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Organiser un webinaire
Il y a quelques semaines, je traitais de comment intégrer le webinaire dans son marketing Web. Cette semaine, je vais aller plus loin avec des conseils sur l’art d’organiser un webinaire.
Sur le plan matériel, ce n’est pas compliqué : cela prend un micro de qualité (sans tomber dans les dépenses onéreuses), une caméra qui offre une bonne résolution et une petite pièce bien éclairée et sans écho. Idéalement, on ajouterait à cela un deuxième écran : le premier est dédié au webinaire, alors que le deuxième sert à mettre vos notes et les outils nécessaires pendant votre présentation. À cela j’ajouterais un outil pour calculer le temps afin de respecter votre échéancier.

Organiser un webinaire : comment remplir sa salle virtuelle?

À la base, profitez de tous vos réseaux pour faire connaître l’activité : infolettre, médias sociaux, listes de contacts, etc. Annoncez aussi l’information sur votre site. Sinon, voici d’autres trucs :
1) Associez-vous à des partenaires ou à des co-organisateurs pour profiter de leur réseau tout en leur faisant profiter du vôtre!
2) Créer un événement Facebook pour faire la promotion de l’événement.
3) Faites de la publicité sur les médias sociaux pour sortir de votre réseau et attirer de nouveaux prospects.

Organiser un webinaire : avant le jour J

À cette étape, la chose la plus importante est de faire des tests. C’est la meilleure façon d’éviter les mauvaises surprises. Petit truc : faites des tests avec plusieurs intervenants. C’est souvent dans la gestion de la salle (quand elle est bien pleine) que les problèmes surviennent.
Sinon, assurez-vous de préparer votre contenu et de pratiquer votre présentation.
De plus, débutez le webinaire sans partage d’écran au moins 30 minutes avant pour vous assurer que tout fonctionne

Pendant le webinaire

Lors du webinair, éteignez tous vos logiciels qui ne serviront pas ainsi que les onglets de l’ordinateur. Coupez Skype et toutes les notifications que vous pouvez recevoir. Il faut à tout prix éviter les distractions. Rien de pire qu’être dérangé en plein milieu de votre webinaire. Dans le même ordre d’idées, fermez votre téléphone. Si vous vous en servez pour faire le suivi du temps, pensez au moins à le mettre sur vibration.
Assurez-vous de sourire… et de respirer. C’est aussi une bonne idée d’avoir un verre d’eau à portée de main.
N’oubliez pas de lancer l’enregistrement du webinaire si l’action ne se fait pas automatiquement.
Enfin, prévoyez un moment pour répondre aux questions. Vous pouvez le faire en temps réel, mais je propose d’annoncer dès le début qu’il y aura une période de questions à la fin. Cela va vous permettre de mieux contrôler le contenu et le déroulement de la rencontre. Idéalement, vous devriez répondre à tout. Lorsque vous n’avez pas la réponse, faites le suivi par la suite.

Après le webinaire

C’est à ce moment qu’on va réécrire aux participants pour les remercier et pour répondre aux questions laissées en suspens.
Je vous conseille aussi de les relancer avec une séquence de courriels pour vendre. Cela va vous permettre d’obtenir de bons résultats.
Médias sociaux

Cette semaine, quelqu’un m’a posé une bonne question. Est-ce qu’il a vraiment besoin de moi pour la gestion de ses médias sociaux ? En gros, plutôt que de développer une stratégie de contenu, ne serait-il pas mieux de tout miser sur de la publicité Facebook ? Cela entraîne différentes sous-questions auxquelles je vais tenter de répondre.

Est-ce possible de gérer soi-même ses médias sociaux ?

D’abord, je dois dire, qu’en effet, c’est très possible de gérer soi-même ses médias sociaux. Tout comme il est possible de faire sa propre publicité sur Facebook. Certains le font très bien et en récoltent les résultats. Par contre, un des défis, c’est la régularité. Est-ce que vous allez vraiment publier 2-3-4-5-6 fois par semaine TOUTES LES SEMAINES ?

D’expérience, les gens mettent rapidement ça de côté lorsqu’ils sont occupés, car ils ont bien d’autres priorités.

Pourquoi investir dans une stratégie de contenu ?

Il y a aussi la question de la pertinence de la stratégie de contenu. Pourquoi ne pas tout mettre son budget en publicité ? Cela demande un investissement moins important en temps et en argent. En fait, ce que je conseille toujours c’est de jouer sur les deux tableaux. Le contenu va permettre de créer un lien avec la clientèle, de développer une relation de confiance. C’est une façon de vous placer dans le rôle de spécialiste en offrant du contenu à valeur ajoutée à votre clientèle cible.

Non, les résultats ne sont pas sur le court terme, c’est un investissement. Pour faire une comparaison, c’est un peu comme du réseautage. Tu ne t’impliques pas dans un groupe d’affaires pour des résultats immédiats. Tu le fais pour développer des relations à long terme. Pour une comparaison avec le domaine du marketing Web, c’est un peu l’équivalent d’investir sur son référencement naturel. Ça ne fait pas que ton téléphone va sonner le lendemain. Par contre, en sortant bien dans les moteurs de recherche, les appels vont venir régulièrement.

Mon rôle est de m’assurer que le contenu offert est intéressant et intelligible pour le public ciblé.

Et la publicité là-dedans?

La publicité vient compléter la stratégie de contenu. Les résultats PEUVENT être plus rapides. Pour garder notre analogie du marketing Web, c’est l’équivalent du Google AdWords. Cela permet de booster sa visibilité. Par contre, l’effet n’est pas durable. De plus, si la compagne n’est pas bien pensée, c’est facile de passer à côté de son objectif. Mon rôle n’est pas de mettre la publicité en ligne, c’est de concevoir la campagne pour qu’elle ait le maximum d’impact. On s’assure de cibler la bonne clientèle. On développe plusieurs versions de la publicité afin d’augmenter les chances d’atteindre notre public. Et, surtout, je vais faire un suivi régulier pour enlever les publicités moins efficaces ou pour apporter des petits correctifs au besoin. À la fin, je fais un rapport pour m’assurer que la prochaine campagne soit plus efficace en tirant des leçons de la première.

En conclusion

Est-ce possible de faire ses campagnes soi-même? Bien sûr. Si vous êtes bons là-dedans et que vous êtes prêts à y investir le temps nécessaire, je vous encourage à le faire.

Cela dépend de plusieurs facteurs. Avez-vous la possibilité de mettre du temps régulièrement pour la gestion et le suivi de vos médias sociaux ? Est-ce que votre temps pourrait être mieux utilisé ailleurs ?

stratégie de contenu

La stratégie de contenu représente la planification et la direction de projets de contenu et de publication en ligne. En fait, c’est un peu ce qui remplace le rédacteur en chef de la revue. C’est ce document qui permet de valider la cohérence du projet et qui s’assure que toutes les communications en ligne vont renforcer l’image de l’entreprise en appuyant sur les bons leviers. C’est une stratégie pour nourrir l’identité de l’entreprise.

Pourquoi avoir une stratégie de contenu?

  • Déterminer le type de contenu dont leur public cible a réellement besoin
  • Organiser la création et la publication des contenus pour créer un programme réaliste, durable et mesurable
  • Diminuer les coûts en optimisant les ressources et en diminuant les efforts
  • Développer communication intégrée sur les différents canaux de sorte que le contenu en ligne, les supports imprimés, les conversations sur les réseaux sociaux et même le discours des employés suivent le même objectif tout en étant optimisé pour chacun des supports.
  • Fait en sorte que les communications ne sont pas dépendantes d’un individu puisque les lignes directrices sont tracées.

Questions à se poser avant d’écrire sa stratégie de contenu

À cette étape on va chercher le plus de renseignements possible sur l’entreprise. Cela représente en quelque sorte l’étude de marché dans un plan d’affaires.

  • Qui est notre clientèle réelle et souhaitée? Langue, âge, sexe, géographie, valeurs, caractéristiques, etc.?
  • Quels sujets intéressent la clientèle?
  • Quel est notre avantage concurrentiel? Comment se démarque-t-on de la concurrence?
  • Qu’est-ce qui rend notre entreprise unique?
  • Si l’entreprise était un individu, quelle serait sa personnalité?
  • Quels sont nos objectifs d’affaires et de communication?
  • Qui sont les personnes ressources à l’interne? Pour le graphisme, la vidéo, mais aussi les connaissances techniques à partager
  • Quels sont nos actifs actuels sur le Web? (Site, blogue, médias sociaux, etc.)
  • Qui sont nos partenaires?
  • Qui sont nos principaux clients?
  • Quelles sont les causes que l’on soutient?
  • Quelle est l’histoire de l’entreprise? Du moins, les grandes lignes…
  • Quelles sont les valeurs de l’entreprise?
  • Quelle est la mission de l’entreprise?
  • Quelle est la vision de l’entreprise
  • Quelles sont les principales caractéristiques de nos produits et services?
cohérence

En ce moment, je travaille sur différents dossiers avec des clients qui proviennent de domaines qui n’ont rien en commun. Toutefois, je me rends compte que certains problèmes liés au contenu reviennent chez chacun d’entre eux. Ce qui me marque le plus, c’est le manque de cohérence entre les différentes stratégies de communication. Résultat : plutôt que de taper sur le même clou (ce qui est le principe de base en publicité), cela fait en sorte que chaque action est isolée et n’apporte que des résultats limités.

Le manque de cohérence

Qu’est-ce que j’entends par manque de cohérence? Par exemple, quelqu’un qui vient me voir pour faire une campagne Facebook… mais dont le site Internet n’a pas été mis à jour depuis une éternité. Tellement, en fait, que ce qui est proposé dans la campagne Facebook ne se retrouve pas sur le site. Autre exemple : quelqu’un qui veut faire une campagne de publicité AdWords, mais qui ne pense pas à la landing page qui y est associée. C’est important que les gens n’arrivent pas sur notre page d’accueil, mais bien sur une page liée à la campagne. En gros, quand les gens cherchent sur Google, ils se posent une question. Avec notre publicité AdWords, on leur promet une réponse. Il faut que la page sur laquelle ils arrivent offre cette réponse (idéalement avec un appel à l’action pour les convertir en clients).

Comment éviter les problèmes de cohérence?

Pour éviter les problèmes de cohérence, il faut penser à ces moyens de communication comme un tout. Chaque élément est lié aux autres. Le défi est toujours de se mettre dans la tête du client. Il faut le suivre sur le cheminent qui le mène du questionnement à l’intention d’achat (ou tout autre type d’action propre à votre entreprise). D’ailleurs, il existe différents outils (entre autres sur Google Analytic) pour suivre ce cheminement. On peut ainsi déterminer à quel moment on perd le prospect. C’est donc essentiel d’effectuer un suivi rigoureux de nos activités de communication.

Une stratégie de contenu, c’est génial, mais si on n’attire pas de gens sur notre site/notre page Facebook, ça ne sert pas à grand-chose. À l’opposé, une super campagne publicitaire qui ramène les gens sur une page sans contenu n’apportera pas plus de dividende.

Un site Internet, seul, ne permettra pas de recruter de nouveaux clients. Par contre, en jumelant la stratégie SEM et SEO, en ajoutant des actions ciblées sur les médias sociaux, en mettant à profit nos partenaires… Ça peut devenir une machine à convertir les prospects en clients.

Même si LinkedIn a apporté des améliorations à son interface au cours des derniers mois pour en simplifier l’usage, il n’est toujours pas possible de programmer du contenu sur LinkedIn. À mon sens, il s’agit d’un des gros désavantages de cette plateforme par rapport à Facebook. En effet, sur la page entreprise de Facebook, il est aisé de programmer ses publications pour qu’elles paraissent au moment jugé opportun (voyez comment faire dans cet article).

En effet, l’interface de publication de LinkedIn est très simple. C’est surtout le cas sur la page d’entreprise où on ne peut que publier un court message (texte, lien et photo). À partir de son profil personnel, on peut aussi publier un article plus long (nous y reviendrons une autre fois).

Des outils externes

Est-ce dire que c’est impossible de programmer du contenu sur LinkedIn ? Bien sûr que non. Il est possible d’utiliser des applications externes qui vont permettre de gérer les publications (en plus d’avoir accès à différents outils de mesure).

Certains de ces outils sont payants. Nous n’en parlerons pas ici. Pour vos besoins personnels (votre compte LinkedIn, Google + et Twitter ainsi que votre page Facebook par exemple), le service gratuit de Hootsuite ou de Buffer sera amplement suffisant. J’ai une préférence pour Hootsuite, mais vous pouvez très bien utiliser Buffer avec des résultats similaires. Ce n’est pas plus compliqué.

Si vous devez gérer de nombreux compte de différentes entreprises, alors les outils payants deviendront vite essentiels.

Comment utiliser Hootsuite

La version gratuite ne donne pas accès à toutes les fonctionnalités, mais vous en avez assez pour vous amuser. Vous pouvez aisément programmer vos publications que ce soit sur votre compte personnel, sur vos pages d’entreprises ou même dans vos groupes. De plus, Hootsuite prend en charge la plupart des autres médias sociaux (dont Google +, Twitter et Facebook). Dans la version gratuite, vous pouvez vous connecter à trois comptes. Bref, vous pouvez tout gérer au même endroit.

Pour programmer vos publications, vous devez :

1)   Créer un compte sur Hootsuite et choisissez le forfait gratuit pour les particuliers

 

2)   Ensuite, vous pouvez choisir une icône pour lier des comptes ou passer par le tableau de bord (assurez-vous de choisir les bons comptes à ajouter, car vous avez une limite de trois)

3)   Allez dans « composez un message ». Écrivez votre texte, ajoutez un lien ou une photo selon vos besoins. Ensuite, sélectionnez la page, le profil ou le groupe où vous voulez publier (dans le menu à gauche du texte).

4)   Cliquez ensuite sur « Programmer ». Il s’agit d’une icône en forme de calendrier qui se trouve sous le corps du message.

5)   Choisissez le moment où vous souhaitez que votre message soit diffusé.

Pourquoi programmer du contenu sur LinkedIn ?

Je ne dis pas qu’il faut tout programmer. Au contraire, les médias sociaux demandent de la souplesse et de l’instantanéité. Par contre, la programmation d’une partie de son contenu permet d’optimiser son temps. Par exemple, on peut se garder un moment chaque semaine pour la création de nouveau contenu et il est aisé de choisir le meilleur moment pour le diffuser.

Vous avez décidé d’ajouter une infolettre à votre stratégie de contenu? Bonne décision. Je sais, cela demande du temps et de l’effort, surtout au début. Mais il ne faut surtout pas abandonner. En effet, vos abonnés sont des clients potentiels ciblés et engagés. Si vous jouez bien vos cartes, ils vont générer un retour sur l’investissement intéressant.

Le premier point qu’il faut comprendre c’est que de créer une infolettre pour 10 ou pour 1000 personnes ne demande pas plus de temps. Aussi bien toucher le plus grand nombre possible. C’est pourquoi, dans un premier temps, construire une liste d’abonnés devrait être votre priorité. Cela va générer du trafic sur votre site et, surtout, cela va vous permettre de créer un lien avec des clients potentiels.

Les prérequis

La base pour augmenter votre nombre d’abonnés est de s’assurer de ne pas perdre de gens en court de route. Pour cela, il faut s’assurer d’offrir un contenu de qualité. J’y reviens encore, mais il est essentiel d’avoir un plan de contenu, de savoir de quoi on va parler et pourquoi. Ensuite, il importe de suivre ses statistiques pour savoir quand les gens se désabonnent. À partir de là, il importe de comprendre ce qui s’est passé (est-ce que le problème vient du titre, du type de message, de la fréquence, etc.) Autre aspect essentiel : il faut assurer une certaine régularité. Moins d’une fois par mois, on peut difficilement créer une habitude. Par contre, à plusieurs fois par semaine, cela peut devenir intrusif pour les lecteurs.

Rendre le concept positif

Je sais que le terme infolettre peut faire peur. On a tous l’image d’une circulaire en ligne qui vient envahir notre boîte de réception. Il importe donc de ne pas vendre son infolettre comme une infolettre. Je ne dis pas de mentir, mais plutôt de décrire ce que c’est. Dans mon cas, ce sont des trucs pour améliorer vos communications que vous recevez chaque semaine. Cela dit, il importe de faire des tests A/B avec deux formulations différentes pour voir laquelle est la plus efficace. Dans certains cas, on peut avoir des surprises. Pour un de mes amis écrivains, la meilleure formule était : « Abonnez-vous à mon infolettre ». Comme quoi il n’y a aucune règle absolue dans le Web.

Cela dit, il n’est jamais mauvais de vendre les avantages de son infolettre. Sur la page d’inscription, prenez donc la peine de les mettre de l’avant. Et, pendant qu’on y est, assurez-vous que votre formulaire d’inscription est simple. S’il est le moindrement compliqué, vous allez perdre bien des abonnés potentiels.

Dix trucs pour générer des abonnements à son infolettre

1)   N’hésitez pas à demander l’adresse courriel de vos clients

Cette stratégie s’applique si vous avez un commerce. Lorsque le client arrive à la caisse, vous pouvez lui demander son adresse. Attention, ne soyez pas agressant et prenez le temps d’expliquer en quoi consiste l’infolettre et de dites à quoi l’abonné peut s’attendre. Par exemple : un magasin de souliers de course pourrait dire vous allez recevoir un message par semaine qui parle de la course à pied au Québec.

2)   Quand vous participez à un événement public, faites le plein de courriels

Traînez une feuille de consentement lors de vos activités publiques pour amasser les courriels des gens présents. Par exemple : vous présentez une conférence ou une formation. À la fin de l’activité, faites passer la feuille aux gens présents ou demandez-leur de passer signer la feuille pour avoir plus d’informations sur le sujet avec des messages réguliers. Bien sûr, cet engagement doit être tenu.

3)   Ajoutez vos clients et vos partenaires d’affaires à votre infolettre

Ici, à utiliser avec précaution. Idéalement, je conseille de demander la permission avant, même si, selon la loi, vous avez le droit de le faire.

4)   Utilisez les médias sociaux pour faire la promotion de votre infolettre

En effet, même si les gens vous suivent déjà sur votre page Facebook, ils ne sont pas nécessairement abonnés à votre infolettre. Expliquez-en les avantages et mettez un lien qui redirige vers votre page d’inscription à l’occasion.

5)   Intégrez une case d’abonnement à la fin de vos formulaires Web

Exemple : vous avez une boutique en ligne. Lorsque le client remplit le formulaire d’achat, vous pouvez ajouter une case pour l’abonnement à l’infolettre. Même chose si vous offrez la possibilité de s’inscrire à une formation en ligne.

6)   Ajoutez une extension d’annonces sur Google AdWords

On oublie souvent toutes les possibilités offertes par Google AdWords. On peut mettre de nombreux types d’extension (par exemple pour que les gens nous appellent). Si la priorité est d’inciter les gens à s’inscrire à l’infolettre, on peut mettre une extension qui intègre un formulaire de collecte de courriels directement dans la publicité.

7)   Ajoutez un popup sur votre site

Vous pouvez ajouter un popup qui apparaît sur votre site lors de la première connexion de chaque visiteur. Vous profitez alors d’un court espace publicitaire pour inciter la personne à s’inscrire à l’infolettre. Si elle accepte, elle est redirigée vers le formulaire d’inscription. Ou, mieux encore, le popup est directement une version courte du formulaire.

8)   Organiser un concours ou un sondage

Si vous faites un sondage en ligne ou un concours, c’est l’occasion de demander l’adresse courriel des participants. Bien sûr, vous expliquez à la personne ce que vous allez faire avec (soit de leur envoyer de l’information régulièrement sur un sujet qui les intéresse).

9)   Intégrer des invitations à s’inscrire à l’infolettre dans le site

Vous pouvez ajouter des invitations à certains endroits ciblés de votre site. Par exemple, vous pourriez mettre une invitation à s’inscrire à l’infolettre à la fin d’un article intéressant ou dans une section très visitée du site.

10) Utiliser un aimant à client

Une façon d’obtenir plusieurs adresses est d’offrir un bonus ou une offre exclusive en échange de l’adresse de courriel. Concrètement, vous offrez un rabais ou un livre sur un sujet pertinent pour votre clientèle gratuitement. La personne doit seulement donner son adresse courriel pour recevoir le bonus. Encore une fois, je vous conseille de leur dire ce que vous allez faire avec.

Bien sûr, l’idéal est d’utiliser une ou plusieurs de ses techniques en même temps. On peut aussi développer des infolettres automatisés pour gagner du temps et augmenter son efficacité. J’en reparlerai dans un prochain article.

La stratégie de contenu est de plus en plus au cœur du marketing des entreprises.  En gros, les entreprises misent sur leur expertise. Elles développent et partagent du contenu pertinent et intéressant pour leur clientèle. Pour ceux qui veulent en savoir plus, Wikipedia offre un tour assez complet de la question.

Cette approche se prête particulièrement bien aux médias sociaux. En gros, l’entreprise offre des vidéos, des infographies, des images et, surtout, des textes sous toutes ses formes. Et c’est là que plusieurs éprouvent le syndrome de la page blanche. Comment produire des textes de blagues, des infolettres, des nouvelles sur nos médias sociaux chaque semaine sans perdre de temps?

La clé, c’est d’éviter de se retrouver chaque semaine devant une page blanche à se demander « De quoi est-ce que je vais parler cette semaine? ».

Éviter la page blanche avec un bon plan

Je ne vous offrirai pas une réponse philosophique du style : ne voyez pas la page blanche comme un obstacle, mais comme un monde de possibilité. Nous, je vais vous proposer une technique concrète et facile à mettre en action. Ne vous restera qu’à l’adapter à votre approche.

La première étape est d’établir votre ligne éditoriale (j’en ai déjà parlé dans cet article). En gros, vous devez trouver de quels sujets vous voulez parler et, surtout, de quels sujets votre clientèle cible a envie/besoin que vous leur parliez.

Une fois que vous savez de quoi vous voulez parler, prenez en note tous les sujets liés qui vous passent par la tête. À cette étape, ne vous brimez pas et essayez d’en sortir le plus possible (une belle occasion d’utiliser une technique de mind mapping). Vous allez vous retrouver avec une liste de 10-20-30 sujets (peut-être plus). Essayez ensuite de les placer par thème et, pour chacun des thèmes, proposez des sous-thèmes si vous le pouvez.

Trouver sa logique

La dernière étape est de placer tous ses thèmes et sous-thèmes dans un ordre logique. Par exemple, dans mon cas, j’estime que le sujet « médias sociaux en général », doit passer avant le sujet « Facebook ».

Pour certaines entreprises, l’ordre logique va aller avec les saisons. Dans le domaine de l’extermination de vermine, par exemple, une entreprise pourrait parler des nuisibles selon la saison de l’année où ils sévissent.

Imaginez que vous écrivez un livre

Une fois qu’on a mis de l’ordre dans tout cela, on se retrouve avec l’équivalent d’une table des matières. Seulement, chacun des chapitres représente plutôt un sujet de blogue ou d’infolettre.

Quand vous commencez votre semaine, plutôt que de vous demander sur quoi vous allez écrire, vous suivez votre plan de match. Autre avantage, cela fait une suite logique pour le lecteur qui vous suit. Sans compter que cela peut être le squelette d’un livre que vous allez écrire sur votre somaine d’expertise.

Par contre, cela n’empêche pas d’intercaler un texte à l’occasion pour traiter d’un sujet d’actualité. Je reviens souvent à cette analogie, mais pour moi un plan représente une sorte de carte. On y voit l’itinéraire que l’on veut prendre, mais il est possible de suivre une route secondaire à l’occasion… Tant qu’on arrive à destination.

Planifier sa séance d’écriture

Seulement, malgré la planification globale, certains souffrent encore du syndrome de la page blanche au moment d’écrire sur un sujet précis. Je ne saurais trop ici vous conseiller de faire un plan. Attention, je ne dis pas de prendre des heures pour structurer les textes (à moins que vous en ayez vraiment besoin). Je conseille juste de prendre quelques minutes pour noter les points importants et pour trouver l’ordre logique de présentation des idées. Si vous devez faire de la recherche sur certains thèmes précis, faites-le avant d’écrire.

Vous allez voir, vous allez sauver bien du temps au moment de composer le texte. De plus, au final, vous allez avoir un texte plus cohérent et plus facile à lire.

Ne restera qu’à le relire à tête reposée et à le corriger (ou le faire corriger).

J’en ai parlé un peu dans ma vidéo de Noël, mais je crois qu’une des façons de se démarquer dans ses communications est de mettre de l’avant ses valeurs d’entreprise. Et, on s’entend, je ne veux pas dire les nommer textuellement, mais bien de les faire vivre.

Les valeurs font vivre votre entreprise

En fait, les valeurs d’entreprise devraient être au cœur de toutes vos décisions d’affaires. Chaque décision devrait être cohérente avec elles. Par exemple, si vous décidez qu’une de vos valeurs principales est le travail d’équipe, il serait plus logique d’offrir des bonis de performance pour les résultats communs plutôt que pour les résultats individuels. Au contraire, si votre moteur est la compétition ou la performance, des bonis pour les résultats individuels seraient plus cohérents.

Les valeurs au cœur de vos communications

Revenons aux communications. Comment peut-on utiliser nos valeurs dans une stratégie de contenu? D’abord, en aimant des pages d’entreprise qui rejoignent nos valeurs. Ça se fait aussi dans le choix des causes qu’on décide d’appuyer. Par contre, dans une stratégie de contenu, l’important est de découvrir comment nos valeurs se vivent ou, dit autrement, comment elles se mettent en action.

Quelques exemples

J’ai travaillé avec une entreprise familiale. Pour cette entreprise, la famille est primordiale dans les décisions d’entreprise. Les propriétaires ont décidé de toujours mettre une photo de famille sur leurs publications officielles (site Internet, dépliant, etc.). Sur leurs médias sociaux, on les voit tous ensemble avec une tuque de Noël pour les souhaits du temps des fêtes. Comme les images reviennent souvent, le message s’impose.

Autre exemple, le mien cette fois-ci. Une de mes valeurs est l’honnêteté. Dans ma définition des choses, cela veut dire être capable de dire ses limites, de donner de vrais conseils et de référer vers quelqu’un d’autre au besoin. Dans mes communications, cela se traduit par du partage de savoir. C’est pourquoi je fais mes capsules vidéo et que j’écris mes textes de blogue. Un de mes objectifs d’entreprise est d’aider les entrepreneurs à utiliser les médias sociaux comme levier pour propulser leur entreprise.

On fait quoi avec ça?

La première étape est de vous demander quelles sont les valeurs de votre entreprise. Idéalement, choisissez-en quatre à six. Si l’exercice n’a pas été fait, c’est l’occasion de vous pencher sur la question.

Ensuite, vous devez donner votre définition de chacun des termes sélectionnés. En effet, le même mot ne veut pas nécessairement dire la même chose d’une personne à l’autre.

À ce moment, demandez-vous comment cela peut se traduire en action. Quels sont les gestes concrets qui sont posés qui démontrent que vous faites preuve d’écoute par exemple.

Enfin, cherchez des moyens de faire vivre vos valeurs dans vos communications.

On se revoit l’an prochain!

C’était la dernière chronique de 2016. On se revoit en 2017. D’ici là, je vous souhaite un excellent temps des fêtes.

Ça a pris du temps, je le sais, mais Lafrance Communication a maintenant sa chaîne sur YouTube. J’en ai déjà parlé sur ce blogue, mais une bonne stratégie de contenu passe de plus en plus par la vidéo. Faites attention, je ne dis pas que le texte n’a plus d’importance, loin de là. Je crois toutefois que pour atteindre le plein potentiel de nos efforts de communication il faut penser à un mélange intelligent de texte, de photos et… de vidéo.

Quelques conseils

Vous voulez vous lancer dans la production et la diffusion de vidéo. Voici quelques conseils pratiques avant de partager votre matériel sur Youtube ou autres canaux.

1)   Évitez de diffuser les vidéos de YouTube sur Facebook. C’est possible de le faire bien sûr. Par contre, depuis que Facebook a sa propre plateforme de diffusion de vidéo, ceux qui viennent de YouTube sont désavantagés. Il est préférable de déposer son matériel aux deux endroits pour obtenir une meilleure visibilité.

2)   Restez clair et concis. Les gens ne veulent pas écouter une vidéo trop longue. Je conseille de vous en tenir à moins de trois minutes lorsque c’est possible. Mais, peu importe la longueur, il faut capter l’attention rapidement. La capacité d’attention des gens est très courte sur les médias sociaux, alors évitez de vous égarer avec des détails inutiles.

3)   Éviter d’apprendre un texte par cœur, soyez naturel. Je le dis souvent, on ne veut pas un produit ou un service, mais bien un entrepreneur. La vidéo est une excellente façon de vous vendre, assurez-vous d’être vous-même.

4)   Partagez du contenu utile et pertinent pour vos clients potentiels. Eh oui, le conseil numéro 1 de la stratégie de contenu s’applique aussi aux vidéos. Les gens ne veulent pas regarder une publicité sur les médias sociaux.  Déjà qu’à la télévision, ils cherchent de plus en plus à les zapper. Ne donnez donc pas l’impression de faire de la publicité, ni dans le ton, ni dans le contenu.

Présentation de Lafrance Communication

Je vous laisse sur une vidéo qui présente les services de Lafrance Communication. Mon défi était de faire un tour d’horizon de l’entreprise en une minute. Bon, vous allez vous rendre compte par vous-mêmes que j’ai dépassé de quelques secondes. Dans ce contexte, ce n’est pas très grave. Par contre, je vous conseille de tenter l’expérience.

Cet exercice est utile à différents niveaux. D’abord, cela permet de clarifier son projet. Ensuite, cela peut servir dans des contextes de réseautage. Quand quelqu’un vous demande ce que vous faites dans la vie, il ne veut pas entendre votre biographie. Il faut capter son intérêt rapidement et expliquer les choses clairement pour que votre interlocuteur puisse devenir un agent de propagation. En gros, on souhaite qu’il retienne certains mots clés et qu’il puisse vous référer si quelqu’un lui parle d’un de ces sujets.

Pour voir et entendre des conseils afin d’augmenter l’efficacité de vos communications, je vous invite à visiter la chaîne Youtube de Lafrance Communication.

Un des principaux problèmes des entrepreneurs sur les médias sociaux (outre le manque de temps), c’est qu’ils ignorent quoi publier sur leurs pages. Eh bien, le secret du succès, c’est d’établir un plan de contenu. Qu’est-ce que c’est au juste? Un outil de planification très simple qui permet de gagner du temps lorsque vient le temps de nourrir sa page Facebook ou sa page LinkedIn d’entreprise.

La ligne éditoriale

La première étape du plan de contenu est de déterminer de quoi nous allons parler sur notre page. L’idée est de penser en termes de stratégie de contenu. Qu’est-ce qui intéresse votre public? Oui, je sais, vous avez envie de parler de vos dernières promotions (et c’est correct), mais vous ne pouvez pas faire que ça. Il faut se demander quel contenu intéresse votre public cible.

Je reviens souvent à cet exemple, mais un magasin de souliers de sport gagnerait à parler de course à pied. Pourquoi? Parce qu’une bonne partie de sa clientèle n’a pas d’intérêt pour les souliers en tant que tels. Ils s’y intéressent dans la mesure où ils sont des amateurs de course à pied et que les souliers sont des instruments incontournables pour la pratique de leur sport.

Où trouver le contenu

Cela dit, même si vous ne faites pas de la promotion tout le temps (en fait, vous devez éviter de sombrer dans l’excès d’autopromotion), il y a moyen de développer son image de marque par le contenu à valeur ajoutée. Oui, vous pouvez (et devez, dans une certaine mesure) créer votre propre contenu (article de blogue, conseils, vidéo, etc.), mais vous pouvez aussi rediffuser de l’information provenant d’autres sources en ajoutant un commentaire, un conseil ou une prise de position.

Une partie importante du plan de contenu est de déterminer d’où proviendra l’information qui sera partagé avec les abonnés. Qui va créer le contenu? À quel moment? Sur quels sujets? À quel endroit je peux collecter du contenu? Pour cette dernière question, les pistes sont nombreuses. Ça peut venir de partenaires, de compte que vous suivez sur les médias sociaux et des médias (en plaçant une alerte sur Google par exemple).

Dès le plan de contenu, il importe d’établir le ton de sa conversation (formel, familier, amusant, frondeur, etc.). Oui, c’est gagnant d’être amusant (drôle, divertissant, ou le synonyme de votre choix). Mais si cela ne va pas avec votre personnalité ou celle de votre entreprise, vous ne serez pas plus gagnant. En effet, s’il y a un fossé entre l’image projetée sur les médias sociaux et l’image réelle, le client potentiel risque d’être déçu.

Le plan de contenu proprement dit

Une fois qu’on a répondu aux grandes questions, il faut établir un plan de match. Voici différents types de contenus qui peuvent être diffusés dans vos médias sociaux.

L’autopromotion

Vous pouvez parler de vos produits et services ou mettre en valeur une promotion particulière. Par contre, il est important que ce ne soit pas plus de 20% de la discussion, sinon ça va devenir lassant pour les gens qui suivent votre marque.

Profil d’entrepreneur

Traiter de votre parcours, de l’histoire de votre entreprise. Le côté humain est vendeur. Je le répète souvent : les gens achètent bien plus un entrepreneur qu’un produit ou un service. Le mot-clé ici est la transparence et l’honnêteté.

Des photos

Pour tous vos types de message, il importe d’avoir un visuel. Mais parfois la photo peut être le message. On peut mettre des photos en action (pendant un travail) ou avec des clients ou partenaires, des avant/après ou même des produits en cour de fabrication.

Du contenu relayé

On peut trouver ce contenu sur le Web, mais plutôt que de partir à la chasse aux informations chaque fois, il y a des outils qu’on peut mettre en place. Il est possible d’aimer d’autres pages (de partenaires ou de sommité de notre domaine) et relayer de l’information qu’ils diffusent en ajoutant un commentaire. Une autre astuce est de planifier des alertes sur certains mots clés sur Google. Ainsi, dès qu’un média parle de sujets qui touchent notre entreprise, on le sait.

Des commentaires sur l’actualité de votre domaine

Lorsqu’il y a une innovation, un changement, un bouleversement, bref une nouvelle importante dans notre domaine d’activité, il importe de prendre position.

Donner des conseils au client

C’est un contenu assez facile à produire qui permet d’établir une relation de confiance avec la clientèle.

Des témoignages

N’hésitez pas à utiliser les commentaires de vos clients pour faire votre promotion. Par exemple, si quelqu’un écrit un avis sur votre page Facebook, remerciez-le et mettez son message en valeur.

Vidéo

De plus en plus, la vidéo occupe une place importante dans les médias sociaux. N’hésitez pas à vous en servir. Pas besoin d’avoir une image hyper léchée. Au contraire, si ça ressemble à une pub télé, les gens ne vont pas s’y intéresser. Mais si vous êtes intéressant et pertinent (et pas trop long… moins de cinq minutes idéalement), c’est un contenu qui devrait être partagé. C’est drôle, mais une vidéo développée avec un iPhone à un côté « vrai » qui s’intègre bien aux médias sociaux.

Les concours

Attention ici, vous ne pouvez faire votre concours directement sur Facebook. Par exemple, vous ne pouvez (même si tout le monde le fait), demander aux gens d’aimer ou de partager une image pour mériter une chance de gagner un prix. En effet, cela contrevient aux règles de Facebook et votre compte pourrait être désactivé sans préavis. À la limite, vous pouvez leur demander de commenter. L’idéal est d’utiliser une application externe, ce qui ne contrevient pas aux règles. Cela dit, je sais que ça permet d’augmenter rapidement le nombre de personnes qui suivent notre entreprise. Par compte, quel type de gens cela attire-t-il vraiment? Des clients potentiels? Ou des suiveux de concours?

Bien sûr, il y a d’autres types de contenu. Par contre, je crois que cela donne une certaine base. À vous de trouver ce qui pourrait être pertinent dans votre domaine. L’important est de ne pas être obligé de se creuser le cerveau chaque semaine pour déterminer de quoi on va parler.

Quelques trucs

  • N’hésitez pas à rediriger le contenu vers votre blogue (si vous en avez un)
  • Prenez la peine d’identifier les gens et les entreprises dans vos messages (en utilisant le @ devant le nom de l’entreprise ou de la personne). Ainsi, vous augmenterez votre visibilité.
  • N’hésitez pas à mettre en valeur vos clients et vos partenaires. Si vous leur permettez de profiter de votre réseau, ils risquent de faire de même avec vous.
  • Limitez vos textes à une vingtaine de mots (en général), sinon faites une redirection vers la source (votre blogue idéalement). Cela dit, ce n’est pas une règle absolue et vous pouvez y déroger à l’occasion (pas trop souvent).
  • Parlez en image. Et si vous n’en avez pas, utilisez les émoticônes.
  • N’ayez pas peur de la vidéo.

La programmation

Vous pouvez programmer vos parutions pour mieux gérer votre temps. Vous n’avez qu’une heure par semaine pour gérer vos médias sociaux? Plutôt que de le répartir à coup de 10 minutes, vous pouvez bloquer une plage de temps qui vous convient mieux et créer la majorité de vos contenus. Attention par contre de ne pas abuser. Assurez-vous d’être disponible pour réagir après les publications programmées (évitez de programmer de choses si vous êtes à l’extérieur pour quelques jours et que le message peut attirer des commentaires). Aussi, si vous voyez qu’un événement de l’actualité prend toute la place (exemple, un attentat), n’hésitez pas à annuler votre publication programmée pour la repasser à un moment où elle aura davantage de visibilité.

Le danger de la répétition

Évitez de remettre plusieurs fois la même publication. Les gens n’ont pas les mêmes habitudes de consommation sur les médias sociaux et je sais que certains décident de repasser le même contenu à différents moments de la journée pour atteindre plus de gens. En faisant cela, ils se tirent dans le pied, car le poids de chaque message est diminué. En effet, rares sont ceux qui vont aimer plusieurs fois la même publication. Ce que vous pouvez faire toutefois, c’est de donner l’information par bribes pour attiser la curiosité. Par exemple, vous organisez un événement. Une journée, vous mettez une photo brouillée en demandant aux gens d’identifier le porte-parole de l’événement. Le lendemain, vous donnez un indice. Une autre journée, vous donnez l’identité du porte-parole. Le lendemain, vous donnez la programmation. Puis… je crois que vous comprenez le principe.

Le calendrier de publication

Maintenant que vous avez déterminé de quoi vous allez parler, il importe de dresser un calendrier pour avoir une action continue. C’est, en quelque sorte, la dernière étape du plan de contenu. Il n’y a rien de pire que de donner un coup une semaine et de ne pas nourrir ses médias sociaux pendant un mois.

Le calendrier est un outil qui va vous aider à placer vos actions dans le temps. Cela dit, vous pouvez écrire vos publications quand vous le voulez et les programmer pour qu’elles paraissent à des moments stratégiques. Votre calendrier devrait comprendre les actions que vous allez réaliser, la personne responsable de le faire et aussi le média sur lequel vous allez le diffuser. En effet, si vous avez différents comptes (Google +, Facebook, Twitter et LinkedIn par exemple), il importe de ne pas avoir la même stratégie sur chacun. Oui, si vous avez écrit un texte de blogue, vous pouvez le décliner sur les différentes plateformes, mais certains contenus seront davantage appropriés à un réseau plutôt qu’un autre.

Ce calendrier permet de planifier ses actions et de diminuer les pertes de temps et le cassage de tête.