développement des affaires

Je travaille en ce moment sur un projet de dîner-conférence sur le développement des affaires avec Lucie Gauthier d’Éducation succès. Le concept est simple : vous pouvez venir dîner avec nous, réseauter avec les autres entrepreneurs présents et, surtout, assister à deux conférences d’une vingtaine de minutes chacune. Les frais sont de 10$ par participant (plus le prix du dîner).

Lucie Gauthier va vous expliquer comment optimiser votre développement d’affaires avec le cold call. De mon côté, je vais vous dire comment maximiser votre visibilité sur les médias sociaux. Malgré le temps limité, je m’engage à vous donner des trucs pratiques pour être plus efficace en ligne. Les deux sujets se complètent très bien. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons décidé de travailler ensemble.

Pour le moment, nous avons deux dates de prévues : le 30 mai à Sainte-Marie et le 6 juin à Québec. S’il y a de la demande, nous pourrons offrir d’autres dîners de développement des affaires du même genre.

Nous travaillons aussi sur une formation plus complète d’une journée. L’avant-midi portera sur les médias sociaux avec moi et l’après-midi sur la vente et le cold call avec Lucie.

Pour s’inscrire

Le 30 mai 11 h 30 au restaurant La Barbaque de Sainte-Marie.

Le 6 juin 11 h 30 au Pacini Quatre-Bourgeois de Sainte-Foy.

Plus que deux places de disponibles dans Robert-Cliche

Il ne reste que deux place pour la formation sur six mois en marketing web en collaboration avec le CLD Robert-Cliche. La formation en stratégie Web qui devait commencer aujourd’hui à Saint-Joseph-de-Beauce a été remise d’une semaine. Le programme va donc commencer le 1er juin. Cela s’adresse à toutes les entreprises de la MRC de Robert-Cliche. Le plus beau dans tout cela? Emploi Québec paie la moitié des frais de formation. Pour plus de détails, suivez le lien.

infolettre efficace

Beaucoup d’entreprises choisissent de miser sur leur infolettre dans leur stratégie de contenu. Et c’est une excellente chose. J’ai déjà parlé de l’intérêt de ce moyen de communication qui permet de créer un lien privilégié avec son public. Toutefois, il est important de bien faire les choses pour obtenir une infolettre efficace. Ce moyen peut vite devenir agaçante si la fréquence est trop élevée ou si le contenu ressemble plus à de la vente sous pression. Regardons ensemble quelques-unes des questions qu’on me pose le plus souvent sur le sujet.

À quel moment envoyer son infolettre?

Voilà une des questions les plus courantes. Dans l’absolu, chaque entreprise (et chaque domaine) a ses particularités. Pour avoir VOTRE réponse, je vous invite à suivre vos statistiques pour mieux connaître votre public. Toutefois, pour quelqu’un qui veut se lancer dans le domaine, prenons les données à notre disposition.

Mailchimp, l’un des joueurs les plus importants dans l’envoi de courriels de masse, partage certaines statistiques avec nous. On remarque pour commencer que les gens ont tendance à ouvrir leurs courriels entre 8 h et midi.

infolettre

Les gens sont aussi plus réceptifs les jours de semaines, particulièrement les mardis et jeudis. Je le répète, ça ne veut pas dire que ces données s’appliquent à votre situation, mais disons que si j’avais à lancer une infolettre demain, je miserais sur le mardi ou le jeudi 8 h.

infolettre efficace

À quelle fréquence envoyer son infolettre?

Ah! La grande question. Ici, je ne me référerai pas à des statistiques. Je vais plutôt vous expliquer les grands principes et à vous de voir comment cela s’intègre dans votre réalité. Les gens sont saturés de courriels, il importe donc de ne pas être associé à des pourriels ou autres nuisances informatiques. Ainsi, il faut éviter d’inonder sa clientèle. D’un autre côté, il faut une certaine fréquence pour entrer dans la tête des gens et créer un lien. Je dirais que le minimum pour avoir une infolettre efficace est d’un envoi par mois.

Le maximum? Ici, c’est plus hasardeux de donner une réponse absolue. Pour la plupart des entreprises, je conseille de ne pas dépasser un envoi par semaine. Par contre, certains contenus informatifs et pertinents peuvent être envoyés jusqu’à une fois par jour sans importuner qui que ce soit. Je dirais que cela va ici avec la pertinence de votre contenu pour votre public. Une chose est sûr, le réflexe qu’ont certaines entreprises d’inonder les clients d’offres promotionnelles n’est pas la meilleure voix.

Mais bon, entre une fois par semaine et une fois par mois, il y a une marge. Pour voir où vous vous situez, demandez-vous quel rythme vous pouvez soutenir sur une longue période. Parce que, oui, la régularité est importante. Vous êtes mieux d’envoyer une infolettre efficace par mois que d’en envoyer mal ficelées. Autre cas à problème : envoyer une infolettre par semaine pendant une période, puis décliner au fil des semaines jusqu’à tomber par une aux trois mois.

En termes statistiques, qu’est-ce qu’une infolettre efficace?

Encore une fois d’une entreprise à une autre, d’un marché à un autre, ces données peuvent varier. Toutefois comme Mailchimp partage volontiers ses informations avec nous, pourquoi ne pas en profiter? On découvre que selon le type d’industrie le taux d’ouverture des courriels tourne entre 20% et 30%. Quant au taux de clic, il va de 1 à 5%. Ainsi, si vous avez un taux d’ouverture supérieur à 40% et un taux de clic autour de 10%, on peut dire que votre infolettre est performante.

infolettre efficace

Trucs pour développer une infolettre efficace?

  • Il importe de soigner son titre. J’en parle dans cet article. Petit truc, la plupart des gestionnaires de courriels comme Mailchimp permettent de faire des tests A/B. Profitez-en pour essayer des choses et voir à quel type de titre votre public répond le mieux.
  • Un bon contenu est la base d’une infolettre efficace. Votre public cible doit trouver le contenu pertinent et avoir envie de le lire. Développez une ligne éditoriale et un plan de contenu pour savoir de quoi vous allez parler. Essayez de répondre aux questions que se posent vos clients. Ici aussi, vous pouvez faire deux versions avec un test A/B et voir quel type de contenu apporte les meilleurs résultats.
  • Pensez à la présentation de votre infolettre. Le contenu doit être clair et surtout s’adapter aux différents formats de lecture. N’oubliez pas que la moitié de vos lecteurs vont aborder vos textes avec une tablette ou un téléphone intelligent.
  • Segmentez votre liste. C’est surtout important lorsque vous avez une grande liste. Vous devez les séparer selon certains critères (pays, champs d’intérêt, activité professionnelle, etc.) afin d’adapter votre contenu.
  • Assurez-vous d’avoir des liens vers votre site Web ou votre blogue. Selon Mailchimps, les infolettres qui ont plus de liens entraînent une plus grande activité. De plus, vous pouvez ramener les gens à une landing page pour les convertir en client.
  • Faites un suivi rigoureux. Assurez-vous de voir les résultats. Si votre taux de clics ou d’ouverture est plus bas sur un message, essayez de comprendre pourquoi. S’il y a eu plusieurs désabonnements en même temps, tirez-en une leçon. Également, faites le ménage des mauvaises adresses. Bref, faites une gestion régulière.

Avoir une infolettre efficace demande de l’effort. Toutefois, le retour sur l’investissement en vaut la peine si le travail est bien fait.

Si vous voulez des trucs adaptés à votre situation ou si vous avez besoin d’aide pour gérer votre infolettre, n’hésitez pas à me contacter.

Médias sociaux

Plusieurs entrepreneurs hésitent à se lancer dans le marketing sur les médias sociaux. Souvent, parce qu’ils ignorent où placer leur énergie. À la base de toute bonne stratégie de contenu, il y a le choix des médias qui serviront de courroie de transmission. Avant de faire ce choix, vous devez savoir quels sont vos objectifs et, surtout, qui est votre clientèle cible. Car, non, tous les médias sociaux ne s’équivalent pas.

Connaître son public

Selon la clientèle visée un ou plusieurs médias sociaux vont s’imposer dans votre stratégie. On peut accéder assez facilement aux statiques qui décrivent le profil des utilisateurs de chaque plateforme. Au Québec, le CEFRIO s’intéresse à la question et dresse un rapport chaque année.

Quand je cite des statistiques dans cet article, je me suis d’ailleurs basé sur l’étude Les médias sociaux : plus présents dans le processus d’achat des Québécois. Il y a d’ailleurs un tableau qui montre visuellement un portrait de la situation.

Deux médias survolent la mêlée. Il s’agit de Facebook (utilisé par 85,7% des utilisateurs des médias sociaux) et de Youtube (78,9%). Suivent ensuite Google+, LinkedIn, Twitter et Pinterest. Toutefois, la quantité de personnes présentes sur une plateforme ne devrait pas être votre principal critère. Après tout, il est préférable de cibler 500 personnes de notre public cible que 1000 qui n’en font pas partie.

Facebook et Youtube sont aussi fréquentés plus assidûment. Parmi les utilisateurs des médias sociaux, 78,8 % visitent Facebook quotidiennement ou hebdomadairement et 59,5 % en font autant pour YouTube. En comparaison, 29,4% des adultes visitent Google+ sur une base hebdomadaire contre 13,8% pour LinkedIn, 7,6% pour Twitter et 7,8% pour Pinterest.

Facebook

Facebook ratisse très large. Toutefois, on constate que la grande majorité des internautes de 18 à 44 ans sont sur cette plateforme (92,2%) et qu’on y trouve aussi une forte concentration de femme (90,1%). C’est le média social par excellence pour s’adresse au grand public. Les entreprises qui vont y connaître le plus de succès sont celles qui offrent des produits liés à une passion ou les commerces de proximité qui seront capables d’engager les gens de leur région. Pour obtenir du succès sur cette plateforme, il est nécessaire d’être présent. On parle d’un minimum d’une publication par semaine et on essaie de ne pas dépasser une par jour. L’idéal est entre 2 et 5 publications par semaine.

YouTube

La clientèle est plus jeune – on retrouve une forte concentration chez les 18 à 34 ans – et les hommes sont plus présents que les femmes sur ce réseau. YouTube est aussi très populaire dans les foyers où il y a au moins un enfant. YouTube est le site le plus consulté pour voir des vidéos. D’ailleurs, de nombreux utilisateurs le font depuis un mobile. C’est un média grand public, mais pour s’y démarquer, il faut créer du contenu vivant qui ne ressemble pas à une publicité traditionnelle. YouTube est un des sites les plus visités au monde et il est souvent utilisé comme moteur de recherche pour trouver des vidéos sur un sujet ou un autre. Une entreprise pourrait décider de faire des manuels d’instruction sous forme de vidéo et de les mettre sur cette plateforme.

Google +

Ce média n’a pas levé autant qu’on ne s’y attendait lorsqu’il est sorti en grande pompe. Je me souviens qu’à l’époque plusieurs prévoyaient qu’il allait prendre le marché de Facebook… Au Québec, on se rend compte que ceux qui l’ont adopté sont plus nombreux dans la région de Montréal. Les Francophones ont assez peu adhéré à cette plateforme. L’intérêt de ce média passe surtout par les groupes (s’il y en a un ou plusieurs qui touchent à votre champ d’activité). Malgré tout, je conseille de se créer un profil d’entreprise… ne serait-ce que pour aider le référencement de sa page Internet.

LinkedIn

LinkedIn n’est pas aussi populaire que d’autres réseaux, mais sa clientèle est drôlement intéressante puisqu’il s’agit de professionnels. D’ailleurs, on remarque que la clientèle est souvent instruite (38,7% des diplômés universitaires sont sur cette plateforme contrairement à 22,7% de la population générale) et à l’aise financièrement (revenu familial de 80 000$ et plus). Aussi, on y retrouve plus d’hommes que de femmes.  C’est la plateforme par excellence pour les entreprises qui s’adressent à d’autres entreprises. C’est aussi un excellent cadre pour faire du recrutement.

Twitter

Les gazouillis peinent à s’intégrer aux mœurs des Québécois. Dans d’autres régions du monde, ce média social a plus de succès. Dans la région de Montréal, il y a un peu plus d’adeptes et on remarque qu’en général ses utilisateurs sont instruits.  Avant d’attaquer un autre marché, vérifiez la situation là-bas. Ce média est surtout recommandé chez ceux qui ont beaucoup de nouvelles à annoncer ou encore pour les entreprises qui touchent à certains domaines plus prisés sur Twitter : la technologie et les communications par exemple.

Ce média peut aussi être utilisé pour vous positionner comme acteur important de votre domaine d’activités en prenant position sur des sujets d’intérêt dans votre domaine. Pour se démarquer sur Twitter, il faut être très actif, car la durée de vie d’une publication est extrêmement courte. Un des intérêts de Twitter est de permettre d’entrer directement en contact avec des influenceurs qui ne font pas partie de notre réseau.

Pinterest

C’est un must pour les entreprises qui offrent des produits plus visuels (particulièrement dans le domaine des arts ou de la mode). Je le conseille particulièrement à celles qui s’adressent aux femmes. En effet, ce média social est populaire chez celles-ci. Pinterest est particulièrement efficace si jumelé à une boutique en ligne.

Instagram et Snapchat

Ces médias sociaux ont du succès auprès d’une clientèle plus jeune. Cela dit, c’est de moins en moins vrai à mesure qu’ils deviennent plus « mainstream ». Ces médias sont surtout intéressants pour les entreprises qui ont un visuel léché et qui ont des histoires (visuelles) à raconter. Par exemple, des entreprises qui sont souvent sur la route ou qui organisent des activités.

Il y a bien sûr plusieurs autres plateformes. Vous pouvez aussi décider d’articuler votre stratégie de contenu autour de votre infolettre ou de votre blogue. L’essentiel est de retenir qu’il importe de choisir le bon média pour atteindre la bonne cible.

 

boutique en ligne

Dans la tête de certains, la boutique en ligne est un aller simple vers le succès. Et, en effet, l’idée est enthousiasmante : à partir d’un magasin virtuel, vous pouvez vendre au monde entier. Toutefois, la réalité est rarement aussi simple. Nous verrons ici les avantages et inconvénients de cette méthode ainsi que les points importants dont il faut tenir compte.

Les avantages de la boutique en ligne

  • Ouvert 24 h par jour
  • Vous pouvez offrir vos produits au monde entier
  • Vous n’avez pas à conserver d’inventaire important
  • Pas de frais de location ou d’aménagement locatif
  • Pas besoin d’avoir des employés à temps plein pour répondre aux clients

Les contraintes des boutiques en ligne

  • La concurrence est mondiale (et féroce) : pensez Amazon, Ebay, etc.
  • Les clients ont tendance à comparer les prix, donc soit vous baissez les vôtres (marge de profit plus faible), soit vous vous trouvez une niche.
  • Besoins logistiques importants pour assurer un traitement des commandes irréprochables : livraison, suivi, service après-vente, garantie
  • Les pirates informatiques et possibles bris de sécurité : il faut assurer la sécurité des paiements en ligne et trouver un service de paiement sécurisé simple d’utilisation pour les clients.

Les questions à se poser

Comment vais-je faire connaître ma boutique ?

Il ne faut surtout pas croire que d’avoir une boutique est suffisant. Dans les premiers temps, vous devrez consacrer beaucoup de temps à la promotion. Il faut prévoir un budget pour faire connaître votre boutique (publicité en ligne, Google AdWords ou sur les médias sociaux). Parlez-en sur vos médias sociaux. Approchez des influenceurs dans votre domaine ou des médias pour qu’ils testent vos produits. Assurez-vous que la page est bien référencée. Bref, faites en sortes que votre clientèle connaisse l’existence de votre boutique.

Comment vais-je m’assurer que ma boutique reste à jour ?

Vous devez prévoir du temps pour gérer votre site. Votre inventaire doit demeurer à jour pour éviter des situations frustrantes où un client cherche un produit que vous avez… mais qui n’est pas présenté dans la boutique en ligne.

Quel type de plate-forme choisir ?

Allez-vous développer votre propre plateforme avec une firme de communication ou choisir un CRM déjà développé auquel vous ajouterez les modules qu’il vous faut (par exemple WordPress) ? Il y a aussi des solutions hébergées clé en main comme Votresite.ca. Peu importe votre choix, il n’y a pas de solutions miracle. Vous devez choisir la méthode qui convient le mieux à vos besoins… et votre budget. De toute façon, aucune plate-forme n’est parfaite. Vos besoins vont évoluer parce que la technologie s’améliore sans cesse, mais aussi parce que vous allez mieux cerner vos clients avec le temps.

Comment allez-vous présenter vos produits ?

La qualité de vos photos va avoir un grand impact sur l’intention d’achat des gens. Vous pouvez demander les services d’un photographe professionnel ou encore vous doter d’outils pour assurer une belle qualité d’image (fonds blanc, éclairage adéquat, appareil de qualité, trépied, etc.). Il faut aussi penser à des textes d’accompagnement pour s’assurer que chaque produit est bien référencé, mais surtout pour intéresser l’acheteur potentiel.

Cela dit, si vous avez un produit qui se prête bien à la vente sur le Web, une boutique en ligne peut être un outil efficace dans votre stratégie de vente. Assurez-vous seulement de penser à tout ce qui entoure la boutique. J’ai connu un client qui avait tout misé sur son site transactionnel, sans se garder de budget pour le faire connaître…