LinkedIn regroupe 450 millions d’utilisateurs dans le monde selon les chiffres de 2016. Toutefois, environ le quart d’entre eux sont actifs tous les mois. On parlerait plutôt de 106 millions de réels utilisateurs, ce qui n’est quand même pas si mal.

Au Québec, LinkedIn est le quatrième média social le plus utilisé, alors que 16,5 % de la population adulte l’utilise. C’est loin derrière Facebook (62,4 %) et YouTube (57,4 %).  Par contre, dans une perspective de B2B, c’est un marché nettement plus intéressant puisqu’on s’y adresse à des professionnels et non à Monsieur Tout-le-Monde. D’ailleurs, on remarque que le pourcentage d’utilisateurs est plus élevé chez les diplômés universitaires et les gens dont le revenu familial est de 80 000 $ et plus.  À noter que la clientèle est majoritairement masculine.

Les bases d’un profil gagnant

Maintenant que la question de la pertinence de LinkedIn est (en partie) réglée, parlons des caractéristiques d’un bon profil. Car ce n’est pas tout d’être sur un média social, il faut aussi s’y démarquer.

Il faut garder en tête que le but du profil est de capter l’attention pour que des gens vous contactent (ou du moins, pour qu’ils soient intéressés à vous parler quand vous les contactez). N’oubliez pas que votre profil LinkedIn est TRÈS bien référencé. Ce n’est pas impossible qu’un client potentiel, un futur partenaire ou un employeur qui fait une recherche sur vous tombe sur cette page. Assurez-vous qu’elle dégage la bonne vibration. Gardez aussi en tête qu’il s’agit d’un réseau professionnel. Portez la même attention aux détails que lorsque vous vous présentez à un rendez-vous d’affaires.

  1. Assurez-vous d’avoir une photo professionnelle

Vous n’êtes pas sur Facebook ou dans votre salon. La photo doit être représentative des services que vous offrez. Idéalement, l’image doit inspirer confiance. Sur le plan technique, le format est de 450 par 450 pixels. À noter que l’idéal est d’utiliser la même photo sur l’ensemble de vos réseaux sociaux professionnels. Cela permet d’établir votre image.

  1. Profitez de l’en-tête du profil pour vous vendre

Dans la section « titre », sous votre nom, vous avez 120 caractères pour dire ce que vous faites. C’est l’endroit où les chercheurs d’emploi écrivent souvent « À la recherche de nouveaux défis ». Vous pouvez aller plus loin que votre seul titre et inscrire des informations pertinentes et vendeuses. Utilisez les mots-clés importants dans votre domaine pour mettre en valeur vos compétences.

  1. Personnalisez votre adresse de profil

De base, quand vous créez un profil, vous allez avoir une adresse à rallonge pleine de chiffres. Comme pour Facebook, on peut demander de simplifier le profil. Cela donne un côté plus professionnel.

  1. Dressez un portrait vivant dans le résumé

Vous avez 2000 caractères pour vous vendre dans la section « résumée ». Mettez de l’avant vos produits, vos services, vos qualités, vos compétences. Assurez-vous que les mots-clés principaux sont utilisés pour toucher vos cibles (employeurs, recruteurs ou clients potentiels, selon votre objectif. Utilisez des verbes d’action, soyez en mode « vente ».

Une bonne méthode est d’inviter les gens à vous contacter à la fin de la présentation. Par exemple, en donnant votre courriel ou votre numéro de téléphone.

  1. Mettez vos compétences en action

Avec la section « médias », on peut mettre des liens vers des documents, des sites, des vidéos. C’est une bonne façon de montrer votre compétence à travers des témoignages ou des réalisations.

  1. Insufflez de la vie à vos expériences professionnelles

Ne voyez pas cette section comme un C.V. en ligne. Mettez de l’avant vos réalisations, votre savoir-faire. Essayez de donner des exemples concrets. Il est essentiel de bien détailler chacun des postes que vous avez occupés.

Aussi, n’oubliez pas de mettre votre parcours académique et, surtout, vos expériences de bénévolat. Pour plusieurs recruteurs ou partenaires, c’est une information importante puisque ça en dit beaucoup sur votre personnalité.

  1. Exposez vos compétences

Dans la section compétence, ne soyez pas gêné et montrez tous les domaines dans lesquels vous excellez. Vous pouvez organiser les compétences dans l’ordre que vous désirez en les déplaçant avec la souris. Au fil du temps, des gens vont recommander l’une ou l’autre de vos compétences. C’est une très belle carte de visite.

  1. N’hésitez pas à demander des recommandations

Ne soyez pas gêné de demander à un client, un employeur ou un partenaire de faire une recommandation écrite sur votre site. Cela donne beaucoup de crédibilité à votre profil. Quand vous en avez plusieurs, vous pouvez même déterminer lesquelles seront publiées sur votre profil.

  1. Servez-vous des publications pour rediriger vers votre site

Si vous avez un blogue, cette section permet de rediriger vers certains articles. Cela va aider le référencement dudit article sur les médias sociaux et va ajouter à votre visibilité.

Évitez de crier sur les toits chacun de vos changements

Si vous comptez améliorer votre profil en le travaillant en profondeur, je vous suggère de désactiver la diffusion de votre activité. Cela va faire en sorte que les membres de votre réseau ne seront pas averties de chacun des microchangements que vous allez apporter. Cela peut rapidement devenir ennuyant pour les gens (ou cela peut mettre la puce à l’oreille de votre employeur si vous êtes très actifs sur LinkedIn alors que vous êtes toujours chez lui).

Il suffit d’aller sur votre photo (en haut à droite de la page d’accueil) et de sélectionner « Préférences et confidentialité ».

Ensuite, allez dans Confidentialité (en haut) et cliquez sur « Partagez les modifications du profil ». Il suffit alors d’appuyer sur le bouton pour que ça passe de « Non » à « Oui ».

Quand vous avez terminé. Vous refaites le processus pour recommencer à partager les modifications. Cela permet, entre autres, aux membres de votre réseau de le savoir quand vous faites une recommandation.

Le mot de la fin

Bien sûr, la clé du succès c’est d’être actif sur le réseau : de rejoindre des groupes, de publier des messages, d’intervenir sur les publications des autres, etc. Mais nous en reparlerons dans les prochaines semaines lorsque nous traiterons de l’art de se créer un réseau, de la prospection sur LinkedIn, du recrutement ou de l’art d’utiliser les groupes.

Même si LinkedIn a apporté des améliorations à son interface au cours des derniers mois pour en simplifier l’usage, il n’est toujours pas possible de programmer du contenu sur LinkedIn. À mon sens, il s’agit d’un des gros désavantages de cette plateforme par rapport à Facebook. En effet, sur la page entreprise de Facebook, il est aisé de programmer ses publications pour qu’elles paraissent au moment jugé opportun (voyez comment faire dans cet article).

En effet, l’interface de publication de LinkedIn est très simple. C’est surtout le cas sur la page d’entreprise où on ne peut que publier un court message (texte, lien et photo). À partir de son profil personnel, on peut aussi publier un article plus long (nous y reviendrons une autre fois).

Des outils externes

Est-ce dire que c’est impossible de programmer du contenu sur LinkedIn ? Bien sûr que non. Il est possible d’utiliser des applications externes qui vont permettre de gérer les publications (en plus d’avoir accès à différents outils de mesure).

Certains de ces outils sont payants. Nous n’en parlerons pas ici. Pour vos besoins personnels (votre compte LinkedIn, Google + et Twitter ainsi que votre page Facebook par exemple), le service gratuit de Hootsuite ou de Buffer sera amplement suffisant. J’ai une préférence pour Hootsuite, mais vous pouvez très bien utiliser Buffer avec des résultats similaires. Ce n’est pas plus compliqué.

Si vous devez gérer de nombreux compte de différentes entreprises, alors les outils payants deviendront vite essentiels.

Comment utiliser Hootsuite

La version gratuite ne donne pas accès à toutes les fonctionnalités, mais vous en avez assez pour vous amuser. Vous pouvez aisément programmer vos publications que ce soit sur votre compte personnel, sur vos pages d’entreprises ou même dans vos groupes. De plus, Hootsuite prend en charge la plupart des autres médias sociaux (dont Google +, Twitter et Facebook). Dans la version gratuite, vous pouvez vous connecter à trois comptes. Bref, vous pouvez tout gérer au même endroit.

Pour programmer vos publications, vous devez :

1)   Créer un compte sur Hootsuite et choisissez le forfait gratuit pour les particuliers

 

2)   Ensuite, vous pouvez choisir une icône pour lier des comptes ou passer par le tableau de bord (assurez-vous de choisir les bons comptes à ajouter, car vous avez une limite de trois)

3)   Allez dans « composez un message ». Écrivez votre texte, ajoutez un lien ou une photo selon vos besoins. Ensuite, sélectionnez la page, le profil ou le groupe où vous voulez publier (dans le menu à gauche du texte).

4)   Cliquez ensuite sur « Programmer ». Il s’agit d’une icône en forme de calendrier qui se trouve sous le corps du message.

5)   Choisissez le moment où vous souhaitez que votre message soit diffusé.

Pourquoi programmer du contenu sur LinkedIn ?

Je ne dis pas qu’il faut tout programmer. Au contraire, les médias sociaux demandent de la souplesse et de l’instantanéité. Par contre, la programmation d’une partie de son contenu permet d’optimiser son temps. Par exemple, on peut se garder un moment chaque semaine pour la création de nouveau contenu et il est aisé de choisir le meilleur moment pour le diffuser.

Vous êtes sur LinkedIn, comme bien des professionnels. Mais savez-vous vraiment ce que vous pouvez faire sur cette plateforme ? J’offre une formation sur LinkedIn le 7 mars à Lac-Mégantic et le 14 mars au Cégep de Saint-Georges. Le nom de la formation est « Utiliser LinkedIn dans un contexte d’affaires ».

Cette formation est offerte en partenariat avec le service de formation continue du Cégep et elle est financée par Emploi-Québec. On ne demande que 10 $ + taxes par étudiant. Vous en conviendrez, il s’agit d’une somme symbolique pour une formation de six heures.

Pourquoi une formation sur LinkedIn?

LinkedIn est une plateforme exceptionnelle pour réseauter, découvrir de nouveaux clients ou développer des relations d’affaires. Toutefois, même si l’interface s’est simplifiée, son utilisation n’est pas aisée. Le but de la formation est de permettre aux participants de se servir de LinkedIn comme levier pour leur développement d’affaires. En fait, nous allons voir différentes stratégies pour augmenter sa productivité. J’estime que ce média social est un must pour toutes les entreprises qui offrent des produits ou des services à d’autres entreprises (le B2B ou business to business).

Les sujets traités

Lors de cette formation, vous apprendre comment…

  • optimiser votreprofil
  • créer une page d’entreprise
  • faire de la publicité avec LinkedIn Ads
  • faire de la prospection ou du recrutement
  • vous servir des groupes pour faire du réseautage

Quelques trucs pour obtenir plus de résultats sur LinkedIn

La première chose qu’il faut comprendre, c’est que LinkedIn est un réseau professionnel. Lorsque les gens y sont, ils sont en mode travail, affaires, emploi. Parlez donc le même langage qu’eux.

Ensuite, je vous rappelle que a publicité sur ce réseau est vraiment bien conçue pour les entreprises qui font du B2B. Avec les possibilités de ciblage, on peut s’adresser directement à des prospects intéressants.

C’est aussi un excellent réseau pour développer sa liste de contacts (et donc de prospects). On peut facilement trouver et cibler des gens intéressants.

Un aspect négligé de LinkedIn, c’est les groupes de discussions sur différents sujets. Il s’agit d’une belle vitrine pour s’établir comme un spécialiste dans son domaine.

Enfin, LinkedIn est un super vivier pour dénicher des employés, des partenaires et des fournisseurs.

Pour s’inscrire ou obtenir de plus amples informations

 

Vous avez décidé d’ajouter une infolettre à votre stratégie de contenu? Bonne décision. Je sais, cela demande du temps et de l’effort, surtout au début. Mais il ne faut surtout pas abandonner. En effet, vos abonnés sont des clients potentiels ciblés et engagés. Si vous jouez bien vos cartes, ils vont générer un retour sur l’investissement intéressant.

Le premier point qu’il faut comprendre c’est que de créer une infolettre pour 10 ou pour 1000 personnes ne demande pas plus de temps. Aussi bien toucher le plus grand nombre possible. C’est pourquoi, dans un premier temps, construire une liste d’abonnés devrait être votre priorité. Cela va générer du trafic sur votre site et, surtout, cela va vous permettre de créer un lien avec des clients potentiels.

Les prérequis

La base pour augmenter votre nombre d’abonnés est de s’assurer de ne pas perdre de gens en court de route. Pour cela, il faut s’assurer d’offrir un contenu de qualité. J’y reviens encore, mais il est essentiel d’avoir un plan de contenu, de savoir de quoi on va parler et pourquoi. Ensuite, il importe de suivre ses statistiques pour savoir quand les gens se désabonnent. À partir de là, il importe de comprendre ce qui s’est passé (est-ce que le problème vient du titre, du type de message, de la fréquence, etc.) Autre aspect essentiel : il faut assurer une certaine régularité. Moins d’une fois par mois, on peut difficilement créer une habitude. Par contre, à plusieurs fois par semaine, cela peut devenir intrusif pour les lecteurs.

Rendre le concept positif

Je sais que le terme infolettre peut faire peur. On a tous l’image d’une circulaire en ligne qui vient envahir notre boîte de réception. Il importe donc de ne pas vendre son infolettre comme une infolettre. Je ne dis pas de mentir, mais plutôt de décrire ce que c’est. Dans mon cas, ce sont des trucs pour améliorer vos communications que vous recevez chaque semaine. Cela dit, il importe de faire des tests A/B avec deux formulations différentes pour voir laquelle est la plus efficace. Dans certains cas, on peut avoir des surprises. Pour un de mes amis écrivains, la meilleure formule était : « Abonnez-vous à mon infolettre ». Comme quoi il n’y a aucune règle absolue dans le Web.

Cela dit, il n’est jamais mauvais de vendre les avantages de son infolettre. Sur la page d’inscription, prenez donc la peine de les mettre de l’avant. Et, pendant qu’on y est, assurez-vous que votre formulaire d’inscription est simple. S’il est le moindrement compliqué, vous allez perdre bien des abonnés potentiels.

Dix trucs pour générer des abonnements à son infolettre

1)   N’hésitez pas à demander l’adresse courriel de vos clients

Cette stratégie s’applique si vous avez un commerce. Lorsque le client arrive à la caisse, vous pouvez lui demander son adresse. Attention, ne soyez pas agressant et prenez le temps d’expliquer en quoi consiste l’infolettre et de dites à quoi l’abonné peut s’attendre. Par exemple : un magasin de souliers de course pourrait dire vous allez recevoir un message par semaine qui parle de la course à pied au Québec.

2)   Quand vous participez à un événement public, faites le plein de courriels

Traînez une feuille de consentement lors de vos activités publiques pour amasser les courriels des gens présents. Par exemple : vous présentez une conférence ou une formation. À la fin de l’activité, faites passer la feuille aux gens présents ou demandez-leur de passer signer la feuille pour avoir plus d’informations sur le sujet avec des messages réguliers. Bien sûr, cet engagement doit être tenu.

3)   Ajoutez vos clients et vos partenaires d’affaires à votre infolettre

Ici, à utiliser avec précaution. Idéalement, je conseille de demander la permission avant, même si, selon la loi, vous avez le droit de le faire.

4)   Utilisez les médias sociaux pour faire la promotion de votre infolettre

En effet, même si les gens vous suivent déjà sur votre page Facebook, ils ne sont pas nécessairement abonnés à votre infolettre. Expliquez-en les avantages et mettez un lien qui redirige vers votre page d’inscription à l’occasion.

5)   Intégrez une case d’abonnement à la fin de vos formulaires Web

Exemple : vous avez une boutique en ligne. Lorsque le client remplit le formulaire d’achat, vous pouvez ajouter une case pour l’abonnement à l’infolettre. Même chose si vous offrez la possibilité de s’inscrire à une formation en ligne.

6)   Ajoutez une extension d’annonces sur Google AdWords

On oublie souvent toutes les possibilités offertes par Google AdWords. On peut mettre de nombreux types d’extension (par exemple pour que les gens nous appellent). Si la priorité est d’inciter les gens à s’inscrire à l’infolettre, on peut mettre une extension qui intègre un formulaire de collecte de courriels directement dans la publicité.

7)   Ajoutez un popup sur votre site

Vous pouvez ajouter un popup qui apparaît sur votre site lors de la première connexion de chaque visiteur. Vous profitez alors d’un court espace publicitaire pour inciter la personne à s’inscrire à l’infolettre. Si elle accepte, elle est redirigée vers le formulaire d’inscription. Ou, mieux encore, le popup est directement une version courte du formulaire.

8)   Organiser un concours ou un sondage

Si vous faites un sondage en ligne ou un concours, c’est l’occasion de demander l’adresse courriel des participants. Bien sûr, vous expliquez à la personne ce que vous allez faire avec (soit de leur envoyer de l’information régulièrement sur un sujet qui les intéresse).

9)   Intégrer des invitations à s’inscrire à l’infolettre dans le site

Vous pouvez ajouter des invitations à certains endroits ciblés de votre site. Par exemple, vous pourriez mettre une invitation à s’inscrire à l’infolettre à la fin d’un article intéressant ou dans une section très visitée du site.

10) Utiliser un aimant à client

Une façon d’obtenir plusieurs adresses est d’offrir un bonus ou une offre exclusive en échange de l’adresse de courriel. Concrètement, vous offrez un rabais ou un livre sur un sujet pertinent pour votre clientèle gratuitement. La personne doit seulement donner son adresse courriel pour recevoir le bonus. Encore une fois, je vous conseille de leur dire ce que vous allez faire avec.

Bien sûr, l’idéal est d’utiliser une ou plusieurs de ses techniques en même temps. On peut aussi développer des infolettres automatisés pour gagner du temps et augmenter son efficacité. J’en reparlerai dans un prochain article.

Quand on s’implique dans une stratégie de contenu, on s’engage à produire beaucoup de textes. Et parfois (souvent), il arrive d’avoir l’impression d’écrire dans le vide. En effet, même le texte de blogue ou l’article le mieux structuré de la terre ne sert à rien si personne ne le lit. Pour vous assurez que les lecteurs vous suivent (ou du moins pour mettre toutes les chances de votre côté), je vous conseille de mettre plus de soin sur une partie souvent négligée : le titre.

En effet, le titre est souvent le premier contact avec le lecteur. S’il n’attire pas son intérêt, il y a de fortes chances qu’il ne lise tout simplement pas votre article. Vous mettez déjà beaucoup de temps (cela se compte parfois en heure) pour la rédaction de vos textes. Pourquoi ne pas ajouter quelques minutes pour définir un titre percutant.

3 règles générales pour le titre

1) Court et punché. Essayez de limiter la longueur à 70 caractères ou à 7 mots. Plus long que ça, l’efficacité diminue.

2) Une écriture dynamique. Choisissez des verbes d’action lorsque c’est possible. Ou des adjectifs positifs et forts qui retiennent l’attention. C’est une bonne façon de miser sur les bénéfices que la lecture de votre article apportera au lecteur.

3) De la précision dans le choix des termes. Utilisez le mot juste et évitez de compliquer inutilement la sauce. Privilégiez un vocabulaire simple.

Titrer pour un blogue

Quand on parle de blogue, il y a une double utilité. Oui, on veut susciter l’intérêt chez le client potentiel. Mais on veut aussi (et surtout) que le texte soit bien digéré, et donc bien référencé, par les moteurs de recherche. Il importe donc d’éviter l’ambiguïté. Il faut que le sujet (le et les mots clés) soit clair dans le titre.

Différentes formulations peuvent être gagnantes :

1) N’hésitez pas à utiliser des listes : 10 règles, 7 étapes, etc.

2) Adressez-vous directement au lecteur. Posez-lui des questions, intégrez le « vous » dans votre titre. Par exemple : Comment vous démarquer loirs d’une entrevue d’embauche?

3) Passez en mode solution : Comment faire pour…

Capter l’attention pour une infolettre

Ici, nous n’avons pas à penser en fonction du référencement. L’objectif est vraiment d’inciter les gens à lire le contenu qu’on leur propose. D’abord, il importe de dire qu’il n’y a pas de solution miracle. D’un public à l’autre, ce ne seront pas les mêmes recettes qui vont fonctionner. Pour certains, un titre précis comme pour un article de blogue va être gagnant. Pour d’autres, il est préférable d’être mystérieux, de demeurer dans le vague (sans mentir ou faire de fausse représentation).

Comment savoir ce qui convient le mieux à votre public? Par un test A/B. Il est possible de tester les deux formes de titre avec chacun la moitié de notre liste d’abonnés. Ensuite, on regarde les statistiques pour voir ce qui fonctionne le mieux. En fait, je conseille aux gens de recourir à cette méthode le plus souvent possible. Cela permet de vérifier (ou d’invalider) nos impressions et d’être le plus efficace possible. Et n’oubliez pas, au-delà du nombre d’ouvertures, il y a aussi le taux de clics qui compte.

Quelques trucs

1) Essayer d’être plus personnel. Un peu comme dans le titre de blogue, éviter les titres trop « corporatifs ». N’hésitez pas à vous adresser à votre lecteur. À faire appel à ses émotions. Le but est de se distancer des courriels « promotionnels ». Il faut montrer qu’on a quelque chose à dire à la personne et non pas juste quelque chose à lui vendre.

2) Évitez d’alourdir le titre. En plus de le garder court, on évite également les majuscules ou la surenchère de point d’exclamation ou d’interrogation. C’est agressant et ça donne l’impression qu’on veut vendre à tout prix, ce qui est l’inverse de l’effet recherché.

Dans tous les cas, il importe d’apporter une attention particulière à vos titres. Faites un brainstorm. Essayer d’en trouver 4-5-10. Demandez l’avis d’autres personnes jusqu’à en trouver un ou deux qui vous semblent percutants.

La stratégie de contenu est de plus en plus au cœur du marketing des entreprises.  En gros, les entreprises misent sur leur expertise. Elles développent et partagent du contenu pertinent et intéressant pour leur clientèle. Pour ceux qui veulent en savoir plus, Wikipedia offre un tour assez complet de la question.

Cette approche se prête particulièrement bien aux médias sociaux. En gros, l’entreprise offre des vidéos, des infographies, des images et, surtout, des textes sous toutes ses formes. Et c’est là que plusieurs éprouvent le syndrome de la page blanche. Comment produire des textes de blagues, des infolettres, des nouvelles sur nos médias sociaux chaque semaine sans perdre de temps?

La clé, c’est d’éviter de se retrouver chaque semaine devant une page blanche à se demander « De quoi est-ce que je vais parler cette semaine? ».

Éviter la page blanche avec un bon plan

Je ne vous offrirai pas une réponse philosophique du style : ne voyez pas la page blanche comme un obstacle, mais comme un monde de possibilité. Nous, je vais vous proposer une technique concrète et facile à mettre en action. Ne vous restera qu’à l’adapter à votre approche.

La première étape est d’établir votre ligne éditoriale (j’en ai déjà parlé dans cet article). En gros, vous devez trouver de quels sujets vous voulez parler et, surtout, de quels sujets votre clientèle cible a envie/besoin que vous leur parliez.

Une fois que vous savez de quoi vous voulez parler, prenez en note tous les sujets liés qui vous passent par la tête. À cette étape, ne vous brimez pas et essayez d’en sortir le plus possible (une belle occasion d’utiliser une technique de mind mapping). Vous allez vous retrouver avec une liste de 10-20-30 sujets (peut-être plus). Essayez ensuite de les placer par thème et, pour chacun des thèmes, proposez des sous-thèmes si vous le pouvez.

Trouver sa logique

La dernière étape est de placer tous ses thèmes et sous-thèmes dans un ordre logique. Par exemple, dans mon cas, j’estime que le sujet « médias sociaux en général », doit passer avant le sujet « Facebook ».

Pour certaines entreprises, l’ordre logique va aller avec les saisons. Dans le domaine de l’extermination de vermine, par exemple, une entreprise pourrait parler des nuisibles selon la saison de l’année où ils sévissent.

Imaginez que vous écrivez un livre

Une fois qu’on a mis de l’ordre dans tout cela, on se retrouve avec l’équivalent d’une table des matières. Seulement, chacun des chapitres représente plutôt un sujet de blogue ou d’infolettre.

Quand vous commencez votre semaine, plutôt que de vous demander sur quoi vous allez écrire, vous suivez votre plan de match. Autre avantage, cela fait une suite logique pour le lecteur qui vous suit. Sans compter que cela peut être le squelette d’un livre que vous allez écrire sur votre somaine d’expertise.

Par contre, cela n’empêche pas d’intercaler un texte à l’occasion pour traiter d’un sujet d’actualité. Je reviens souvent à cette analogie, mais pour moi un plan représente une sorte de carte. On y voit l’itinéraire que l’on veut prendre, mais il est possible de suivre une route secondaire à l’occasion… Tant qu’on arrive à destination.

Planifier sa séance d’écriture

Seulement, malgré la planification globale, certains souffrent encore du syndrome de la page blanche au moment d’écrire sur un sujet précis. Je ne saurais trop ici vous conseiller de faire un plan. Attention, je ne dis pas de prendre des heures pour structurer les textes (à moins que vous en ayez vraiment besoin). Je conseille juste de prendre quelques minutes pour noter les points importants et pour trouver l’ordre logique de présentation des idées. Si vous devez faire de la recherche sur certains thèmes précis, faites-le avant d’écrire.

Vous allez voir, vous allez sauver bien du temps au moment de composer le texte. De plus, au final, vous allez avoir un texte plus cohérent et plus facile à lire.

Ne restera qu’à le relire à tête reposée et à le corriger (ou le faire corriger).

J’en ai parlé un peu dans ma vidéo de Noël, mais je crois qu’une des façons de se démarquer dans ses communications est de mettre de l’avant ses valeurs d’entreprise. Et, on s’entend, je ne veux pas dire les nommer textuellement, mais bien de les faire vivre.

Les valeurs font vivre votre entreprise

En fait, les valeurs d’entreprise devraient être au cœur de toutes vos décisions d’affaires. Chaque décision devrait être cohérente avec elles. Par exemple, si vous décidez qu’une de vos valeurs principales est le travail d’équipe, il serait plus logique d’offrir des bonis de performance pour les résultats communs plutôt que pour les résultats individuels. Au contraire, si votre moteur est la compétition ou la performance, des bonis pour les résultats individuels seraient plus cohérents.

Les valeurs au cœur de vos communications

Revenons aux communications. Comment peut-on utiliser nos valeurs dans une stratégie de contenu? D’abord, en aimant des pages d’entreprise qui rejoignent nos valeurs. Ça se fait aussi dans le choix des causes qu’on décide d’appuyer. Par contre, dans une stratégie de contenu, l’important est de découvrir comment nos valeurs se vivent ou, dit autrement, comment elles se mettent en action.

Quelques exemples

J’ai travaillé avec une entreprise familiale. Pour cette entreprise, la famille est primordiale dans les décisions d’entreprise. Les propriétaires ont décidé de toujours mettre une photo de famille sur leurs publications officielles (site Internet, dépliant, etc.). Sur leurs médias sociaux, on les voit tous ensemble avec une tuque de Noël pour les souhaits du temps des fêtes. Comme les images reviennent souvent, le message s’impose.

Autre exemple, le mien cette fois-ci. Une de mes valeurs est l’honnêteté. Dans ma définition des choses, cela veut dire être capable de dire ses limites, de donner de vrais conseils et de référer vers quelqu’un d’autre au besoin. Dans mes communications, cela se traduit par du partage de savoir. C’est pourquoi je fais mes capsules vidéo et que j’écris mes textes de blogue. Un de mes objectifs d’entreprise est d’aider les entrepreneurs à utiliser les médias sociaux comme levier pour propulser leur entreprise.

On fait quoi avec ça?

La première étape est de vous demander quelles sont les valeurs de votre entreprise. Idéalement, choisissez-en quatre à six. Si l’exercice n’a pas été fait, c’est l’occasion de vous pencher sur la question.

Ensuite, vous devez donner votre définition de chacun des termes sélectionnés. En effet, le même mot ne veut pas nécessairement dire la même chose d’une personne à l’autre.

À ce moment, demandez-vous comment cela peut se traduire en action. Quels sont les gestes concrets qui sont posés qui démontrent que vous faites preuve d’écoute par exemple.

Enfin, cherchez des moyens de faire vivre vos valeurs dans vos communications.

On se revoit l’an prochain!

C’était la dernière chronique de 2016. On se revoit en 2017. D’ici là, je vous souhaite un excellent temps des fêtes.

linkedIn

La plupart des entrepreneurs ont développé un profil sur LinkedIn. Dans certains cas, ils ont aussi une page professionnelle. Par contre, cela ne règle pas le plus grand problème : ils ignorent quoi faire pour y être efficace. Et, en effet, cette plateforme est moins conviviale que Facebook et c’est facile de s’y perdre.
Voici quelques conseils pratiques pour vous démarquer sur LinkedIn.

LinkedIn

LinkedIn est un réseau social particulièrement intéressant pour les entreprises qui font du B2B (business to business).

1) Assurez-vous que votre profil est professionnel

Votre photo doit être professionnelle. N’ayez pas peur d’y mettre beaucoup de contenu ; vous n’êtes pas limité dans l’espace comme dans un C.V. N’hésitez pas à inclure des invitations à vous contacter à différents endroits de votre profil (par exemple en proposant aux gens de vous contacter pour en savoir plus).

2) Participez à différents groupes

Il existe des centaines de groupes sur LinkedIn. Identifiez les plus pertinents et inscrivez-vous. C’est un endroit parfait pour vous faire connaître en participant et en mettant de l’avant vos connaissances.

3) Utilisez les différents outils de recherches pour trouver de nouveaux prospects

Pour qui sait chercher, LinkedIn offre des possibilités presque infinies de dénicher de nouveaux prospects. Il y a la recherche avancée, bien sûr, qui permet de cibler très précisément. Il y a aussi une foule d’autres outils : la liste de contacts de vos contacts, la section « Les connaissez-vous », la section « Autres profils consultés », etc.

4) Invitez des gens à joindre votre réseau

Après une activité de réseautage, ajoutez les nouvelles personnes que vous avez rencontrées à joindre votre réseau… avec un message personnalisé bien sûr. D’ailleurs, tous vos clients, partenaires et fournisseurs devraient être ajoutés à votre réseau.

Attention : quand vous invitez des gens à rejoindre votre réseau, écrivez un message personnalisé (par exemple en rappelant la dernière fois où vous vous êtes rencontrés). Si vous approchez un prospect que vous ne connaissez pas directement, vous pouvez lui expliquer pourquoi vous voulez être en contact avec lui ou, mieux encore, chercher un contact commun qui pourrait vous mettre en relation. LinkedIn a mis en place un système d’introduction pour ça.

5) N’acceptez pas automatiquement les demandes

Quand quelqu’un vous invite à rejoindre son réseau, prenez le temps de lui répondre. Si vous ne le connaissez pas, ouvrez le dialogue en lui demandant pourquoi il vous a approché. Vous pouvez aussi visiter son profil pour y trouver des liens intéressants.

6) Nourrissez votre réseau

Essayez de faire des mises à jour régulièrement (entre 2 et 7 par semaine) pour rester dans la tête des membres de votre réseau. Vos messages doivent toucher l’aspect professionnel (laissez les vidéos de chat pour Facebook) et être utiles pour vos clients cibles. C’est une bonne façon de développer votre notoriété et d’obtenir une belle visibilité. Idéalement, votre contenu devrait ramener à votre site Internet. Cela permet de générer du trafic, mais aussi d’améliorer le référencement naturel de votre site (surtout si vos contacts commencent à partager votre contenu parce qu’ils le trouvent intéressant.

N’hésitez pas à écrire directement à vos contacts à l’occasion pour poser des questions, demander des conseils, vous tenir à jour sur sa situation. Évitez toutefois de le faire trop souvent ou d’essayer d’en profiter pour vendre vos produits. Le but est d’entretenir vos relations, pas d’avoir le plus grand nombre de contacts possible.

Enfin, soyez actifs sur LinkedIn en partageant et en aimant du contenu pertinent pour vous.

7) N’hésitez pas à demander des recommandations à vos contacts

Les commentaires et recommandations sont des éléments importants dans la prise de décision d’un client potentiel. Cela vaut donc la peine de s’assurer d’avoir de bons commentaires. Attention, je ne dis pas d’approcher tous vos contacts. Faites des demandes de recommandations seulement à ceux qui peuvent témoigner de la qualité de votre travail.

8) Assurez-vous de répondre rapidement

N’oubliez pas, le service à la clientèle se passe de plus en plus sur les médias sociaux. Les gens n’attendent pas la même instantanéité dans les réponses que sur Facebook, toutefois, il est important de gérer les messages à l’intérieur de 24 h sur LinkedIn.

9) N’hésitez pas à jouer les entremetteurs entre deux contacts

Je le dis souvent, mais les principes du réseautage s’adaptent particulièrement bien aux médias sociaux (et vice-versa). Si vous connaissez des gens qui auraient intérêt à se connaître, n’hésitez pas à les mettre en relation. C’est une superbe façon d’aider deux contacts d’un coup. Si vous en prenez l’habitude, vous allez rapidement devenir une ressource indispensable dans votre réseau.

10) LinkedIn est un super endroit pour dénicher des partenaires, des collaborateurs et des employés

Je le répète : quand les gens sont sur LinkedIn, ils ont leur chapeau « professionnel ». La même personne sur Facebook n’aura pas le même mode de pensée. Quand on cherche des professionnels, on peut faire des annonces dans notre réseau, mais on peut aussi fouiller dans les bases de données, cibler des partenaires intéressants et les approcher directement.

Bien sûr, ce ne sont pas toutes les entreprises qui pourront tirer le même profit d’une présence accrue sur LinkedIn. Toutefois, les PME de services, particulièrement celles qui s’adressent aux entreprises (le fameux B2B) ont tout intérêt à investir temps et argent sur cette plateforme.

Petit truc en terminant : il est possible de désactiver les notifications lorsque vous mettez à jour votre profil. Cela permet de désengorger le fil de nouvelles de votre réseau.

Jusqu’à maintenant dans ce blogue, j’ai abordé différents aspects des médias sociaux. J’ai traité de l’importance de la vidéo et de l’image. Par contre, je ne me suis jamais penché sur la question des médias sociaux qui se consacrent à l’image comme Instagram et Snapchat. Je vais remédier à la situation dans les prochaines semaines. Pour commencer, je vais vous expliquer les particularités de ces deux réseaux qui se ressemblent beaucoup.

Instagram et Snapchat

Instagram est un réseau social qui permet de modifier et de partager des photos et des vidéos à partir d’un téléphone intelligent. Snapchat aussi. La grande différence, c’est le caractère éphémère des contenus sur Snapchat qui vont disparaître après leur visionnement (sauf si on décide de les republier). Alors que sur Instagram, ça ressemble plus à un média social traditionnel avec notre mur dans lequel il est possible d’afficher différents contenus (toutefois, il est maintenant possible d’y partager du contenu éphémère).

Jusqu’à dernièrement, la grande différence entre ses deux joueurs importants dans les médias sociaux « visuels » venait de la façon de raconter des histoires propres à Snapchat, le fameux Story. En gros, seuls les destinataires peuvent voir les snaps ordinaires. Ils peuvent l’écouter une fois (ou deux, s’il utilise la fonction pour rejouer le contenu). Une Story est partagée avec toutes les personnes qui nous suivent. Ils peuvent la voir pendant 24 heures autant de fois qu’ils le veulent. Sauf que depuis quelques mois, Instagram a répliqué avec ses Stories.

Bref, voilà deux médias qui se ressemblent beaucoup. La grande différence se trouve surtout dans les fonctionnalités et dans l’interface. Pour les entrepreneurs, la différence se fait aussi du côté des utilisateurs. En effet, l’objectif d’une campagne sur un média social est de toucher son public cible.

Instagram

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Ce média social a été racheté par Facebook. Une de ses grandes forces est donc d’être lié à Facebook ce qui simplifie les partage d’un média à l’autre. Il ne s’agit pas d’un petit joueur dans l’échiquier des médias sociaux. Avec plus de 500 millions d’utilisateurs actifs par mois, on peut difficilement passer à côté. Et ce nombre continue d’augmenter. On estime que les utilisateurs partagent 70 millions de photos par jour. C’est un super outil pour toucher une clientèle plus jeune (les 12 à 24 ans). Par pour rien que les revenus publicitaires de ce réseau vont en augmentant.

Forces d’Instagram

La qualité d’image est généralement plus élevée que pour Snapchat puisque l’accent est mis sur cet aspect. D’ailleurs, il y a de nombreux filtres pour améliorer la qualité des photos.

Le fonctionnement général est plus simple et c’est facile de s’ouvrir un compte.

Il est plus facile de trouver de nouvelles personnes à suivre.

On remarque que les utilisateurs ont tendance à être plus engagés que sur les autres médias sociaux. Les photos de produits sont particulièrement efficaces.

Ce produit est adapté au mobile et comme on est maintenant passé à une période où plus de la moitié des internautes naviguent sur le Web avec un téléphone ou une tablette…

Vous pouvez suivre des marques ou des personnalités, ce qui est impossible sur Snapchat.

Possibilité d’utiliser des murs de photos lors d’événements (un peu l’équivalent du mur de tweets de Twitter).

Faiblesses d’Instagram

Comme l’accent est mis sur la qualité de l’image, cela peut demander un investissement de temps élevé pour prendre la photo parfaite.

Comme on fonctionne avec le système de « like », cela peut devenir décourageant si les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Snapchat

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Snapchat, tout comme Instagram touche une clientèle plus jeune que les autres médias sociaux, principalement les 13 à 34 ans. Bien que moins populaire qu’Instagram (on compte environ 150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour). On remarque que le public cible est surtout féminin (environ 65 %).

Forces de Snapchat

Snapchat ne met pas tant l’accent sur la qualité de l’image que sur le message ou l’histoire qu’on raconte. Le contenu est donc plus rapide à produire.

Snapchat vise surtout les réactions. On veut créer des émotions et amener les gens à réagir.

On peut régler le temps d’exposition du contenu pour éviter que quelqu’un ne partage le contenu. Ce qui est surtout pratique pour des photos plus… compromettantes. La discrétion de Snapchat est un de ses attraits pour le jeune public.

Snapchat Discovery permet d’avoir des actualités et du contenu rédigé par National Geographic, CNN et d’autres sources journalistiques sérieuses.

Ce produit est adapté au mobile et comme on est maintenant passé à une période où plus de la moitié des internautes naviguent sur le Web avec un téléphone ou une tablette…

Snapchat est aussi un service de messagerie avec la possibilité de faire des conversations vidéo.

Snapchat propose différents filtres amusants qui ajoutent un facteur « fun » à nos communications.

Désavantages de Snapchat

Ce n’est pas aussi facile qu’Instagram de développer de nouvelles relations. Ainsi, après avoir fait le tour de vos connaissances sur ce média, vous pouvez avoir de la difficulté à étendre votre réseau.

Peu importe la qualité de votre caméra, Snapchat ne permet pas d’en optimiser la résolution. Ainsi, les vidéos sont toujours un peu ternes.

Conclusion

Au final, je trouve que Snapchat est plus amusant que Twitter. Par contre, dans un contexte d’entreprise, je crois qu’il y a beaucoup plus de possibilités du côté d’Instagram. Cela dit, les deux médias évoluent rapidement. Instagram a copié Snapchat avec son système de Stories, quelle sera la réplique de Snapchat?

Peu importe votre choix entre ses deux médias, je crois que toutes les entreprises (particulièrement celles qui ont un produit ou un service plus visuelle) gagneraient à intégrer davantage l’image dans leur stratégie de communication.

Deux des défis lorsqu’on assure la gestion d’une page Facebook sont de générer du contenu intéressant et d’optimiser son temps. Sans une bonne structure, il est facile de se perdre… et de gaspiller un temps précieux. Voici sept trucs qui vous aideront à optimiser vos actions sur les médias sociaux en vous permettant d’être plus efficace.

1) Aimer d’autres pages

Plusieurs personnes l’ignorent, mais il est possible d’aimer d’autres pages d’entreprise. À quoi cela sert? La principale raison, c’est que cela permet d’aller chercher du contenu facilement en partageant des publications de la page Facebook de certains partenaires. Par exemple, un atelier de mécanique automobile pourrait partager la publication de CAA Québec sur l’importance de faire une inspection avant le temps froid. Cela permet de générer du contenu pour sa page et d’optimiser son temps puisque la recherche d’information est coupée de moitié et que la manipulation pour la partager est simplifiée.

Pour être encore plus efficace, on peut commenter le lien ou y ajouter une information complémentaire. Cela donne un contenu à valeur ajoutée.

Enfin, il y a aussi un avantage collatéral : il y a de fortes chances que la page Facebook que vous aimez vous aime en retour.

Pour aimer, une page, il faut aller dans le menu à la droite de notre propre page Facebook entreprise. On y voit les statistiques sur le taux de réponse, les mentions j’aime, la portée des publications et, juste en dessous, on voit « Afficher le fil des Pages ». Il faut cliquer dessus.

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On arrive alors dans la section Fil des pages. Il y a un gros bouton vert dans le haut « Attribuer la mention J’aime à d’autres pages ». Il suffit de cliquer dessus et d’entrer le nom de la page Facebook que l’on souhaite suivre. Contrairement à une page personnelle, les publications de ces pages ne se retrouveront pas sur votre fil d’actualité d’entreprise (à moins que vous ne décidiez d’en partager le contenu). Chaque fois que vous voulez voir ce que les autres pages ont publié, vous devez retourner dans la section « Fil des pages ».

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2) Citer

Quand vous écrivez un message qui parle d’un individu ou d’une entreprise, n’hésitez pas à les citer. Il suffit de mettre un a commercial (@) devant le nom de la personne et de l’entreprise. Cela a deux effets : 1) la personne est au courant qu’elle a été cité, donc elle va être portée à réagir ou à partager le message, sur sa propre page Facebook ce qui augmente la visibilité de la publication. 2) les lecteurs vont pouvoir cliquer sur le nom et aller sur la page Facebook de l’entreprise ou sur le profil de la personne citée, ce qui lui donne de la visibilité. Bref, c’est une situation gagnant-gagnant.

3) Enregistrer les messages pertinents

Combien de fois cela vous est-il arrivé? Vous voyez un contenu intéressant, mais vous n’avez pas le temps de le partager sur votre page Facebook. Quand vous voulez le retrouver quelques heures plus tard, vous oubliez qui avait publié cela. Vous avez beau chercher dans votre fil d’actualité, vous ne parvenez pas à retrouver la publication d’origine. Eh bien, j’ai une solution à vos problèmes : enregistrer le lien.

À côté du nom de la personne qui a partagé un lien, il y a toujours un petit triangle inversé. Il suffit de cliquer dessus et on voit un menu qui permet de masquer la publication, de cesser de suivre la personne, de signaler le contenu et, c’est ce qui nous intéresse ici, d’enregistrer le lien.

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Plus tard, quand on veut y revenir, il suffit d’aller dans le menu à la gauche de la page et d’appuyer sur « Enregistré ». On a alors accès à tous les liens qu’on a enregistrés. On peut alors relire la publication à tête reposée et voir si cela vaut la peine de la partager sur notre page Facebook.

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4) Enlever l’adresse de destination

OK, ce truc-ci ne permet pas de sauver du temps… par contre il permet d’améliorer l’apparence du fil de notre page Facebook. Quand on décide de partager un lien, tout de suite après l’avoir écrit, il y a un encadré qui apparait pour réacheminer vers la page de destination. Eh bien, dès qu’elle est apparue, on peut effacer le lien. Cela donne plus belle apparence à notre publication (surtout quand il s’agit d’une adresse à rallonge).

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5) Programmer ses publications

Une façon d’optimiser son temps est de programmer ses publications. En effet, on peut se réserver une plage horaire (par exemple le lundi après-midi) pour la création de contenu pour nos médias sociaux. On prépare nos publications de la semaine en accord avec notre ligne éditoriale et on décide du moment où l’information sera diffusée.

Il faut toutefois faire attention au suivi. Il importe d’être présent pour réagir lorsque les publications seront diffusées pour éviter les ennuis. Sans comptez qu’il faut s’adapter à l’actualité. Si vous voulez annoncer une super nouvelle et que la journée prévue il y a des attentats ou une nouvelle polarisante, essayez de reporter la publication d’un jour ou deux pour qu’elle puisse obtenir plus de visibilité.

La fonction programmée n’est pas disponible sur les profils personnels, mais elle est facile à trouver sur une page professionnelle. À côté de « Publier » en dessous de notre message, il y a un triangle qui pointe vers le bas. On a alors trois options : programmer, antidater ou enregistrer le brouillon. Suffit d’appuyer sur « Programmer » et d’entrer le moment choisi et le tour est joué.

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6) Épingler des contenus

On peut décider de mettre du contenu dans le haut de notre page Facebook d’entreprise. Ainsi, tous ceux qui vont cliquer sur la page vont voir se contenu en priorité. C’est particulièrement utile pour les messages intemporels (par exemple un texte qui décrit votre entreprise) ou, au contraire, pour une promotion limitée dans le temps. On peut épingler le texte dans le haut de la page pendant la durée de la promotion et l’enlever par la suite.

Pour se faire, il suffit de cliquer sur le triangle à l’envers dans le haut de la publication et de sélectionner « Épingler en haut ». Quand on veut arrêter, on refait la même opération en choisissant « Détacher du haut ».

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7) Vidéo en direct

La vidéo en direct peut servir dans différents contextes. Lorsque vous organisez un événement, une conférence de presse ou un lancement. Ça peut également être un moyen de faire une annonce importante. Pensez aussi à la vidéo en direct sur Facebook pour dévoiler le nom du gagnent d’un concours.

Pour faire de la vidéo en direct, il faut travailler avec un appareil mobile (tablette, téléphone). Il suffit de sélectionner « Diffuser en direct » et on est immédiatement en ligne.

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Je suggère cette méthode quand on travaille dans l’événementiel et que l’aspect « instantanéité » apporte une valeur ajoutée. Par exemple, vous êtes dans un Salon et vous voulez inviter les gens à venir vous voir. Pour les informations intemporelles (conseils dans votre domaine, par exemple), je ne suggère pas cette méthode. On est mieux de faire sa vidéo sans la pression du direct (et avec la possibilité de prendre une deuxième ou une troisième prise au besoin).

Si vous intégrer ses trucs dans votre gestion quotidienne de votre page Facebook, vous devriez sauver du temps. À tout le moins, vous devriez en faire beaucoup plus et de façon plus efficace dans le même temps.