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Boutique sur Facebook

Facebook est en train de se développer comme un Web parallèle. Bientôt, nous pourrons écouter des émissions directement sur cette plateforme (des tests ont déjà été faits en ce sens avec la présentation de match de baseball), lire ses nouvelles (on le fait depuis longtemps, mais des ententes avec les médias vont ajouter à la crédibilité de l’information) et magasiner sans même quitter Facebook. Eh oui, on peut maintenant avoir une boutique sur Facebook!

Pour ce dernier point, les boutiques Facebook existent depuis plus d’un an, par contre, ce ne sont pas toutes les options qui sont offertes partout dans le monde.

En gros, la boutique sur Facebook permet de présenter un catalogue de ses produits, ce qui est déjà bien. Par contre, aux États-Unis, on peut compléter la vente directement sur Facebook (avec un paiement par Paypal ou Stripe). Et c’est là que cela devient plus intéressant. Toutefois, pour le Canada et les autres pays, il y a tout de même la possibilité de renvoyer à votre boutique en ligne régulière (sur votre site) pour compléter la vente.

Les avantages de la boutique sur Facebook

  • Une boutique en ligne facile à créer (et gratuite)
  • Le complément parfait à des publicités ciblées sur Facebook
  • Une boutique qui s’adapte aux différents formats mobiles

Comment créer une boutique sur Facebook?

Petite note avant de commencer : pour créer une boutique sur Facebook, vous devez absolument être administrateur de la page. Les autres gestionnaires ne le peuvent pas.

  • Aller dans Paramètres de la page (en haut à droite)

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  • Choisir « Modifier la page » dans le menu de gauche

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  • Ajouter un onglet

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  • Choisir Boutique

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  • Revenir à la page principale et cliquer sur « Boutique » dans le menu de gauche

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  • Accepter les conditions pour commencer la configuration de la page

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  • Choisir le mode de paiement. En gros, vous avez deux choix au Canada : amener les gens vers un autre site pour la transaction ou négocier par Messenger.

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  • Choisir la devise (dollar canadien)

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  • Décrire les produits (en général)

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Pour créer ses produits

  • Appuyer sur « Ajouter des produits »

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  • Enter les informations sur le produit

On a l’occasion de mettre des photos, des vidéos, le nom du produit, le prix, la description et la disponibilité du produit.

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  • Ajouter des collections. Une fois qu’on a créé un produit, on a l’option de créer des collections (des catégories de produits). Idéalement, on attend d’avoir créé tous nos produits (ou du moins une masse critique). Il suffit d’appuyer sur « Ajouter des collections »

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  • Peser sur « Ajouter une collection »

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  • Donner un nom à la collection. C’est aussi à cette étape qu’on décide si on veut que les produits de cette collection soient mis en évidence (dans le haut de la page)

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  • Appuyer sur « Ajouter des produits ». Cela nous amène à la liste des produits créés. Il suffit de cocher ceux qui vont dans cette collection.

Boutique sur Facebook

 

sociofinancement

Qu’est-ce que le sociofinancement?

Sociofinancement, financement collectif, financement participatif, crowfunding… peu importe le terme employé cela ramène à la même réalité. Il y a deux grands concepts : d’une part, le financement et de l’autre, le côté participatif.

En gros, on lance un appel à la communauté afin que les gens intéressés participent financièrement à la réalisation d’un projet. Donc, au lieu de passer par les institutions bancaires pour aller chercher les fonds nécessaires au lancement d’une entreprise ou d’un projet. C’est aussi utilisé dans le modèle communautaire et même pour des athlètes qui ont besoin d’amasser des fonds pour réaliser leurs objectifs.

En ce moment, le concept est plus populaire que jamais. On a tous entendu parler d’histoire à succès. Oui, le financement participatif est une bonne façon d’aller chercher l’argent nécessaire au lancement d’un projet. Toutefois, ce n’est pas magique et ce ne sont pas tous les projets qui parviennent à atteindre leur objectif.

Les personnes-clés d’une campagne

  • Le porteur de projet : celui qui lance le projet et qui doit amasser les fonds nécessaires à sa réalisation.
  • Le contributeur: l’investisseur en quelques sortes. En échange de sa participation financière, il reçoit une contrepartie déterminée par la valeur de son engagement financier.

Qu’est-ce qu’un bon projet?

Ce n’est pas parce que vous avez lancé une campagne que les clients potentiels vont arriver en masse et vous inonder d’argent. Il y a bien sûr de bonnes pratiques (nous y reviendrons), mais il y a surtout des types de projets qui vont soulever davantage d’adhésion que d’autres.

On a tendance à croire qu’un bon projet est un projet d’envergure. Ce n’est pas vrai du tout. En fait, pour obtenir du succès, le projet doit susciter l’engagement. Et pour cela, il faut que le projet réponde aux besoins du public et soulève son adhésion.

Il faut d’abord être sûr que le projet est suffisamment mature. Lancer un projet trop tôt, alors que le concept n’est pas assez bien défini est la meilleure façon de se casser la gueule.

  • Il faut que le projet soit clair. Comme cela vous pouvez l’expliquer aux clients potentiels et bien leur vendre ses particularités. N’oubliez pas que le sociofinancement est autant une activité de financement que de communication. C’est souvent votre premier contact avec votre public potentiel… et vous n’avez qu’une chance de faire bonne impression.
  • Il faut que le projet soit précis. Les gens ne veulent pas investir dans une campagne de financement global. Ils veulent s’engager pour un nouveau produit ou un événement et non pour ce que vous faites déjà.

4 avantages financiers du sociofinancement

Oui, on fait une campagne de sociofinancement pour amasser des fonds. Par contre, ce type de campagne a beaucoup d’avantages collatéraux qu’on aurait tord de sous-estimer.

  • C’est plus simple que de faire une demande de financement classique. Comme mentionné plus tôt, l’un n’empêche pas l’autre. Il est toujours bon d’avoir différentes sources de financement. Si on choisit d’aller vers le sociofinancement plutôt qu’une demande de subvention ou une demande de prêt, cela implique moins de paperasses (formulaire, rapport, étude de marché, prévision financière, etc.). De plus, il est souvent difficile (voire impossible) d’obtenir du financement si vous n’avez pas encore de ventes ou d’actifs. Par contre, cela ne dispense pas de rédaction pour autant. Il faut prévoir plusieurs textes, images et vidéos pour bien vendre le projet.
  • Accès à un financement rapide. Sitôt la campagne terminée, vous avez accès à votre financement (une fois que la plateforme a prélevé son pourcentage), ce qui vous permet de lancer le projet immédiatement. De plus, il ne s’agit pas d’un prêt, donc il n’y a pas de frais d’intérêt comme avec d’autres sources de financement.
  • Cela donne de la crédibilité au projet. Si vous optez pour un financement mixte, l’argent amassé lors de la campagne de sociofinancement peut servir de levier pour convaincre les investisseurs du sérieux et de l’intérêt de votre projet. En effet, c’est toujours plus facile d’obtenir de l’argent quand on en a déjà!
  • Cela permet aussi d’aller chercher une contribution financière avant que le projet soit lancé ou complètement réalisé.

3 avantages non-financiers du sociofinancement

  • Cela permet de se construire une banque de client. En effet, au-delà du soutien financier, les contributeurs vous donnent aussi leurs coordonnées. Vous avez donc une liste d’individus qui s’intéressent à votre domaine qui pourra être ajouté à votre infolettre ou votre liste de clients.
  • Cela permet de faire la promotion de votre entreprise. En effet, lors d’une campagne de financement, on produit beaucoup de contenu qui circule dans différents milieux. Cela fait parler de l’entreprise et assure son rayonnement.
  • Cela permet de diminuer le nombre d’intermédiaires entre l’entreprise et le client tout en validant l’intérêt du public pour le nouveau produit/service. En fait, c’est presque une étude de marché en soi. Bon, ce n’est pas une étude exhaustive, mais cela permet au moins de s’assurer qu’il y a un intérêt pour son produit/service et ça, ça n’a pas de prix.

Deux limites au sociofinancement

Par contre, tel que mentionné plus tôt, il n’y a rien de magique. Si c’était le modèle parfait et facile, tout le monde le ferait.

  • Il y a un risque que l’objectif ne soit pas atteint. Cela peut entraîner un sentiment d’échec et même amener une remise en question du projet. Ce n’est pas une situation amusante, mais cela fait partie des risques de ce mode de financement. Par contre, si on y pense bien, c’est la même chose avec toutes les formes de financement. Si je vais devant une institution avec mon plan d’affaires, je n’ai aucune garantie que je vais obtenir du financement.
  • Plus votre réseau est petit, moins les résultats seront grands. Ce n’est pas toujours vrai. Il arrive qu’un projet obscur gagne en popularité à cause d’un influenceur qui le découvre par hasard. Mais, règle générale, c’est votre réseau qui va permettre le rayonnement de votre projet. S’il est petit, vous ne pouvez voir trop grand. Par contre, d’une campagne à l’autre, votre réseau devrait grandir et les résultats devraient suivre.

Deux autres éléments dont il faut tenir compte

  • La méfiance : La pratique est encore récente. Plusieurs personnes ne sont pas à l’aise de faire un paiement électronique. Il y a des questions, des doutes. C’est votre responsabilité de bien expliquer les règles du jeu et d’offrir des moyens de paiements alternatifs. Par exemple, vous pourriez participer à un événement et prendre les paiements sur place. Accepter les paiements par chèque par la poste, voire même par carte de crédit. À vous d’être le plus accommodant possible.
  • Un succès peut se transformer en échec si on ne prévoit pas bien ses coûts (que ce soit les coûts de création de produit ou les coûts d’achat et d’envoi des différentes contreparties). Il faut aussi tenir compte des dépenses publicitaires, des frais de transaction et des frais liés à la plateforme. Si nos calculs ne sont pas bons au départ, on peut se retrouver avec un produit populaire… mais qui sera développé à perte.
Commerce électronique

Avant de présenter les différentes formes que peut prendre le commerce électronique, il convient de définir ce que nous entendons par cette expression.

Selon la définition de l’AFCEE (Association française du commerce et des échanges électroniques), le commerce électronique regroupe tous les échanges et toutes les transactions qu’une entreprise peut être amenée à faire au travers d’un média électronique ou d’un réseau.

Cela peut bien sûr prendre différentes formes.

B2C

C’est la forme la plus connue. Business to Consumers. On met en relation une entreprise et un consommateur. Dans sa forme la plus simple, on parle de la boutique en ligne d’une entreprise. Toutefois, le concept peut prendre de la place et amener différents grands joueurs. Le plus connu étant Amazon. Il y a aussi des entreprises physiques qui ont intégré le commerce électronique à leur modèle d’affaires : Canadian Tires, pour prendre un exemple canadien, et Walmart pour ne nommer qu’eux.

B2B

Les relations Business to Business sont aussi amenées à changer avec le commerce électronique. La relation entre une entreprise et son fournisseur peut maintenant se faire sans intermédiaire. On le voit, entre autres, dans l’industrie agricole. Des capteurs dans les silos sont capables de voir quand le niveau de grains à diminuer et une commande est aussitôt envoyé aux fournisseurs, sans même que des humains entrent en communication directement. Walmart a aussi fait des bonds de géants dans ce domaine. Dès qu’un article est scanné à la caisse, le fournisseur en est informé. Ce dernier n’est d’ailleurs payé qu’au moment où le produit est vendu. On peut aussi revenir à Amazon qui permet à des entreprises (comme Timex) de s’associer au site pour vendre directement leurs produits.

C2C

Là, on se passe de l’entreprise. On parle des sites qui mettent en relation des consommateurs entre eux. Dans sa forme pure, on parlerait du collectionneur de livres qui lance un site pour vendre ou échanger certains items. Par contre, plusieurs solutions ont été mises en place pour simplifier la vie des gens. On arrive alors aux sites d’annonces classés comme Lespac ou Kijiji et aux Ebay de ce monde.

C2B

On inverse ici le rapport de force. Des consommateurs se mettent ensemble pour créer une force d’achat et négocier de meilleurs prix auprès des entreprises. Ces groupes d’achats peuvent prendre plusieurs formes.

Exemples de ventes aux enchères inversées : www.priceline.com; www.ziinga.com; www.oltiby.com.

Commerce électronique

Le 4 octobre dernier, je donnais une conférence sur le commerce électronique dans le cadre du Forum Techno-Web de la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce. Ce texte se vent en quelque sorte la continuité de ma présentation.

Pourquoi se lancer dans le commerce électronique? Les raisons sont nombreuses, à commencer par le marché comme nous l’avons vu plus tôt. Les habitudes des consommateurs ont tendance à changer et les entreprises qui vont manquer le train ne pourront pas se positionner pour le marché de demain.

Je vais prendre l’exemple du domaine des journaux régionaux que je connais bien. Pendant plusieurs années, ce fut le moyen par excellence pour toucher une clientèle géographiquement ciblé. Il y avait une certaine concurrence des radios régionales, du Publi-Sac et de certains catalogues publicitaires, mais c’était pas mal tout. Puis, son arrivé les portails de nouvelles régionales qui ont pris une petite partie de la tarte publicitaire. Maintenant avec la publicité sur les médias sociaux et celle sur les moteurs de recherches, la tarte est séparée en un plus grand nombre de pointes. Donc les produits avec des frais fixes plus élevés (comme le journal) ont de plus en plus de difficulté à tirer leur épingle du jeu.

Autres avantages du commerce électronique

Moins d’inventaire : En effet, dans le commerce électronique, il n’y a nulle obligation d’avoir de grandes réserves. Il y a plusieurs solutions de commandes à la demande. Il est même possible de vendre quelque chose que nous n’avons pas en stock au moment de la commande (en autant que nos solutions de livraison soient efficaces).

Ouvert 24 h : Il y a plusieurs avantages au fait que la boutique en ligne est ouverte en tout temps. D’abord, cela veut dire que le produit est disponible au moment où le besoin se manifeste chez le client. Cela encourage l’achat impulsif… qui a souvent un excellent taux de conversion. De plus, cela permet un  meilleur service à la clientèle puisque le client peut magasiner quand il le veut de l’endroit qu’il souhaite.

Réduction des coûts : je vais revenir à mon exemple des journaux. Il y a beaucoup plus de frais fixes que pour un portail de nouvelles en ligne : local, main-d’œuvres, impression, distribution, etc. Il y a aussi la question de l’inventaire vue plus tôt. Car il y a des frais liés à la gestion d’un inventaire (ne serait-ce qu’en entreposage). Dans beaucoup de domaine, des économies substantielles peuvent être faites.

Et encore…

Adapter l’offre : En ligne, vous avez accès à une foule d’informations sur vos clients. Vous avez alors différentes options pour lui faire une offre personnalisée ou pour faire du remarketing. Toutefois, évitez d’en abuser, car vous risquez d’être perçu comme harcelant, ce qui est contre-productif.

Visibilité en ligne : Un des problèmes de la publicité, c’est que pour convertir le client il faut le faire passer d’un médium à un autre. Par exemple, il entend une publicité à la radio qui lui demande de passer en ligne ou d’appeler. Même s’il a envie d’acheter, ce n’est pas toujours évident de changer de mode (par exemple, il est en voiture et ne peut prendre le numéro en note). Avec le commerce en ligne, les possibilités de publicité en ligne sont géniales puisque la boutique est sur le même médium que la publicité. Cela permet de l’amener directement au bon endroit pour conclure la transaction.

D’autres avantages

Moins d’intermédiaire : Cela permet également de diminuer les coûts en enlevant le distributeur et le détaillant. Si vous êtes à 100% en ligne, vous pouvez même réduire vos prix. Si vous êtes en mode hybride (vente en ligne, vente en boutique), vous allez souvent conserver les mêmes prix pour ne pas torpiller votre commerce réel. Toutefois, cela veut dire que vos marges de profit sont plus élevées. Cela permet surtout un contact direct avec le client.

Flexibilité de prix : Vous voulez faire une grande vente ou réduire le prix sur un article? Cela peut se faire pratiquement en temps réel. Il n’y a pas d’opération physique pour changer l’étiquetage par exemple. Attention toutefois à la contrepartie : le changement est si facile que les risques d’erreur sont élevés!

Accessibilité à de nouveaux marchés : Attention, je ne dis pas que c’est facile. Toutefois, c’est  possible de viser de nouveaux marchés. Il faut toutefois établir un plan de communication adapté à ce marché. L’avantage, c’est que cela permet un rayonnement accru. De plus, même un petit joueur se bat sur un pied d’égalité avec les gros joueurs. Par contre, il faut que son site soit professionnel.