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Quand on parle de campagne de communication en ligne, les gens ont le réflexe de penser en termes de plateformes. Va-t-on développer une page Facebook? Annoncer sur LinkedIn? Faire une campagne Google AdWords. Pourtant, avant d’arriver là, il y a une réflexion à faire. D’abord, il faut cerner son public (j’en ai parlé abondamment) pour savoir quel est le meilleur moyen de le joindre. Ensuite, il faut se fixer des objectifs.

Formuler ses objectifs

Le succès de vos actions de communication en ligne passe par l’établissement d’objectifs réalistes et mesurables. Par mesurables, je veux dire que les objectifs doivent être aussi concrets que possible. On doit chiffrer l’objectif, mais aussi y mettre un délai.

Par exemple, l’entreprise X veut augmenter sa visibilité. C’est un but louable, mais il demeure inutile dans une vision d’affaires. En effet, comment faire le suivi d’un objectif aussi flou? Il importe donc de le développer le plus possible.

Une formulation un peu plus efficace serait de dire : « Je veux atteindre 1000 abonnés à mon infolettre ». On a une unité de mesure précise (1000 abonnés) qui simplifie le suivi. Par contre, il reste encore un grand flou : on a combien de temps pour atteindre l’objectif?

L’objectif mesurable serait donc d’atteindre 1000 abonnés à mon infolettre d’ici le 1er janvier 2017. Est-ce réaliste? Pour y répondre, j’aurais besoin d’en savoir plus sur l’entreprise X. Combien d’abonnés a-t-il à l’heure actuelle? Quel budget a-t-il? Etc.

Pour aujourd’hui, ce n’est pas la question.

Concentrons-nous sur les types d’objectif qu’on peut fixer pour une campagne en ligne. Vous trouverez plus loin différents exemples. Par contre, cette liste n’a rien d’exhaustif. Bien sûr, pour que l’objectif soit intéressant, il faut l’adapter à sa situation et y mettre des balises précises.

Accroître la visibilité de l’entreprise

Avoir une page Facebook ou un compte Twitter permet d’améliorer son référencement. Ainsi, on peut sortir davantage dans les recherches sur Google par exemple. Cela dit, la visibilité seule est assez limitative comme objectif puisqu’on a un contrôle limité dessus (même si on met tous les efforts pour sortir dans les premiers lors d’une recherche) et que les critères mesurables sont assez rares. Il est préférable, lorsqu’on parle de visibilité de se concentrer sur le nombre d’abonnés (à votre infolettre ou à votre page Facebook par exemple) ou sur l’achalandage (une statistique facile à suivre avec des outils comme Google Analytics). Lorsque le choix est fait, on peut cibler des actions pour atteindre l’objectif.

Augmenter sa notoriété ou s’établir comme expert

Le Web est l’endroit idéal pour partager ses connaissances et pour prendre position. Les objectifs pour augmenter sa notoriété sont de deux grandes familles : ceux dont on a le contrôle directement et ceux qui sont indirects (ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas avoir d’influence sur leurs résultats). Dans la première famille, il y a le nombre d’articles de blogues publiés, d’infolettre envoyés ou de commentaires partagés sur Facebook par exemple. Dans la deuxième catégorie, il y a le nombre de partages, le nombre d’articles republiés sur d’autres plateformes, etc.

Augmenter ses ventes

Soyons honnête, c’est le grand objectif. Pour plusieurs, tous les autres objectifs sont des moyens détournés d’atteindre celui-ci. Pas la peine de faire un dessin ici, on parle d’argent, de volume de vente. C’est facile d’en faire des objectifs quantifiables. On peut même faire des graphiques pour voir d’où viennent les ventes et se donner des outils pour optimiser nos ventes en ligne. Avec Google Analytics, il est possible de suivre le cheminement des acheteurs potentiels et de voir à quel moment ils ont décroché. Cela permet d’améliorer les étapes plus faibles dans le processus qui mène vers la vente finale.

Développer de nouveaux marchés

Théoriquement, avec le Web, on a accès à l’ensemble de la planète. Dans les faits, c’est plus compliqué que cela. La distance avec le marché visé cause parfois des ennuis. Toutefois, il y a des stratégies en ligne pour réduire cette distance et atteindre des clients potentiels à l’autre bout du monde. En effet, on peut cibler très précisément avec la plupart des outils à notre disposition. Ici, on peut chiffrer les objectifs avec un nombre de visiteurs/clients/ventes par territoires concernés. Les nouveaux marchés peuvent aussi être de nouveaux types de client (par exemple un groupe démographique ou un groupe ethnique ou… à peu près tout ce que vous pouvez imaginer).

Offrir un meilleur service à la clientèle

Eh oui, à l’ère du 2.0, le service à la clientèle se passe de plus en plus en ligne. Les objectifs opérationnels dans ce domaine vont surtout toucher au temps de réponse après la réception d’un message ou d’un commentaire. Un critère primordial en cette ère d’instantanéité. On peut aussi compter le nombre de commentaires reçus (dans lequel cas, lorsqu’on arrive aux tactiques, on cherche des façons de faire participer notre public).

Recruter/prospecter

Le Web permet de recruter des partenaires et des employés, mais aussi de faire de la prospection pour identifier des clients potentiels intéressants. On pense tout de suite ici à LinkedIn, mais il y a une foule de façon de faire du recrutement ou de la prospection en ligne. Encore une fois, le défi est de chiffre son objectif.

Bien sûr, une même stratégie peut viser deux objectifs (par exemple, accroître la visibilité et augmenter les ventes), il faut toutefois éviter de se disperser en essayant d’atteindre trop de cibles en même temps.

Une fois qu’on connaît sa clientèle et qu’on a des objectifs opérationnels clairs et bien définis, le reste de la stratégie va couler de sources. On va pouvoir déterminer nos messages, mais aussi les canaux à privilégier pour assurer l’efficacité maximale de notre stratégie.

Est-ce que vous voyez les médias sociaux comme une perte de temps ? Et si on transformait cette activité en investissement… Lafrance Communication offre une formation pour vous outiller afin d’être plus efficace lors de vos efforts de promotion sur les médias sociaux. La formation sera offerte à cinq entreprises pour profiter de l’expérience de chacun. Le tout aura lieu les jeudis 29 septembre et 20 octobre à Sainte-Marie au CIME (640, route Cameron).

Inscrivez-vous avant le 10 septembre. Faites vite, les places sont limitées !

Une offre unique : 400$ pour 12 heures de cours et 4 heures de suivi individuel.

Pour vous inscrire :

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Si vous avez des questions, vous pouvez appeler au 418 440-2894 ou écrire à plafrance@lafrancecom.com.

Pour en savoir plus…

L’objectif de cette formation est de guider les participants dans l’écriture d’un plan de communication adaptée à une campagne ou à leurs activités régulières. De plus, ils seront outillés pour agir plus efficacement et de façon autonomes.

La formation sera offerte en deux blocs distincts

Le premier bloc traitera spécifiquement du plan de communication. La première séance aura lieu le jeudi 29 septembre au CIME de Sainte-Marie (salle Sainte-Marie). À travers une série d’exposées théoriques, d’ateliers de groupe et d’exercices individuels, les participants seront amenés à réfléchir sur les différents aspects du plan de communication.

Différents thèmes seront abordés :

  • Analyse de la situation
  • Objectifs de la campagne
  • Publics cibles
  • Messages clés
  • Tactiques et stratégies
  • Calendrier de réalisation
  • Évaluation

Après cette rencontre, chaque entreprise aura un suivi individuel de deux heures pour lui permettre de compléter son plan de communication. Ce sera aussi l’occasion de recevoir les rétroactions et les questions d’un professionnel dans le domaine.

Le deuxième bloc aura lieu trois semaines après le premier, soit le jeudi 20 octobre au CIME de Sainte-Marie (salle Desjardins). Il sera concentré sur les tactiques et les stratégies. Maintenant qu’on a un plan de communication : comment le met-on en action ?

  • Quels sont nos outils ?
  • Nos ressources ?
  • Quelles sont les meilleures pratiques ?
  • Comment augmenter son efficacité ?

Cette séance sera davantage axée sur l’action avec des ateliers pratiques, des démonstrations et des études de cas tirées du vécu des participants. Ici aussi, la rencontre de groupe sera bonifiée avec un suivi individuel en entreprise de deux heures pour accompagner les participants dans leurs efforts de communication. Le but est de s’assurer que les notions sont bien comprises et que les participants sont capables de les appliquer.

Le prix

Cette formation coûterait habituellement 800$ par entreprise, mais comme Emploi Québec en paie une partie, je peux vous proposer une offre exclusive. En effet, pour 400 $, vous avez droit à 12 heures de cours et à quatre heures de suivi individuel en entreprise.

À propos du formateur

Pierre-Luc LafranceJe suis formateur agréé par la Commission des partenaires du marché du travail aux fins de l’application de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’oeuvre. De plus, je compte dix ans d’expérience dans le domaine des communications. J’ai, entre autres, été co-propriétaire du Journal de Beauce-Nord et d’Édition Beauce. J’ai également occupé le poste de directeur de l’Aurore boréale, un journal francophone du Yukon. Enfin, je suis titulaire d’un baccalauréat en communication, ainsi que d’un diplôme de deuxième cycle en enseignement collégial.

Chaque fois que je parle de l’importance d’un plan de communication à un client, je vois le même regard effarouché. Je sais que dans le cerveau des gens, le plan de communication est quelque chose de lourd, de long, de fastidieux et, surtout, de coûteux. Pourtant, au contraire, c’est une façon d’économiser de l’argent. Comment? En réfléchissant avant de poser les actions, on s’assure que celles-ci sont plus efficaces.

Je vais essayer de donner un exemple clair. Voyons le plan de communication comme une carte routière. On y trouve notre point de départ et notre objectif. On a le choix entre différentes routes. Selon l’objectif, on ne choisira pas la même. Si on veut le chemin le plus rapide, on ne passera pas par le même chemin que si on doit arrêter à certains endroits en court de route ou encore si on veut prendre la route panoramique. Et, surtout, comme pour le plan de communication, c’est un guide. Le but de ce guide est de s’assurer de ne pas perdre notre objectif de route. Par contre, on peut toujours l’ajuster selon les envies ou les besoins du moment. Ce n’est pas un document coulé dans le béton, il évolue au fil du temps.

Qu’est-ce qu’on retrouve dans un plan de communication?

Chaque plan de communication comporte ses particularités, toutefois, il y a des éléments essentiels qui doivent s’y retrouver. Pour ce qui est de la longueur, pas besoin d’écrire un roman, juste de sortir les points essentiels. En fait, la réflexion qui conduit à l’écriture du plan de communication est plus importante que la rédaction proprement dite. Aussi, petit conseil, ça vaut la peine de segmenter sa planification. Au lieu d’avoir un plan global qui comprend toutes ses activités de communication, ça vaut la peine de développer des stratégies propres à nos différents publics ou nos différents services. Personnellement, je crois que ça prend un plan de communication pour chaque campagne.

Concrètement, voici une liste des éléments dont il faut tenir compte :

1-   Une analyse de la situation

C’est l’étape de la recherche, des données statistiques, bref c’est le moment de recueillir les informations nécessaires à l’élaboration de la stratégie. Il faut recueillir le plus d’informations possible sur son marché, son public cible, sur les promotions qui ont été faites dans le passé et sur leurs résultats.

2-   Les objectifs de la campagne

Cet élément est malheureusement souvent oublié. Il faut établir son ou ses objectifs (pas trop). Ceux-ci doivent être mesurables afin de pouvoir faire un suivi par la suite.

3-   Le public cible

À qui s’adresse la campagne de communication? Quelles sont les caractéristiques de ce groupe? Quels sont les meilleurs endroits pour le rejoindre? Est-ce qu’il y a un public secondaire? Ici, on va utiliser les données amassées lors de l’analyse de la situation.

4-   Les messages clés

Il devrait y avoir deux à quatre messages clés dans votre campagne de communication. C’est le moment d’identifier vos forces, vos qualités, votre avantage concurrentiel. Pourquoi les gens doivent faire affaire avec vous plutôt qu’avec vos concurrents? Sortez vos meilleurs arguments.

5-   Les tactiques et stratégies

On a un objectif, on connaît notre public cible, on sait ce que l’on veut lui dire. Reste maintenant à le faire. Quelles seront les actions concrètes qui seront posées pour atteindre notre objectif? Quels médias allons-nous utiliser? De quelle façon?

6-   Le calendrier de réalisation

Cette étape est souvent oubliée. Pourtant, c’est en créant le calendrier de réalisation (et en l’utilisant) que l’on rend le projet concret. Jusque-là, on a des idées, des projets. Mais il faut les concrétiser. On peut aussi placer un budget avec le calendrier de réalisation. Cela permet de faire le suivi.

7-   L’évaluation

Cette étape est essentielle. Si notre objectif est opérationnel et qu’on fait le suivi avec notre calendrier de réalisation, c’est facile à la fin de répondre à la grande question. Est-ce que ça a valu la peine? Ou, de façon plus concrète, est-ce que j’ai eu un retour sur l’investissement intéressant? Parce que c’est toujours ça le nœud du problème. Si j’investis 1000 $ dans une campagne de promotion et que j’en retire des profits de 10 000 $, ce n’est pas un problème. Mais jeter 100 $ dans le feu est complètement inutile.

Aussi, cela vaut la peine de se prendre des notes sur la façon d’améliorer les choses dans le futur. Cela va permettre d’être plus efficace dans notre prochaine campagne de communication.