sixième étape

Une fois la campagne lancée, il faut s’assurer de faire un suivi serré. Comme pour Facebook, je conseille de faire plusieurs versions de la même publicité sur LinkedIn. Cela permet de voir lesquelles sont les plus performantes et d’abandonner celles qui le sont moins.

Pour faire le suivi, il faut aller dans « Campagne Manager » dans « Gérer vos publicités ».

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On a accès à différentes données et, un peu comme dans Facebook, l’un des intérêts et de voir quelles sont les publicités qui fonctionnent le mieux. Attention, dans le tableau, on parle souvent de salaire moyen. En fait, c’est probablement une mauvaise traduction. On veut surtout faire référence aux différentes statistiques chiffrées, dont le coût par clic moyen.