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Je parlais la semaine dernière des notions de SEO et de SEM. Quand il est question de Marketing des moteurs de recherche (SEO), la première image qui nous vient en tête c’est Google AdWords. À en croire certains, ce serait la méthode révolutionnaire pour faire ses communications en ligne. Personnellement, je suis moins enthousiaste. C’est un outil qui peut être très efficace… s’il est bien utilisé et adapté à son marché. Sinon, c’est la meilleure façon de mettre 100 $ (ou 1000 $) dans le feu.

Cela dit, même si Google AdWords est adapté à votre marché (par exemple, parce que votre clientèle cible à tendance à faire de la recherche en ligne et que vos mots-clés ne sont pas hors de prix), ce n’est ni facile, ni magique. Voici 10 clés pour réussir sur Google AdWords. Il y a en a bien sûr plusieurs autres. Toutefois, l’objectif de ce texte est de mettre en place des bases pour que votre campagne fonctionne.

Première clé AdWords : Définir son objectif

La base de toute campagne est de bien cibler votre clientèle. Ensuite, on peut déterminer la meilleure façon de la rejoindre. Pour le besoin de l’exercice, disons que cette étude vous a permis de déterminer que le canal à privilégier est une campagne AdWords. Il faut alors établir votre stratégie. La première clé d’une campagne AdWords réussie est de définir son objectif. Toute la stratégie sera basée sur cet objectif. Pour un même public, les actions posées ne sont pas les mêmes selon l’objectif poursuivi. Si l’objectif est, par exemple, d’augmenter le nombre d’abonnés à votre infolettre ou encore d’amener plus de trafic sur votre site, vous n’aurez pas les mêmes stratégies que si vous voulez recruter des prospects ciblés.

Deuxième clé AdWords : Bien cibler ses mots-clés

Le réflexe premier lorsqu’on met en branle une campagne AdWords est d’enchérir uniquement sur les mots-clés qui nous semblent logiques. Il faut pousser sa réflexion plus loin… et utiliser les outils qui sont offerts. En effet, les générateurs de mots-clés de Google peuvent vous faire sauver du temps. Une bonne pratique est de mettre des mots-clés avec des verbes d’action comme « Acheter ».

Un autre défaut courant est d’y aller avec des mots-clés trop courts (un, deux, parfois trois mots). Je comprends que l’idée est de vouloir ratisser le plus large possible. Par contre, l’objectif est d’atteindre des acheteurs potentiels, alors il vaut mieux être précis. Personne n’a envie de payer pour des curieux.

Troisième clé AdWords : Ajouter de mots-clés négatifs

Dans le même ordre d’idées, il faut parfois mettre des mots-clés négatifs. Ce sont des mots qui permettent d’éliminer notre annonce de certains résultats de recherche. Par exemple, pour un restaurant haut de gamme (avec les prix qui vont avec), on peut éliminer les recherches qui contiennent des termes qui démontrent que l’internaute est à la recherche d’une aubaine. L’objectif est d’épargner de l’argent en ne dépensant pas pour des clics inutiles. Les mots-clés négatifs ne sont pas toujours faciles à déterminer. L’idéal est de faire un suivi pendant la campagne en regardant quelles expressions ont été utilisées pour tomber sur votre annonce. Ensuite, vous enregistrez comme mots-clés négatifs les termes qui ne reflètent pas votre produit ou service.

Quatrième clé AdWords : Éviter d’être radin sur le prix des mots-clés

Un autre réflexe naturel est de vouloir payer le moins cher possible pour ses mots-clés au lancement de sa campagne AdWords. Seulement, cela va nuire à l’activation et au positionnement de vos annonces. Il est donc préférable de mettre un CPC (coût par clic) plus élevé au début d’une campagne. Lorsque l’ensemble des mots clés sera activé, vous pourrez diminuer votre CPC.

Cinquième clé AdWords : Avoir plusieurs versions de ses annonces

L’erreur la plus courante dans les campagnes AdWords, c’est de mettre tous ses mots-clés dans la même campagne. Pire encore, certains utilisent une seule publicité dans ladite campagne.

Pour qu’une annonce soit efficace, les mots-clés doivent apparaître dans le texte des annonces. Et, pour ce faire, il faut des annonces conçues expressément pour les différents mots-clés (ou groupe de mots). Cela permet d’offrir une annonce qui répond à l’offre de service et au champ d’intérêt du client potentiel. On peut aussi déterminer quelles sont les annonces les plus efficaces.

Il est aussi recommandé de faire des tests A/B (avec plusieurs versions d’une même publicité) lors de la création d’une campagne AdWords. Cela permet d’affiner ses méthodes pour trouver les solutions les plus efficaces pour joindre sa clientèle. En gros, cela veut dire qu’il faut, pour chaque mot-clé ou groupe de mots-clés, créer plusieurs annonces affichées en rotation. Chacune de ses annonces sera une variation sur le même thème afin d’isoler les éléments les plus efficaces. Avec un suivi serré, on peut éliminer les formules perdantes pour conserver les modèles les plus performants.

 

À suivre mardi prochain avec l’article : AdWords : cinq autres clés pour réussir

Écrire pour le web présente plusieurs particularités. Je viens du milieu des médias écrits. Dans un article de journal, on essaie, idéalement, d’éviter les répétitions. Sur un blogue, on tente, au contraire, de marteler nos mots-clés pour faciliter le référencement. Certains principes demeurent les mêmes : un titre accrocheur, une écriture simple, des phrases pas trop compliquées, des verbes d’action et, surtout, une bonne révision orthographique. Toutefois, il y a quelques astuces à garder en tête quand vient le temps d’écrire pour le web. Je vais vous donner quelques clés pour améliorer le référencement naturel de vos textes.

Le titre

Comme pour n’importe quel article, on cherche un titre qui va attirer l’attention. Il y a toutefois certaines particularités. D’abord, on va y mettre le mot clé principal. Idéalement, au début du titre. Un truc peut être de formuler le titre sous forme d’appel à l’action. Enfin, il faut que le titre demeure court : entre 35 et 65 caractères.

Répéter le mot clé principal

Écrire pour le web, c’est répéter. Il faut insérer le mot clé principal le plus souvent possible. Notamment dans le titre (tel qu’expliqué plus haut), dans les sous-titres et dans le premier paragraphe du texte. Plus la densité sera forte, meilleur sera le référencement. Ce n’est pas compliqué, vous devez même l’utiliser dans l’URL principal de l’article. Évitez toutefois l’abus. On ne pourrait pas juste mettre le mot clé répété une centaine de fois sans contexte, sans phrase. Google le détecterait et on en subirait les conséquences avec un très mauvais référencement.

Intégrer les mots clés intermédiaires

S’ils ne sont pas aussi présents que le mot clé principal, ces mots-clés doivent quand même apparaître quelques fois dans le texte. Cela va aider votre référencement naturel, mais aussi vos campagnes marketing en diminuant le coût de votre référencement payant (par exemple avec une campagne Google AdWords). Tenez-en compte au moment d’écrire pour le web.

Aérer le texte

Dans l’écriture pour le web, la lisibilité est un souci constant. Peu importe la longueur du texte, on essaie d’avoir des chapitres courts (environ 150 mots). De plus, on ajoute régulièrement des sous-titres (entre chaque bloc de 250 à 300 mots environ).

Des phrases courtes

Écrire pour le web (ou pour tout autre médium) est une activité de télépathie. On essaie de transmettre les images qui sont dans notre tête à nos lecteurs. Pour que cette transmission soit réussie, il faut tout mettre en oeuvre pour être compréhensible. À moins d’avoir un blogue à vocation littéraire, visez la clarté. Sujet-verbe-complément. J’exagère un peu, mais l’idéal est d’utiliser des phrases de moins de 20 mots avec une ponctuation simple. Et, pour rendre le tout plus vivant et efficace, abusez des verbes d’action.

Donner le ton à votre texte

Dans tous les articles, mais plus particulièrement quand on veut écrire pour le web, il faut donner une mise en contexte dès l’introduction. En terminant les premières lignes, le lecteur doit savoir ce qu’il va apprendre. En gros, vous prenez l’engagement de traiter de tel ou tel sujet.

N’ayez pas peur du contenu

J’en ai parlé quelques fois (entre autres sur la question de la stratégie de contenu), mais c’est important de se questionner sur ce que notre public veut et non sur ce que nous voulons lui dire. Le but de chaque entreprise est de vendre son produit ou son service. Mais dans le monde virtuel, il faut plutôt chercher à s’établir comme un spécialiste dans son domaine en discutant de sujets qui intéressent nos lecteurs. Ainsi, le texte ne peut pas être trop long… dans la mesure où il est pertinent. Même que l’écriture pour le web a besoin d’une certaine consistance (au moins 300 mots) afin de nourrir les moteurs de recherche.

Les points de forme

Petite parenthèse ici sur les points de forme (les fameuses listes avec des points). Ils peuvent être positifs comme négatifs. Si vous avez un texte suivi et qu’ensuite vous avez un récapitulatif avec des points de formes, c’est excellent. C’est même une façon de répéter certains mots-clés. Toutefois, j’ai un client qui n’avait que des points de formes pour décrire ses différents services sur son site web. Cela donnait quelque chose comme :

• Bon
• Pas cher
• Efficace

Il manquait de textes pour nourrir les moteurs de recherche. Quand le même client a voulu faire une campagne Google AdWords, il s’est rendu compte que plusieurs mots clés n’apparaissaient pas sur son site. Les autres n’apparaissaient qu’une seule fois. Résultat : une campagne coûteuse avec peu de résultats.

Écrire pour le web : au-delà du texte

Écrire pour le web va au-delà des mots. C’est aussi l’ensemble des éléments inclus dans notre texte. En plaçant des liens internes (vers d’autres articles de notre blogue par exemple) ou externes, on vient ajouter de la crédibilité à notre texte. Et les moteurs de recherches adorent ce genre de chose. Alors, n’hésitez pas à le faire, cela va avoir des effets bénéfiques sur votre référencement.

Et n’oubliez pas de mettre des photos en lien avec le sujet. Cela attire l’œil et va inciter les gens à lire davantage. Ça va aussi aider lorsque vous allez partager votre texte sur les médias sociaux (les publications avec photo attirent davantage d’interactions que celles qui en sont dépourvues). Enfin, cela va aussi aider votre référencement (encore plus si vous avez des balises alternatives contenant le mot clé principal).