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Image qui montre la croissance d'une fleur pour imager une séquence de courriels pour vendre.

Comme je le disais dans l’article sur l’automatisation des courriels, l’équilibre est précaire entre une séquence de courriels efficace et un pourriel (du moins dans la réception de vos messages par vos prospects). Les gens vous ont laissé leur courriel en toute confiance parce que vous leur avez proposez quelque chose qui avait de la valeur à leurs yeux (un livre, un bonus, un rabais, etc.). Tâchez de ne pas en abuser.

Avant d’écrire votre séquence de courriels, il importe de déterminer votre objectif (par exemple : que les gens s’inscrivent à votre formation). Il faut aussi penser à son déclencheur. Une fois ces deux décisions prises, il faut penser à une page de vente. Idéalement, le courriel sert d’appât pour mener vers la landing page qui, elle, va avoir pour objectif de conclure la vente.

La bonne approche pour une séquence de courriels

En ce sens, le but du courriel est d’attirer l’attention, mais aussi d’établir la confiance. Dès le titre, il faut que les gens aient envie de l’ouvrir et d’en savoir plus.

L’approche est importante. Si le prospect est qualifié, car il a fait une action qui s’approche de l’achat (ou encore si c’est un client actuel), on doit se positionner comme un expert qui peut l’aider à répondre à un de ses besoins. Si, au contraire, l’action est loin de celle d’achat, il faut plutôt établir la relation avec une approche basée davantage sur le partage de contenu à valeur ajoutée. Cela dit, même dans un discours de vente, il faut offrir une valeur ajoutée pour notre interlocuteur (en donnant des conseils ou des outils par exemple).

Il faut que le sujet soit donné dès le titre et que le premier paragraphe de votre texte exprime clairement de quoi il s’agit. Évitez les approches trop subtiles qui mèneraient le client sur une fausse piste. Soyez aussi clair et précis que possible.

Le ton doit être amical avec une touche personnalisée (le nom de l’interlocuteur par exemple). Si c’est possible, parlez en votre nom et non en celui de votre entreprise. Concrètement, vous êtes Pierre-Luc Lafrance de Lafrance Communication et non Lafrance Communication. Le ton doit être celui de la discussion, comme si la personne était devant vous. Par contre, il faut adapter ce ton à la clientèle. Par exemple, si votre clientèle est plus âgée, vous devriez prioriser le vouvoiement.

Les phases d’une série de vente

Une série de vente comporte habituellement trois phases. La première comprend trois courriels, la deuxième trois à cinq et la troisième un seul. Cela fait un total de 7 à 9 courriels sur une période de trois à quatre semaines.

Une fois que la série est déclenchée, vous lancée la première phase. L’objectif de ces premiers contacts est d’offrir de la valeur au prospect pour s’établir comme un spécialiste et gagner la confiance (et la sympathie) du client potentiel.

Premier courriel (dès le déclanchement de la série) : Vous envoyez le bonus, le code de promotion ou le lien de téléchargement. Vous pouvez en profiter pour parler un peu de vous et, surtout, remercier la personne de vous faire confiance. On ne parle pas de vente ici.

3 à 5 jours plus tard : vous pouvez faire un suivi. Lui demander si elle a des questions. En profiter pour voir si l’information que vous lui avez envoyée a été utile.

3 à 5 jours plus tard : Vous pouvez lui revenir avec un produit complémentaire. Une vidéo sur le même thème. Un livre à télécharger qui développe un sujet connexe, etc.

Seconde phase de courriels : la vente proprement dite

Une semaine plus tard, vous proposez vos services à votre lecteur de façon plus directe. Vous offrez une offre spéciale pour une durée limitée (ou d’un nombre limité) pour inciter à l’achat. Cette offre peut être un rabais, une valeur ajoutée ou même une offre qui ne reviendra jamais. Profitez-en pour faire un lien avec le contenu que vous avez partagé en expliquant ce que vous avez fait pour un ou plusieurs clients dans ce domaine.

2 à 3 jours plus tard : vous revenez avec les avantages de votre service. Vous pouvez replacer en contexte, dire quelque chose du genre « On a beaucoup parler de l’offre jusqu’à maintenant, mais je n’ai pas eu le temps de t’expliquer comme il faut les avantage de mon produit/service ».

Ensuite on envoie un à trois autres courriels à deux ou trois jours d’intervalle. Cela peut être une vidéo qui montre le service ou le produit en action, un témoignage de client, une série de questions-réponses, etc.

Souvent, il est de bon ton d’ajouter un dernier courriel à 24 h de la fin de la promotion pour installer le sentiment d’urgence et rappeler que l’offre ne reviendra pas.

La troisième phase : le suivi

Si la personne a acheté le produit, vous la remerciez.

Sinon, vous pouvez soit : a) lui faire une dernière offre (par exemple : achetez d’ici deux jours et si vous n’êtes pas satisfaits après une semaine, vous pouvez demander un remboursement complet) b) lui envoyer un petit sondage pour savoir ce qui clochait avec notre offre (quelles sont les raisons pour lesquelles il n’a pas acheté alors qu’il semblait intéressé), c’est aussi le moment de savoir si les gens ont trouvé la séquence trop intrusive ou agressive.

Une fois la campagne terminée, vous pouvez ajouter les gens à votre infolettre régulière. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, relancer une autre séquence de courriels plus tard. Personnellement, je ne le conseille pas.

infolettre efficace

Beaucoup d’entreprises choisissent de miser sur leur infolettre dans leur stratégie de contenu. Et c’est une excellente chose. J’ai déjà parlé de l’intérêt de ce moyen de communication qui permet de créer un lien privilégié avec son public. Toutefois, il est important de bien faire les choses pour obtenir une infolettre efficace. Ce moyen peut vite devenir agaçante si la fréquence est trop élevée ou si le contenu ressemble plus à de la vente sous pression. Regardons ensemble quelques-unes des questions qu’on me pose le plus souvent sur le sujet.

À quel moment envoyer son infolettre?

Voilà une des questions les plus courantes. Dans l’absolu, chaque entreprise (et chaque domaine) a ses particularités. Pour avoir VOTRE réponse, je vous invite à suivre vos statistiques pour mieux connaître votre public. Toutefois, pour quelqu’un qui veut se lancer dans le domaine, prenons les données à notre disposition.

Mailchimp, l’un des joueurs les plus importants dans l’envoi de courriels de masse, partage certaines statistiques avec nous. On remarque pour commencer que les gens ont tendance à ouvrir leurs courriels entre 8 h et midi.

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Les gens sont aussi plus réceptifs les jours de semaines, particulièrement les mardis et jeudis. Je le répète, ça ne veut pas dire que ces données s’appliquent à votre situation, mais disons que si j’avais à lancer une infolettre demain, je miserais sur le mardi ou le jeudi 8 h.

infolettre efficace

À quelle fréquence envoyer son infolettre?

Ah! La grande question. Ici, je ne me référerai pas à des statistiques. Je vais plutôt vous expliquer les grands principes et à vous de voir comment cela s’intègre dans votre réalité. Les gens sont saturés de courriels, il importe donc de ne pas être associé à des pourriels ou autres nuisances informatiques. Ainsi, il faut éviter d’inonder sa clientèle. D’un autre côté, il faut une certaine fréquence pour entrer dans la tête des gens et créer un lien. Je dirais que le minimum pour avoir une infolettre efficace est d’un envoi par mois.

Le maximum? Ici, c’est plus hasardeux de donner une réponse absolue. Pour la plupart des entreprises, je conseille de ne pas dépasser un envoi par semaine. Par contre, certains contenus informatifs et pertinents peuvent être envoyés jusqu’à une fois par jour sans importuner qui que ce soit. Je dirais que cela va ici avec la pertinence de votre contenu pour votre public. Une chose est sûr, le réflexe qu’ont certaines entreprises d’inonder les clients d’offres promotionnelles n’est pas la meilleure voix.

Mais bon, entre une fois par semaine et une fois par mois, il y a une marge. Pour voir où vous vous situez, demandez-vous quel rythme vous pouvez soutenir sur une longue période. Parce que, oui, la régularité est importante. Vous êtes mieux d’envoyer une infolettre efficace par mois que d’en envoyer mal ficelées. Autre cas à problème : envoyer une infolettre par semaine pendant une période, puis décliner au fil des semaines jusqu’à tomber par une aux trois mois.

En termes statistiques, qu’est-ce qu’une infolettre efficace?

Encore une fois d’une entreprise à une autre, d’un marché à un autre, ces données peuvent varier. Toutefois comme Mailchimp partage volontiers ses informations avec nous, pourquoi ne pas en profiter? On découvre que selon le type d’industrie le taux d’ouverture des courriels tourne entre 20% et 30%. Quant au taux de clic, il va de 1 à 5%. Ainsi, si vous avez un taux d’ouverture supérieur à 40% et un taux de clic autour de 10%, on peut dire que votre infolettre est performante.

infolettre efficace

Trucs pour développer une infolettre efficace?

  • Il importe de soigner son titre. J’en parle dans cet article. Petit truc, la plupart des gestionnaires de courriels comme Mailchimp permettent de faire des tests A/B. Profitez-en pour essayer des choses et voir à quel type de titre votre public répond le mieux.
  • Un bon contenu est la base d’une infolettre efficace. Votre public cible doit trouver le contenu pertinent et avoir envie de le lire. Développez une ligne éditoriale et un plan de contenu pour savoir de quoi vous allez parler. Essayez de répondre aux questions que se posent vos clients. Ici aussi, vous pouvez faire deux versions avec un test A/B et voir quel type de contenu apporte les meilleurs résultats.
  • Pensez à la présentation de votre infolettre. Le contenu doit être clair et surtout s’adapter aux différents formats de lecture. N’oubliez pas que la moitié de vos lecteurs vont aborder vos textes avec une tablette ou un téléphone intelligent.
  • Segmentez votre liste. C’est surtout important lorsque vous avez une grande liste. Vous devez les séparer selon certains critères (pays, champs d’intérêt, activité professionnelle, etc.) afin d’adapter votre contenu.
  • Assurez-vous d’avoir des liens vers votre site Web ou votre blogue. Selon Mailchimps, les infolettres qui ont plus de liens entraînent une plus grande activité. De plus, vous pouvez ramener les gens à une landing page pour les convertir en client.
  • Faites un suivi rigoureux. Assurez-vous de voir les résultats. Si votre taux de clics ou d’ouverture est plus bas sur un message, essayez de comprendre pourquoi. S’il y a eu plusieurs désabonnements en même temps, tirez-en une leçon. Également, faites le ménage des mauvaises adresses. Bref, faites une gestion régulière.

Avoir une infolettre efficace demande de l’effort. Toutefois, le retour sur l’investissement en vaut la peine si le travail est bien fait.

Si vous voulez des trucs adaptés à votre situation ou si vous avez besoin d’aide pour gérer votre infolettre, n’hésitez pas à me contacter.

Vous avez décidé d’ajouter une infolettre à votre stratégie de contenu? Bonne décision. Je sais, cela demande du temps et de l’effort, surtout au début. Mais il ne faut surtout pas abandonner. En effet, vos abonnés sont des clients potentiels ciblés et engagés. Si vous jouez bien vos cartes, ils vont générer un retour sur l’investissement intéressant.

Le premier point qu’il faut comprendre c’est que de créer une infolettre pour 10 ou pour 1000 personnes ne demande pas plus de temps. Aussi bien toucher le plus grand nombre possible. C’est pourquoi, dans un premier temps, construire une liste d’abonnés devrait être votre priorité. Cela va générer du trafic sur votre site et, surtout, cela va vous permettre de créer un lien avec des clients potentiels.

Les prérequis

La base pour augmenter votre nombre d’abonnés est de s’assurer de ne pas perdre de gens en court de route. Pour cela, il faut s’assurer d’offrir un contenu de qualité. J’y reviens encore, mais il est essentiel d’avoir un plan de contenu, de savoir de quoi on va parler et pourquoi. Ensuite, il importe de suivre ses statistiques pour savoir quand les gens se désabonnent. À partir de là, il importe de comprendre ce qui s’est passé (est-ce que le problème vient du titre, du type de message, de la fréquence, etc.) Autre aspect essentiel : il faut assurer une certaine régularité. Moins d’une fois par mois, on peut difficilement créer une habitude. Par contre, à plusieurs fois par semaine, cela peut devenir intrusif pour les lecteurs.

Rendre le concept positif

Je sais que le terme infolettre peut faire peur. On a tous l’image d’une circulaire en ligne qui vient envahir notre boîte de réception. Il importe donc de ne pas vendre son infolettre comme une infolettre. Je ne dis pas de mentir, mais plutôt de décrire ce que c’est. Dans mon cas, ce sont des trucs pour améliorer vos communications que vous recevez chaque semaine. Cela dit, il importe de faire des tests A/B avec deux formulations différentes pour voir laquelle est la plus efficace. Dans certains cas, on peut avoir des surprises. Pour un de mes amis écrivains, la meilleure formule était : « Abonnez-vous à mon infolettre ». Comme quoi il n’y a aucune règle absolue dans le Web.

Cela dit, il n’est jamais mauvais de vendre les avantages de son infolettre. Sur la page d’inscription, prenez donc la peine de les mettre de l’avant. Et, pendant qu’on y est, assurez-vous que votre formulaire d’inscription est simple. S’il est le moindrement compliqué, vous allez perdre bien des abonnés potentiels.

Dix trucs pour générer des abonnements à son infolettre

1)   N’hésitez pas à demander l’adresse courriel de vos clients

Cette stratégie s’applique si vous avez un commerce. Lorsque le client arrive à la caisse, vous pouvez lui demander son adresse. Attention, ne soyez pas agressant et prenez le temps d’expliquer en quoi consiste l’infolettre et de dites à quoi l’abonné peut s’attendre. Par exemple : un magasin de souliers de course pourrait dire vous allez recevoir un message par semaine qui parle de la course à pied au Québec.

2)   Quand vous participez à un événement public, faites le plein de courriels

Traînez une feuille de consentement lors de vos activités publiques pour amasser les courriels des gens présents. Par exemple : vous présentez une conférence ou une formation. À la fin de l’activité, faites passer la feuille aux gens présents ou demandez-leur de passer signer la feuille pour avoir plus d’informations sur le sujet avec des messages réguliers. Bien sûr, cet engagement doit être tenu.

3)   Ajoutez vos clients et vos partenaires d’affaires à votre infolettre

Ici, à utiliser avec précaution. Idéalement, je conseille de demander la permission avant, même si, selon la loi, vous avez le droit de le faire.

4)   Utilisez les médias sociaux pour faire la promotion de votre infolettre

En effet, même si les gens vous suivent déjà sur votre page Facebook, ils ne sont pas nécessairement abonnés à votre infolettre. Expliquez-en les avantages et mettez un lien qui redirige vers votre page d’inscription à l’occasion.

5)   Intégrez une case d’abonnement à la fin de vos formulaires Web

Exemple : vous avez une boutique en ligne. Lorsque le client remplit le formulaire d’achat, vous pouvez ajouter une case pour l’abonnement à l’infolettre. Même chose si vous offrez la possibilité de s’inscrire à une formation en ligne.

6)   Ajoutez une extension d’annonces sur Google AdWords

On oublie souvent toutes les possibilités offertes par Google AdWords. On peut mettre de nombreux types d’extension (par exemple pour que les gens nous appellent). Si la priorité est d’inciter les gens à s’inscrire à l’infolettre, on peut mettre une extension qui intègre un formulaire de collecte de courriels directement dans la publicité.

7)   Ajoutez un popup sur votre site

Vous pouvez ajouter un popup qui apparaît sur votre site lors de la première connexion de chaque visiteur. Vous profitez alors d’un court espace publicitaire pour inciter la personne à s’inscrire à l’infolettre. Si elle accepte, elle est redirigée vers le formulaire d’inscription. Ou, mieux encore, le popup est directement une version courte du formulaire.

8)   Organiser un concours ou un sondage

Si vous faites un sondage en ligne ou un concours, c’est l’occasion de demander l’adresse courriel des participants. Bien sûr, vous expliquez à la personne ce que vous allez faire avec (soit de leur envoyer de l’information régulièrement sur un sujet qui les intéresse).

9)   Intégrer des invitations à s’inscrire à l’infolettre dans le site

Vous pouvez ajouter des invitations à certains endroits ciblés de votre site. Par exemple, vous pourriez mettre une invitation à s’inscrire à l’infolettre à la fin d’un article intéressant ou dans une section très visitée du site.

10) Utiliser un aimant à client

Une façon d’obtenir plusieurs adresses est d’offrir un bonus ou une offre exclusive en échange de l’adresse de courriel. Concrètement, vous offrez un rabais ou un livre sur un sujet pertinent pour votre clientèle gratuitement. La personne doit seulement donner son adresse courriel pour recevoir le bonus. Encore une fois, je vous conseille de leur dire ce que vous allez faire avec.

Bien sûr, l’idéal est d’utiliser une ou plusieurs de ses techniques en même temps. On peut aussi développer des infolettres automatisés pour gagner du temps et augmenter son efficacité. J’en reparlerai dans un prochain article.

Quand on s’implique dans une stratégie de contenu, on s’engage à produire beaucoup de textes. Et parfois (souvent), il arrive d’avoir l’impression d’écrire dans le vide. En effet, même le texte de blogue ou l’article le mieux structuré de la terre ne sert à rien si personne ne le lit. Pour vous assurez que les lecteurs vous suivent (ou du moins pour mettre toutes les chances de votre côté), je vous conseille de mettre plus de soin sur une partie souvent négligée : le titre.

En effet, le titre est souvent le premier contact avec le lecteur. S’il n’attire pas son intérêt, il y a de fortes chances qu’il ne lise tout simplement pas votre article. Vous mettez déjà beaucoup de temps (cela se compte parfois en heure) pour la rédaction de vos textes. Pourquoi ne pas ajouter quelques minutes pour définir un titre percutant.

3 règles générales pour le titre

1) Court et punché. Essayez de limiter la longueur à 70 caractères ou à 7 mots. Plus long que ça, l’efficacité diminue.

2) Une écriture dynamique. Choisissez des verbes d’action lorsque c’est possible. Ou des adjectifs positifs et forts qui retiennent l’attention. C’est une bonne façon de miser sur les bénéfices que la lecture de votre article apportera au lecteur.

3) De la précision dans le choix des termes. Utilisez le mot juste et évitez de compliquer inutilement la sauce. Privilégiez un vocabulaire simple.

Titrer pour un blogue

Quand on parle de blogue, il y a une double utilité. Oui, on veut susciter l’intérêt chez le client potentiel. Mais on veut aussi (et surtout) que le texte soit bien digéré, et donc bien référencé, par les moteurs de recherche. Il importe donc d’éviter l’ambiguïté. Il faut que le sujet (le et les mots clés) soit clair dans le titre.

Différentes formulations peuvent être gagnantes :

1) N’hésitez pas à utiliser des listes : 10 règles, 7 étapes, etc.

2) Adressez-vous directement au lecteur. Posez-lui des questions, intégrez le « vous » dans votre titre. Par exemple : Comment vous démarquer loirs d’une entrevue d’embauche?

3) Passez en mode solution : Comment faire pour…

Capter l’attention pour une infolettre

Ici, nous n’avons pas à penser en fonction du référencement. L’objectif est vraiment d’inciter les gens à lire le contenu qu’on leur propose. D’abord, il importe de dire qu’il n’y a pas de solution miracle. D’un public à l’autre, ce ne seront pas les mêmes recettes qui vont fonctionner. Pour certains, un titre précis comme pour un article de blogue va être gagnant. Pour d’autres, il est préférable d’être mystérieux, de demeurer dans le vague (sans mentir ou faire de fausse représentation).

Comment savoir ce qui convient le mieux à votre public? Par un test A/B. Il est possible de tester les deux formes de titre avec chacun la moitié de notre liste d’abonnés. Ensuite, on regarde les statistiques pour voir ce qui fonctionne le mieux. En fait, je conseille aux gens de recourir à cette méthode le plus souvent possible. Cela permet de vérifier (ou d’invalider) nos impressions et d’être le plus efficace possible. Et n’oubliez pas, au-delà du nombre d’ouvertures, il y a aussi le taux de clics qui compte.

Quelques trucs

1) Essayer d’être plus personnel. Un peu comme dans le titre de blogue, éviter les titres trop « corporatifs ». N’hésitez pas à vous adresser à votre lecteur. À faire appel à ses émotions. Le but est de se distancer des courriels « promotionnels ». Il faut montrer qu’on a quelque chose à dire à la personne et non pas juste quelque chose à lui vendre.

2) Évitez d’alourdir le titre. En plus de le garder court, on évite également les majuscules ou la surenchère de point d’exclamation ou d’interrogation. C’est agressant et ça donne l’impression qu’on veut vendre à tout prix, ce qui est l’inverse de l’effet recherché.

Dans tous les cas, il importe d’apporter une attention particulière à vos titres. Faites un brainstorm. Essayer d’en trouver 4-5-10. Demandez l’avis d’autres personnes jusqu’à en trouver un ou deux qui vous semblent percutants.

Il existe de nombreux outils pour créer et gérer son infolettre. L’un des plus connus, et celui que nous verrons ici, est MailChimp. Si vous êtes plus à l’aise et préférez en utiliser un autre (SendGrid ou Aweber par exemple), libre à vous. Toutefois, il est essentiel de ne pas envoyer de courriels de masse à partir de sa messagerie personnelle. C’est la meilleure façon de se retrouver sur les listes noires et d’être considéré comme un spammer.

Les avantages de MailChimp

• Gratuit jusqu’à 2000 emails par mois
• Facile d’utilisation, interface claire, mode d’utilisation étape à étape détaillé
• Des liens avec de nombreuses applications
• Plusieurs possibilités de personnalisation
• Statistiques d’ouverture et de consultation des textes

Les limitations de MailChimp

• Le site est en anglais
• Pour utiliser les fonctions d’auto-répondeur, il faut prendre l’option payante
• Il y a le logo et un texte publicitaire de MailChimp à la fin du message dans l’option gratuite
• On ne peut pas faire d’affiliation

Créer son compte

La première étape est d’aller sur le site mailchimp.com et d’appuyer sur « Log in » en haut à droite.

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Deuxième étape

Il faut remplir le formulaire d’inscription. Rien de compliqué ici : courriel, nom d’utilisateur et mot de passe.

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Troisième étape

Il faut maintenant activer votre compte. Vous allez recevoir un courriel dans votre messagerie dans les moments suivants. Il suffit d’appuyer sur « Activate Account ».

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Quatrième étape

Il faut remplir différents formulaires. On inscrit d’abord son nom et son prénom. Ensuite, on écrit le nom de l’entreprise, l’adresse du site Internet (ou, à défaut, de son compte Facebook, Twitter ou LinkedIn), son adresse, on peut créer des liens avec nos médias sociaux ou des sites de vente en ligne. Les étapes sont très simples et on est suivi pas à pas. Il est impossible de se tromper.

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Créer une campagne

À partir du panneau de contrôle, on peut créer une campagne (Create ans send a campaign), créer une liste d’abonnés (Create a list), créer des formulaires d’inscription pour votre page Facebook ou votre site Internet (Start building your audience).

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Première étape

La première chose à faire est de créer une liste d’abonnés. Ça ne sert à rien d’avoir une infolettre si personne ne la lit. Pour se faire, on appuie, sur « Create a List », puis, rendu là, on appuie encore sur « Create List » en haut à droite (voir tableau ci-dessous).

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Il faut alors remplir un formulaire pour définir les caractéristiques de la liste : nom de la liste, adresse d’envoi des messages, nom par défaut (celui de l’entreprise) et petit texte pour dire aux gens qu’ils font partie de la liste et pourquoi. Même si Mailchimp est en anglais, ce texte peut (et doit) être écrit en français si vous vous adressez à un public francophone. On peut aussi choisir la fréquence des notifications (chaque jour ou chaque fois que quelqu’un s’inscrit ou se désinscrit).

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Différentes méthodes pour ajouter des contacts

Ensuite, on peut ajouter des noms dans la liste. Il suffit d’appuyer sur « Add Subscribers ».

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On a alors différentes options pour importer nos contacts. Il est possible d’importer un fichier Excel ou CSV ou d’utiliser d’autres services comme Google Contacts, Salesforces, Highrise ou Zendesk.

Une autre méthode est d’ajouter les contacts manuellement en choisissant « Add Subscribers ». Il faut toutefois s’assurer d’avoir le consentement implicite ou explicite que la personne veut être ajoutée à la liste (pour être en accord avec la loi 59).

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Deuxième étape

Pour augmenter le nombre d’abonnés, on suggère de développer des formulaires pour inviter les gens à s’inscrire à l’infolettre. Les gens qui ont un site sur WordPress peuvent utiliser le plugin « Mailchimp pour WordPress ». Pour les autres, on peut créer un formulaire à partir du tableau de bord.

Là, il y a plusieurs options. On peut créer un formulaire en langage HTML qui sera intégré à notre site Internet (Embedded forms), créer un pop-up qui apparaît sur le site pour les inviter à s’inscrire (Subscriber pop-up) ou créer un formulaire qui pourra être utilisé sur les médias sociaux (Facebook Form). Les inscriptions générées ainsi seront gérées automatiquement par MailChimp.

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Troisième étape

Maintenant que notre liste est prête, on peut envoyer une première campagne. Dans le menu du haut, on choisi « Campaigns ».

On peut faire une campagne régulière (avec format HTML et format texte au choix du lecteur), une campagne texte seulement, une campagne A/B (donc différentes versions pour voir si les gens réagissent mieux à certains éléments, le titre par exemple) ou une campagne RSS (dont le contenu provient d’un fil RSS).

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Pour l’exemple, on va choisir une campagne régulière, mais le principe est sensiblement le même pour les autres campagnes. Personnellement, je suggère de faire une campagne A/B afin de comparer la performance de votre infolettre (en terme de taux d’ouverture par exemple) selon les différences (par exemple l’intitulé de l’infolettre).

Quatrième étape

Choisissez la liste ou le segment de liste (par exemple les nouveaux abonnés, les abonnés actifs ou, au contraire, les abonnés inactifs). Quand le choix est fait, on appuie sur « Next » dans le bas de la page à droite.

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On configure ensuite la campagne en déterminant les principaux éléments : le nom de la campagne, le sujet, l’expéditeur, l’adresse d’expédition, etc. Quand tous les champs sont remplis, on appuie sur « Next ».

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Cinquième étape

L’étape suivante concerne le design de l’infolettre. On peut choisir des modèles de base qu’on va ensuite personnaliser ou sélectionner des thèmes déjà créés. Personnellement j’opte pour la première option.

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Rendu là, on choisit les éléments que l’on veut mettre avec un système de drag and drop.

Quand le message nous convient, on appuie sur « Next ».

De là, on peut apporter différents ajustements. On peut, entre autres, ajuster le Plain Text Email.

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Quand le tout semble satisfaisant, on peut envoyer l’envoi en appuyant sur « Send » en bas à droite ou choisir de programmer l’envoi en appuyant sur « Schedule ».

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On peut alors choisir le jour et l’heure où l’infolettre sera envoyée.

Sixième étape

Maintenant que la campagne est lancée, il faut faire le suivi. En effet, il est possible de savoir qui a ouvert l’infolettre, qui a cliqué sur les liens, qui s’est désinscrit. Pour avoir accès à ses informations, il suffit d’aller dans la section Reports du panneau de contrôle (ou du menu du haut).

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Juste de lire le mot infolettre, j’en entends grincer des dents. Pourtant, c’est l’un des plus puissants outils de marketing du web. Même si le marketing par courriel a mauvaise presse, il génère un rendement de 38 $ pour chaque dollar investi, selon une enquête de la DMA (Direct Marketing Association).

Le problème, c’est que lorsqu’on entend le mot « infolettre », on a tous la même image. On imagine un bombardement d’offres publicitaires dans notre boîte personnelle. Et, en effet, plusieurs entreprises utilisent ainsi leur infolettre. C’est dommage, car elles se tirent ainsi dans le pied.

Pour bien réussir notre infolettre, c’est essentiel de commencer par se questionner sur sa clientèle. Il faut voir de quoi elle a envie qu’on lui parle. Il faut renverser notre tendance naturelle. Plutôt que de penser à ce que le client peut faire pour nous (acheter notre produit/service), il faut se demander en quoi on peut lui être utile. Par exemple, j’ai un client qui offre des services financiers. Dans son infolettre, il offre aux gens des conseils pour qu’ils puissent avoir plus d’argent dans leur poche à la fin de l’année. Il aimerait mieux parler de ses produits directement, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment.

Développer une infolettre gagnante

Il est essentiel de conserver une bonne fréquence pour rester dans la tête des gens, mais sans exagérer pour ne pas devenir intrusif. L’idéal est une fois par semaine. Mais cela dépend toujours de vos objectifs et de votre capacité à générer du contenu pertinent.

La question de l’abonnement est aussi importante. La loi C-28 vient encadrer le marketing par courriel au Canada. Ce qu’il faut surtout retenir c’est que l’idéal est d’obtenir le consentement des gens avant de leur envoyer l’infolettre. Oui, vous pouvez envoyer votre infolettre à des gens qui ont donné leur accord tacite (par exemple en vous donnant leur carte d’affaires), mais c’est une pratique plutôt mal vue. Assurez-vous que toute l’information sur votre entreprise se retrouve dans l’infolettre et, surtout, assurez-vous qu’il y a un mécanisme de désabonnement. Je sais que certains sont tentés de mettre un processus plus lourd pour décourager les gens de se désabonner. Je ne vous le conseille pas. Au contraire, il doit être le plus simple possible afin que l’expérience client se termine sur une bonne note.

Vendre son infolettre

Je l’ai dit plus tôt, le mot infolettre fait peur aux gens (et, dans plusieurs cas, avec raison). C’est pourquoi, dans la majorité des cas, on ne conseille pas de l’annoncer en disant « Inscrivez-vous à mon infolettre ». Il faut expliquer aux gens ce qu’il gagne à le faire. Pour reprendre l’exemple de mon client, on va plutôt y aller avec « Voulez-vous recevoir des trucs pour avoir plus d’argent dans vos poches » ou « Prenez le contrôle de vos finances personnelles ». Toutefois, ce n’est pas une recette magique. Un de mes amis dans le milieu littéraire a eu plus de succès avec « Inscrivez-vous à mon infolettre » qu’avec toute autre formule. Comme quoi il est important de faire des tests.

Développer la clientèle de son infolettre

L’infolettre est un outil génial pour créer une proximité avec sa clientèle. On revient chaque semaine (ou chaque mois) avec du contenu adapté qui nous assure de rester dans leur esprit. Ça permet d’optimiser le potentiel de sa clientèle actuelle.

Toutefois, là où ça devient plus intéressant à mon sens, c’est dans le développement de nouveaux clients. Par exemple, on peut faire une campagne Facebook pour inciter les gens à s’inscrire à notre infolettre. J’en reparlerai dans une prochaine chronique.