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Répondeur
Pour les entreprises, l’un des principaux défis sur Facebook, c’est qu’il n’y a pas quelqu’un capable de répondre 24 h sur 24. Non seulement, ce délai de réponse peut nuire à l’expérience client, mais elle a une incidence sur les statistiques de réponse sur Facebook. Une façon d’améliorer la situation est de mettre en place un autorépondeur Facebook.

Comment mettre en place l’autorépondeur Facebook

L’autorépondeur sur Facebook est facile à mettre en place.
1) Allez dans la section « Paramètres » (en haut à droite de votre page entreprise)
Autorépondeur Facebook
2) Choississez la section « Messagerie » dans le menu de gauche.
Autorépondeur Facebook
3) Descendez jusqu’à « Assistant de réponse » et activez « Envoyer des réponses automatiques à quiconque envoie un message à votre page »
Autorépondeur Facebook
4) Appuyez sur « Modifier » pour inscrire votre message.
Une autre option qui est intéressante est de mettre un message lors de vos heures de fermeture ou lorsque vous êtes absent. Personnellement, j’ai tendance à privilégier cette approche. Vous pouvez le faire en activant l’option à côté de « Répondez même quand vous n’avez pas accès à votre ordinateur ou votre téléphone ». Vous pouvez ainsi programmer les moments d’absence à l’avance.
Autorépondeur Facebook

Quoi écrire dans son autorépondeur Facebook?

Rappelez-vous que l’autorépondeur ne remplace pas une réponse réelle. Vous devez répondre le plus rapidement possible. Par contre, cela vous permet de gagner du temps et de montrer à la personne que sa question sera traitée.
Le message de base commence par une salutation ou un remerciement. Par exemple : Merci d’avoir pris contact avec nous. Nous ne pouvons vous répondre immédiatement, mais soyez sûr que votre message sera pris au sérieux et que nous communiquerons avec vous dans les prochaines heures.
Pour une réponse plus rapide, vous pouvez nous appeler au xxx-xxxx.
Commentaires négatifs

La gestions des commentaires (surtout les commentaires négatifs) est un des plus grand défi sur les médias sociaux, particulièrement sur Facebook. Le premier principe qu’il faut comprendre, c’est qu’on ne cherche pas à avoir raison. On cherche à offrir une image positive de son entreprise.

Pour exposer la situation, voici une petite mise en situation tirée d’un fait vécu. J’ai seulement changé le nom des individus pour conserver leur anonymat. Monsieur X, le propriétaire d’un restaurant bien connu dans sa région, découvre un avis négatif sur sa page Facebook. En substance, le message dit : « J’ai été déçu, on m’a dit que c’était bon, quand j’y suis allé le service ça a pris une demi-heure avant que la serveuse ne vienne me voir et la pâte de ma pizza était trop cuite ».

Réaction de Monsieur X : il se lance dans une réplique cinglante. Le client déçu répond et s’ensuit un échange d’arguments. Résultat : un commentaire négatif qui passait inaperçu au milieu d’une dizaine de témoignages positifs attire l’œil et prend une importance démesurée, tout en donnant une mauvaise image de l’entrepreneur.

Comment réagir aux commentaires négatifs?

Comment aurait-il dû réagir? D’abord, ce n’est jamais une bonne chose de répondre à un commentaire négatif sous le coup de l’émotion. Ensuite, il aurait pu profiter de l’occasion pour lancer un message positif. N’oublions pas, on est ici dans le domaine du service à la clientèle. L’important n’est pas de savoir qui a raison et qui a tort. L’essentiel est de donner une bonne image de l’entreprise et de montrer qu’on est à l’écoute de sa clientèle.

Le restaurateur aurait dû répondre quelque chose comme : « Je tiens d’abord à vous remercier d’avoir pris le temps de nous écrire. Je suis désolé que vous ayez eu une expérience désagréable. Nous mettons tout en œuvre pour assurer le meilleur service possible et ce n’est vraiment pas dans nos habitudes de laisser attendre nos clients une demi-heure avant de prendre leur commande. De plus, nous tirons une grande fierté de la qualité de nos pizzas et je vous assure que tout sera mis en place pour qu’une histoire semblable ne se répète pas. »

Avec une réponse formulée ainsi, on aurait évité l’escalade de message. En effet, il faut vraiment être de mauvaise foi pour se fâcher après quelqu’un qui s’excuse et qui se montre attentif à nos problèmes. Cela passe aussi un message aux gens qui découvrent notre entreprise par notre page Facebook et qui se fient aux commentaires pour faire un choix.

La différence entre avis et commentaires

Dans la section avis, les clients ont l’occasion de noter le service de votre entreprise. Ils peuvent aussi laisser un petit commentaire. Cette section est super importante et je conseille à tous mes clients de l’activer. Par contre, il faut comprendre qu’on ne peut pas effacer ou retoucher un avis. Il faut le prendre tel quel. Ainsi, si quelqu’un décide de mener une campagne contre votre entreprise, vous n’avez que trois options : vivre avec ce ou ces commentaires négatifs, demander à la personne de l’enlever par un message personnalisé ou désactiver cette section de votre page. Je conseille d’utiliser cette dernière option seulement en dernier recours.

Dans le cas de commentaires, vous pouvez en tout temps les effacer ou même bannir la personne de la page. Personnellement, je ne conseille pas de le faire sans raison. Si quelqu’un écrit un commentaire négatif, essayez de vous en servir pour améliorer votre image (tel que discuté plus tôt). Si c’est vraiment un troll (quelqu’un qui cherche le trouble pour le plaisir), vous pouvez effacer son commentaire.

Deux des défis lorsqu’on assure la gestion d’une page Facebook sont de générer du contenu intéressant et d’optimiser son temps. Sans une bonne structure, il est facile de se perdre… et de gaspiller un temps précieux. Voici sept trucs qui vous aideront à optimiser vos actions sur les médias sociaux en vous permettant d’être plus efficace.

1) Aimer d’autres pages

Plusieurs personnes l’ignorent, mais il est possible d’aimer d’autres pages d’entreprise. À quoi cela sert? La principale raison, c’est que cela permet d’aller chercher du contenu facilement en partageant des publications de la page Facebook de certains partenaires. Par exemple, un atelier de mécanique automobile pourrait partager la publication de CAA Québec sur l’importance de faire une inspection avant le temps froid. Cela permet de générer du contenu pour sa page et d’optimiser son temps puisque la recherche d’information est coupée de moitié et que la manipulation pour la partager est simplifiée.

Pour être encore plus efficace, on peut commenter le lien ou y ajouter une information complémentaire. Cela donne un contenu à valeur ajoutée.

Enfin, il y a aussi un avantage collatéral : il y a de fortes chances que la page Facebook que vous aimez vous aime en retour.

Pour aimer, une page, il faut aller dans le menu à la droite de notre propre page Facebook entreprise. On y voit les statistiques sur le taux de réponse, les mentions j’aime, la portée des publications et, juste en dessous, on voit « Afficher le fil des Pages ». Il faut cliquer dessus.

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On arrive alors dans la section Fil des pages. Il y a un gros bouton vert dans le haut « Attribuer la mention J’aime à d’autres pages ». Il suffit de cliquer dessus et d’entrer le nom de la page Facebook que l’on souhaite suivre. Contrairement à une page personnelle, les publications de ces pages ne se retrouveront pas sur votre fil d’actualité d’entreprise (à moins que vous ne décidiez d’en partager le contenu). Chaque fois que vous voulez voir ce que les autres pages ont publié, vous devez retourner dans la section « Fil des pages ».

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2) Citer

Quand vous écrivez un message qui parle d’un individu ou d’une entreprise, n’hésitez pas à les citer. Il suffit de mettre un a commercial (@) devant le nom de la personne et de l’entreprise. Cela a deux effets : 1) la personne est au courant qu’elle a été cité, donc elle va être portée à réagir ou à partager le message, sur sa propre page Facebook ce qui augmente la visibilité de la publication. 2) les lecteurs vont pouvoir cliquer sur le nom et aller sur la page Facebook de l’entreprise ou sur le profil de la personne citée, ce qui lui donne de la visibilité. Bref, c’est une situation gagnant-gagnant.

3) Enregistrer les messages pertinents

Combien de fois cela vous est-il arrivé? Vous voyez un contenu intéressant, mais vous n’avez pas le temps de le partager sur votre page Facebook. Quand vous voulez le retrouver quelques heures plus tard, vous oubliez qui avait publié cela. Vous avez beau chercher dans votre fil d’actualité, vous ne parvenez pas à retrouver la publication d’origine. Eh bien, j’ai une solution à vos problèmes : enregistrer le lien.

À côté du nom de la personne qui a partagé un lien, il y a toujours un petit triangle inversé. Il suffit de cliquer dessus et on voit un menu qui permet de masquer la publication, de cesser de suivre la personne, de signaler le contenu et, c’est ce qui nous intéresse ici, d’enregistrer le lien.

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Plus tard, quand on veut y revenir, il suffit d’aller dans le menu à la gauche de la page et d’appuyer sur « Enregistré ». On a alors accès à tous les liens qu’on a enregistrés. On peut alors relire la publication à tête reposée et voir si cela vaut la peine de la partager sur notre page Facebook.

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4) Enlever l’adresse de destination

OK, ce truc-ci ne permet pas de sauver du temps… par contre il permet d’améliorer l’apparence du fil de notre page Facebook. Quand on décide de partager un lien, tout de suite après l’avoir écrit, il y a un encadré qui apparait pour réacheminer vers la page de destination. Eh bien, dès qu’elle est apparue, on peut effacer le lien. Cela donne plus belle apparence à notre publication (surtout quand il s’agit d’une adresse à rallonge).

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5) Programmer ses publications

Une façon d’optimiser son temps est de programmer ses publications. En effet, on peut se réserver une plage horaire (par exemple le lundi après-midi) pour la création de contenu pour nos médias sociaux. On prépare nos publications de la semaine en accord avec notre ligne éditoriale et on décide du moment où l’information sera diffusée.

Il faut toutefois faire attention au suivi. Il importe d’être présent pour réagir lorsque les publications seront diffusées pour éviter les ennuis. Sans comptez qu’il faut s’adapter à l’actualité. Si vous voulez annoncer une super nouvelle et que la journée prévue il y a des attentats ou une nouvelle polarisante, essayez de reporter la publication d’un jour ou deux pour qu’elle puisse obtenir plus de visibilité.

La fonction programmée n’est pas disponible sur les profils personnels, mais elle est facile à trouver sur une page professionnelle. À côté de « Publier » en dessous de notre message, il y a un triangle qui pointe vers le bas. On a alors trois options : programmer, antidater ou enregistrer le brouillon. Suffit d’appuyer sur « Programmer » et d’entrer le moment choisi et le tour est joué.

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6) Épingler des contenus

On peut décider de mettre du contenu dans le haut de notre page Facebook d’entreprise. Ainsi, tous ceux qui vont cliquer sur la page vont voir se contenu en priorité. C’est particulièrement utile pour les messages intemporels (par exemple un texte qui décrit votre entreprise) ou, au contraire, pour une promotion limitée dans le temps. On peut épingler le texte dans le haut de la page pendant la durée de la promotion et l’enlever par la suite.

Pour se faire, il suffit de cliquer sur le triangle à l’envers dans le haut de la publication et de sélectionner « Épingler en haut ». Quand on veut arrêter, on refait la même opération en choisissant « Détacher du haut ».

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7) Vidéo en direct

La vidéo en direct peut servir dans différents contextes. Lorsque vous organisez un événement, une conférence de presse ou un lancement. Ça peut également être un moyen de faire une annonce importante. Pensez aussi à la vidéo en direct sur Facebook pour dévoiler le nom du gagnent d’un concours.

Pour faire de la vidéo en direct, il faut travailler avec un appareil mobile (tablette, téléphone). Il suffit de sélectionner « Diffuser en direct » et on est immédiatement en ligne.

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Je suggère cette méthode quand on travaille dans l’événementiel et que l’aspect « instantanéité » apporte une valeur ajoutée. Par exemple, vous êtes dans un Salon et vous voulez inviter les gens à venir vous voir. Pour les informations intemporelles (conseils dans votre domaine, par exemple), je ne suggère pas cette méthode. On est mieux de faire sa vidéo sans la pression du direct (et avec la possibilité de prendre une deuxième ou une troisième prise au besoin).

Si vous intégrer ses trucs dans votre gestion quotidienne de votre page Facebook, vous devriez sauver du temps. À tout le moins, vous devriez en faire beaucoup plus et de façon plus efficace dans le même temps.

Pour s’améliorer, il faut être capable d’avoir une rétroaction afin d’identifier les endroits où on doit apporter des correctifs. Ce principe s’applique (entre autres) à notre gestion de nos pages d’entreprise sur les médias sociaux. Seulement, ce n’est pas si évident de savoir quels sont les éléments dont il faut tenir compte pour mesurer la performance de sa page Facebook.

Il est essentiel de mettre en place des indicateurs de performance (KPI). Ceux-ci servent à mesurer l’efficacité des actions posées sur notre page. Après tout, le but est de construire une communauté dynamique et de favoriser son engagement. Il faut donc savoir où regarder.

La communauté

Un des premiers aspects que l’on doit suivre quand on veut mesurer la performance de sa page Facebook est l’évolution de sa communauté. Il importe de suivre, d’un mois à l’autre, l’augmentation (ou la diminution) du nombre de personnes qui aiment votre page. Si ce nombre est en hausse : génial. S’il y a une diminution ou même une stagnation, un signal d’alarme doit s’allumer. Il faut alors repenser à sa stratégie.

Cette statistique est la plus facile à trouver. On l’a souvent directement sur notre page d’accueil. Sinon, pour faire le suivi et obtenir de plus amples informations, on peut aller dans l’onglet « Statistiques ». De là, on clique sur « Mentions J’aime » dans le menu à gauche.

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Vous avez eu plusieurs nouveaux adhérents lors d’une journée précise? Ou, au contraire plusieurs ont quitté le navire? Cherchez à comprendre ce qui s’est passé. Qu’avez-vous fait cette journée-là? Est-ce que vous pouvez reproduire cette action (ou l’éviter)?

La portée par publication

La portée est le deuxième élément à regarder pour mesurer la performance de sa page Facebook. Dans l’onglet « Statistiques », on peut cliquer sur « Portée ». On a alors la portée totale lors de la dernière semaine (en gros, le nombre de personnes atteint par nos publications). Personnellement, je trouve cette statistique assez quelconque. On a beaucoup plus à apprendre en allant voir notre portée par publication.

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En effet, dans l’onglet « Statistiques », on peut cliquer sur « Publications » dans les choix à gauche. En descendant un peu, on a un tableau très complet. On est capable de connaître le nombre de personnes touchées par chaque publication. En fait, en choisissant les options dans le haut du tableau, on peut décomposer la portée de différentes façons.

La portée totale

Cela représente le nombre de personnes, fans de la page ou non, qui ont accédé au contenu.

La portée organique

On part de la portée totale et on sépare les gens atteints de façon naturelle (soit parce qu’ils suivent la page, soit parce qu’ils ont eu accès à du contenu partagé) et ceux qui ont été atteints par la publicité (portée payée). On peut comparer avec la portée chez les fans (voir plus bas) pour déterminer si seuls ces derniers ont accès au contenu. Si on voit que les nombres sont très proches, cela peut signifier qu’il faudrait penser à une stratégie pour promouvoir le contenu. Si, au contraire, il y a une forte disparité, il faut travailler une stratégie pour augmenter son nombre de fans.

La portée chez les fans

C’est le nombre de personnes qui suivent la page qui a été atteint par la publication. En gros, c’est votre clientèle primaire, celle qui a fait le choix de vous suivre. S’ils ne réagissent pas assez à vos contenus (si ceux-ci ne sont pas assez attrayants pour eux), il se peut que plusieurs d’entre eux ne voient pas votre dernière publication.

Ces données sont importantes, car elles permettent de connaître le nombre de personnes qui ont eut accès au contenu.

L’interaction

Avec l’autre menu dans le haut du tableau, on a accès au nombre de clics, aux différentes réactions et au taux d’engagement. Il s’agit du troisième aspect essentiel pour mesurer la performance de sa page Facebook, l’engagement. Cela représente toutes les actions qui ont été posées par rapport à la publication. Par exemple, cela tient compte des mentions J’aime, des commentaires, des partages, des gens qui ont cliqué sur le lien, etc. Cela en dit beaucoup sur la qualité de votre contenu. La portée, c’est bien, mais à quoi cela sert d’atteindre 1000 personnes si on ignore s’ils ont lu ce qui leur a été présenté ? L’interaction nous permet de savoir que les gens étaient intéressés (ou non dans le cas d’actions négatives).

Eh oui, on a aussi accès aux réactions négatives (publications masquées, rapport de spam, annulation de mentions J’aime). En gros, toutes les actions négatives sont comptabilisées. Cela permet de voir quand un contenu pose problème et de s’assurer de ne pas en publier d’autre du même tonneau. En suivant sa communauté, on peut voir la progression du nombre de fans. Ici, on sait exactement à quel moment certains ont décidé d’arrêter de nous suivre.

Comme pour chacune des données présentées dans cette section, l’intérêt n’est pas tant dans les nombres absolus obtenus que dans la comparaison entre les différentes publications. C’est un moyen d’affiner nos actions pour publier le contenu le plus intéressant pour son public. Après tout, vous ne partagez pas des choses pour votre plaisir, mais pour capter leur attention.

Comparer la performance de sa page Facebook

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Cela dit, même si on suit assidûment les statistiques de notre page, il nous manque souvent un élément clé pour mesurer la performance de sa page Facebook : un référent. Une façon d’évaluer la performance d’une page est de la comparer à d’autres pages similaires.

Quand on fait une étude de marché, il est rare que les compétiteurs acceptent de partager leurs données. Toutefois, il y a moyen d’accéder à l’information sur Facebook sans même avoir à contacter l’autre entreprise. En effet, la fonctionnalité « Pages à surveiller » permet d’obtenir de précieuses informations.

On accède à cette fonctionnalité dans l’onglet « Statistiques ». Vers le bas de la page, il y a la section « Pages à surveiller ». On peut choisir les pages qui nous intéressent. Ça peut être des partenaires, des compétiteurs ou des gens qui oeuvrent dans notre domaine dans une autre région. Comme souvent, Facebook va aussi proposer des pages.

On a accès à différentes données : le nombre de mentions J’aime au total, l’évolution lors de la dernière semaine, le nombre de publications lors de la dernière semaine et l’engagement.

Bref, on a les outils en main pour mesurer notre performance dans notre secteur d’activité. Pourquoi s’en passer?

Un des principaux problèmes des entrepreneurs sur les médias sociaux (outre le manque de temps), c’est qu’ils ignorent quoi publier sur leurs pages. Eh bien, le secret du succès, c’est d’établir un plan de contenu. Qu’est-ce que c’est au juste? Un outil de planification très simple qui permet de gagner du temps lorsque vient le temps de nourrir sa page Facebook ou sa page LinkedIn d’entreprise.

La ligne éditoriale

La première étape du plan de contenu est de déterminer de quoi nous allons parler sur notre page. L’idée est de penser en termes de stratégie de contenu. Qu’est-ce qui intéresse votre public? Oui, je sais, vous avez envie de parler de vos dernières promotions (et c’est correct), mais vous ne pouvez pas faire que ça. Il faut se demander quel contenu intéresse votre public cible.

Je reviens souvent à cet exemple, mais un magasin de souliers de sport gagnerait à parler de course à pied. Pourquoi? Parce qu’une bonne partie de sa clientèle n’a pas d’intérêt pour les souliers en tant que tels. Ils s’y intéressent dans la mesure où ils sont des amateurs de course à pied et que les souliers sont des instruments incontournables pour la pratique de leur sport.

Où trouver le contenu

Cela dit, même si vous ne faites pas de la promotion tout le temps (en fait, vous devez éviter de sombrer dans l’excès d’autopromotion), il y a moyen de développer son image de marque par le contenu à valeur ajoutée. Oui, vous pouvez (et devez, dans une certaine mesure) créer votre propre contenu (article de blogue, conseils, vidéo, etc.), mais vous pouvez aussi rediffuser de l’information provenant d’autres sources en ajoutant un commentaire, un conseil ou une prise de position.

Une partie importante du plan de contenu est de déterminer d’où proviendra l’information qui sera partagé avec les abonnés. Qui va créer le contenu? À quel moment? Sur quels sujets? À quel endroit je peux collecter du contenu? Pour cette dernière question, les pistes sont nombreuses. Ça peut venir de partenaires, de compte que vous suivez sur les médias sociaux et des médias (en plaçant une alerte sur Google par exemple).

Dès le plan de contenu, il importe d’établir le ton de sa conversation (formel, familier, amusant, frondeur, etc.). Oui, c’est gagnant d’être amusant (drôle, divertissant, ou le synonyme de votre choix). Mais si cela ne va pas avec votre personnalité ou celle de votre entreprise, vous ne serez pas plus gagnant. En effet, s’il y a un fossé entre l’image projetée sur les médias sociaux et l’image réelle, le client potentiel risque d’être déçu.

Le plan de contenu proprement dit

Une fois qu’on a répondu aux grandes questions, il faut établir un plan de match. Voici différents types de contenus qui peuvent être diffusés dans vos médias sociaux.

L’autopromotion

Vous pouvez parler de vos produits et services ou mettre en valeur une promotion particulière. Par contre, il est important que ce ne soit pas plus de 20% de la discussion, sinon ça va devenir lassant pour les gens qui suivent votre marque.

Profil d’entrepreneur

Traiter de votre parcours, de l’histoire de votre entreprise. Le côté humain est vendeur. Je le répète souvent : les gens achètent bien plus un entrepreneur qu’un produit ou un service. Le mot-clé ici est la transparence et l’honnêteté.

Des photos

Pour tous vos types de message, il importe d’avoir un visuel. Mais parfois la photo peut être le message. On peut mettre des photos en action (pendant un travail) ou avec des clients ou partenaires, des avant/après ou même des produits en cour de fabrication.

Du contenu relayé

On peut trouver ce contenu sur le Web, mais plutôt que de partir à la chasse aux informations chaque fois, il y a des outils qu’on peut mettre en place. Il est possible d’aimer d’autres pages (de partenaires ou de sommité de notre domaine) et relayer de l’information qu’ils diffusent en ajoutant un commentaire. Une autre astuce est de planifier des alertes sur certains mots clés sur Google. Ainsi, dès qu’un média parle de sujets qui touchent notre entreprise, on le sait.

Des commentaires sur l’actualité de votre domaine

Lorsqu’il y a une innovation, un changement, un bouleversement, bref une nouvelle importante dans notre domaine d’activité, il importe de prendre position.

Donner des conseils au client

C’est un contenu assez facile à produire qui permet d’établir une relation de confiance avec la clientèle.

Des témoignages

N’hésitez pas à utiliser les commentaires de vos clients pour faire votre promotion. Par exemple, si quelqu’un écrit un avis sur votre page Facebook, remerciez-le et mettez son message en valeur.

Vidéo

De plus en plus, la vidéo occupe une place importante dans les médias sociaux. N’hésitez pas à vous en servir. Pas besoin d’avoir une image hyper léchée. Au contraire, si ça ressemble à une pub télé, les gens ne vont pas s’y intéresser. Mais si vous êtes intéressant et pertinent (et pas trop long… moins de cinq minutes idéalement), c’est un contenu qui devrait être partagé. C’est drôle, mais une vidéo développée avec un iPhone à un côté « vrai » qui s’intègre bien aux médias sociaux.

Les concours

Attention ici, vous ne pouvez faire votre concours directement sur Facebook. Par exemple, vous ne pouvez (même si tout le monde le fait), demander aux gens d’aimer ou de partager une image pour mériter une chance de gagner un prix. En effet, cela contrevient aux règles de Facebook et votre compte pourrait être désactivé sans préavis. À la limite, vous pouvez leur demander de commenter. L’idéal est d’utiliser une application externe, ce qui ne contrevient pas aux règles. Cela dit, je sais que ça permet d’augmenter rapidement le nombre de personnes qui suivent notre entreprise. Par compte, quel type de gens cela attire-t-il vraiment? Des clients potentiels? Ou des suiveux de concours?

Bien sûr, il y a d’autres types de contenu. Par contre, je crois que cela donne une certaine base. À vous de trouver ce qui pourrait être pertinent dans votre domaine. L’important est de ne pas être obligé de se creuser le cerveau chaque semaine pour déterminer de quoi on va parler.

Quelques trucs

  • N’hésitez pas à rediriger le contenu vers votre blogue (si vous en avez un)
  • Prenez la peine d’identifier les gens et les entreprises dans vos messages (en utilisant le @ devant le nom de l’entreprise ou de la personne). Ainsi, vous augmenterez votre visibilité.
  • N’hésitez pas à mettre en valeur vos clients et vos partenaires. Si vous leur permettez de profiter de votre réseau, ils risquent de faire de même avec vous.
  • Limitez vos textes à une vingtaine de mots (en général), sinon faites une redirection vers la source (votre blogue idéalement). Cela dit, ce n’est pas une règle absolue et vous pouvez y déroger à l’occasion (pas trop souvent).
  • Parlez en image. Et si vous n’en avez pas, utilisez les émoticônes.
  • N’ayez pas peur de la vidéo.

La programmation

Vous pouvez programmer vos parutions pour mieux gérer votre temps. Vous n’avez qu’une heure par semaine pour gérer vos médias sociaux? Plutôt que de le répartir à coup de 10 minutes, vous pouvez bloquer une plage de temps qui vous convient mieux et créer la majorité de vos contenus. Attention par contre de ne pas abuser. Assurez-vous d’être disponible pour réagir après les publications programmées (évitez de programmer de choses si vous êtes à l’extérieur pour quelques jours et que le message peut attirer des commentaires). Aussi, si vous voyez qu’un événement de l’actualité prend toute la place (exemple, un attentat), n’hésitez pas à annuler votre publication programmée pour la repasser à un moment où elle aura davantage de visibilité.

Le danger de la répétition

Évitez de remettre plusieurs fois la même publication. Les gens n’ont pas les mêmes habitudes de consommation sur les médias sociaux et je sais que certains décident de repasser le même contenu à différents moments de la journée pour atteindre plus de gens. En faisant cela, ils se tirent dans le pied, car le poids de chaque message est diminué. En effet, rares sont ceux qui vont aimer plusieurs fois la même publication. Ce que vous pouvez faire toutefois, c’est de donner l’information par bribes pour attiser la curiosité. Par exemple, vous organisez un événement. Une journée, vous mettez une photo brouillée en demandant aux gens d’identifier le porte-parole de l’événement. Le lendemain, vous donnez un indice. Une autre journée, vous donnez l’identité du porte-parole. Le lendemain, vous donnez la programmation. Puis… je crois que vous comprenez le principe.

Le calendrier de publication

Maintenant que vous avez déterminé de quoi vous allez parler, il importe de dresser un calendrier pour avoir une action continue. C’est, en quelque sorte, la dernière étape du plan de contenu. Il n’y a rien de pire que de donner un coup une semaine et de ne pas nourrir ses médias sociaux pendant un mois.

Le calendrier est un outil qui va vous aider à placer vos actions dans le temps. Cela dit, vous pouvez écrire vos publications quand vous le voulez et les programmer pour qu’elles paraissent à des moments stratégiques. Votre calendrier devrait comprendre les actions que vous allez réaliser, la personne responsable de le faire et aussi le média sur lequel vous allez le diffuser. En effet, si vous avez différents comptes (Google +, Facebook, Twitter et LinkedIn par exemple), il importe de ne pas avoir la même stratégie sur chacun. Oui, si vous avez écrit un texte de blogue, vous pouvez le décliner sur les différentes plateformes, mais certains contenus seront davantage appropriés à un réseau plutôt qu’un autre.

Ce calendrier permet de planifier ses actions et de diminuer les pertes de temps et le cassage de tête.