On sous-estime souvent l’importance du sondage. Je le répète sans cesse, mais la connaissance de son public cible représente le nerf de la guerre. Que ce soit dans une campagne de communication en ligne ou ailleurs (ou même dans la réussite d’un plan d’affaires). Dernièrement, j’ai eu un client qui a noté une diminution des ventes dans son secteur d’activité. Il voulait donc lancer une campagne pour se démarquer de la concurrence. Rapidement, on a découvert qu’il n’avait jamais fait d’étude de marché au moment de lancer son entreprise. Il a une certaine idée de son public cible, mais celles-ci ne dresse pas nécessairement un bon portrait de la réalité.

Bien sûr, il y a des renseignements disponibles en ligne sur son secteur d’activité. Google et les banques de données permettent d’avoir accès à une mine d’information. Par contrem rien ne vaut un sondage direct. Pendant des années, on devait recourir à des focus groups ou des sondages téléphoniques. Des solutions intéressantes, mais relativement coûteuses et, surtout, assez longues à mettre en place. Maintenant, on a accès à des solutions en ligne qui ne coûtent rien ou presque. De plus, ces méthodes permettent une compilation des données en temps réel. L’objectif d’un sondage est d’aller chercher des renseignements qui permettront d’orienter les stratégies commerciales.

Quelques règles pour l’élaboration d’un questionnaire de sondage

On a tous vécu un sondage téléphonique interminable. Dans bien des cas, ce fut suffisant pour qu’on refuse toutes les demandes subséquentes. Il faut en tenir compte. Évitez les questions inutiles, tenez-vous-en à l’essentiel et assurez-vous que le sondage ne prend pas plus de dix minutes (dans bien des cas, pour des sondages en ligne, il est préférable de viser 5 à 7 minutes). Dans tout les cas, indiquez clairement aux répondants combien de temps prend l’exercice.

Les questions doivent être précises et, si vous avez des échelles, obligez les gens à se compromettre. Par exemple, favorisez quatre choix (exemple : très satisfait, satisfait, insatisfait et très insatisfait) plutôt que cinq choix (avec neutre au milieu). Les résultats seront ainsi plus parlants.

Conservez une écriture simple pour que les lecteurs ne se cassent pas la tête avec votre sondage. Assurez-vous que les consignes sont claires. Soignez votre introduction. C’est à cette étape que vous vendez votre projet, vous devez convaincre les gens de participer en mettant de l’avant l’aspect utile de la chose (et son côté ludique). Même chose pour la sortie du questionnaire. Vous devez mettre de l’avant l’importance de l’avis des répondants.

Ne sous-estimez jamais le temps que va prendre le sondage. S’il demande dix minutes, ne dites pas qu’il prend sept minutes à remplir. Aussi, variez les formats de questions pour éviter que les répondants passent en mode « pilote automatique ».

Enfin, ne perdez jamais de vu l’objectif de votre questionnaire et évitez de courir plusieurs lièvres à la fois en ayant plusieurs objectifs.

Sondage en ligne : les outils

Il y a de nombreux outils en ligne pour effectuer des sondages. La plupart sont très peu coûteux et, dans certains cas, il est même possible d’utiliser des outils gratuits. Ces derniers offrent moins de fonctionnalités, mais sont suffisants pour de petits mandats.

Personnellement, je travaille surtout avec Survey Monkey, mais voici cinq systèmes qui offrent une interface en français :

Chacun comporte quelques particularités, mais le processus est souvent semblable. On doit ouvrir un compte en ligne. Ensuite, on nous propose des modèles pour la présentation. Il y a aussi des outils pour bâtir le questionnaire en choisissant le type de questions à poser : choix multiples, questions ouvertes, échelle d’évaluation, etc. On peut diffuser son sondage par courriel ou même l’afficher sur nos réseaux sociaux. Enfin, on a accès à un tableau de bord avec différents graphiques pour faciliter l’analyse de l’information qui est collectée automatiquement.

Quel type de renseignement peut-on obtenir avec un sondage?

Le sondage va permettre de se renseigner sur sa clientèle ou sur ses clients potentiels en découvrant ses caractéristiques et ses habitudes d’achat.

Le sondage permet aussi :

  • d’identifier des problèmes
  • de tester de nouvelles idées (par exemple avant de lancer un produit ou un service)
  • de voir quels sont les besoins non comblés dans un secteur d’activité
  • de mesurer la satisfaction des clients et même des employés.

En fait, les usages sont multiples et on peut y recourir à différents moments clés de la vie de notre entreprise : lors d’un lancement pour effectuer l’étude de marché, lors de la croissance, au moment de lancer un nouveau service, etc. De plus, le sondage entraîne des bénéfices collatéraux. C’est même un outil de promotion indirecte de votre entreprise et de ses produits en aidant votre réputation dans votre domaine auprès des répondants.

Petit truc en terminant

La plupart du temps, l’adresse qui mène à votre sondage sera trop compliquée pour être inscrite sur un carton d’invitation ou tout autre document physique. Il y a quelques années, j’ai vécu une expérience compliquée alors que je travaillais pour un éditeur. Nous voulions inviter les gens à participer à notre sondage par une lettre glissée dans une revue. À ce moment, le lien pour atteindre le sondage était tellement long que je ne voyais pas comment l’intégrer à notre document d’invitation. Avec le recul, la solution est simple. Il faut mettre un lien qui mène à votre site (par exemple : plafrance.com/sondage). Ensuite, il suffit de faire une redirection vers la page du sondage. Simple… quand on connait le truc!

Écrire pour le web présente plusieurs particularités. Je viens du milieu des médias écrits. Dans un article de journal, on essaie, idéalement, d’éviter les répétitions. Sur un blogue, on tente, au contraire, de marteler nos mots-clés pour faciliter le référencement. Certains principes demeurent les mêmes : un titre accrocheur, une écriture simple, des phrases pas trop compliquées, des verbes d’action et, surtout, une bonne révision orthographique. Toutefois, il y a quelques astuces à garder en tête quand vient le temps d’écrire pour le web. Je vais vous donner quelques clés pour améliorer le référencement naturel de vos textes.

Le titre

Comme pour n’importe quel article, on cherche un titre qui va attirer l’attention. Il y a toutefois certaines particularités. D’abord, on va y mettre le mot clé principal. Idéalement, au début du titre. Un truc peut être de formuler le titre sous forme d’appel à l’action. Enfin, il faut que le titre demeure court : entre 35 et 65 caractères.

Répéter le mot clé principal

Écrire pour le web, c’est répéter. Il faut insérer le mot clé principal le plus souvent possible. Notamment dans le titre (tel qu’expliqué plus haut), dans les sous-titres et dans le premier paragraphe du texte. Plus la densité sera forte, meilleur sera le référencement. Ce n’est pas compliqué, vous devez même l’utiliser dans l’URL principal de l’article. Évitez toutefois l’abus. On ne pourrait pas juste mettre le mot clé répété une centaine de fois sans contexte, sans phrase. Google le détecterait et on en subirait les conséquences avec un très mauvais référencement.

Intégrer les mots clés intermédiaires

S’ils ne sont pas aussi présents que le mot clé principal, ces mots-clés doivent quand même apparaître quelques fois dans le texte. Cela va aider votre référencement naturel, mais aussi vos campagnes marketing en diminuant le coût de votre référencement payant (par exemple avec une campagne Google AdWords). Tenez-en compte au moment d’écrire pour le web.

Aérer le texte

Dans l’écriture pour le web, la lisibilité est un souci constant. Peu importe la longueur du texte, on essaie d’avoir des chapitres courts (environ 150 mots). De plus, on ajoute régulièrement des sous-titres (entre chaque bloc de 250 à 300 mots environ).

Des phrases courtes

Écrire pour le web (ou pour tout autre médium) est une activité de télépathie. On essaie de transmettre les images qui sont dans notre tête à nos lecteurs. Pour que cette transmission soit réussie, il faut tout mettre en oeuvre pour être compréhensible. À moins d’avoir un blogue à vocation littéraire, visez la clarté. Sujet-verbe-complément. J’exagère un peu, mais l’idéal est d’utiliser des phrases de moins de 20 mots avec une ponctuation simple. Et, pour rendre le tout plus vivant et efficace, abusez des verbes d’action.

Donner le ton à votre texte

Dans tous les articles, mais plus particulièrement quand on veut écrire pour le web, il faut donner une mise en contexte dès l’introduction. En terminant les premières lignes, le lecteur doit savoir ce qu’il va apprendre. En gros, vous prenez l’engagement de traiter de tel ou tel sujet.

N’ayez pas peur du contenu

J’en ai parlé quelques fois (entre autres sur la question de la stratégie de contenu), mais c’est important de se questionner sur ce que notre public veut et non sur ce que nous voulons lui dire. Le but de chaque entreprise est de vendre son produit ou son service. Mais dans le monde virtuel, il faut plutôt chercher à s’établir comme un spécialiste dans son domaine en discutant de sujets qui intéressent nos lecteurs. Ainsi, le texte ne peut pas être trop long… dans la mesure où il est pertinent. Même que l’écriture pour le web a besoin d’une certaine consistance (au moins 300 mots) afin de nourrir les moteurs de recherche.

Les points de forme

Petite parenthèse ici sur les points de forme (les fameuses listes avec des points). Ils peuvent être positifs comme négatifs. Si vous avez un texte suivi et qu’ensuite vous avez un récapitulatif avec des points de formes, c’est excellent. C’est même une façon de répéter certains mots-clés. Toutefois, j’ai un client qui n’avait que des points de formes pour décrire ses différents services sur son site web. Cela donnait quelque chose comme :

• Bon
• Pas cher
• Efficace

Il manquait de textes pour nourrir les moteurs de recherche. Quand le même client a voulu faire une campagne Google AdWords, il s’est rendu compte que plusieurs mots clés n’apparaissaient pas sur son site. Les autres n’apparaissaient qu’une seule fois. Résultat : une campagne coûteuse avec peu de résultats.

Écrire pour le web : au-delà du texte

Écrire pour le web va au-delà des mots. C’est aussi l’ensemble des éléments inclus dans notre texte. En plaçant des liens internes (vers d’autres articles de notre blogue par exemple) ou externes, on vient ajouter de la crédibilité à notre texte. Et les moteurs de recherches adorent ce genre de chose. Alors, n’hésitez pas à le faire, cela va avoir des effets bénéfiques sur votre référencement.

Et n’oubliez pas de mettre des photos en lien avec le sujet. Cela attire l’œil et va inciter les gens à lire davantage. Ça va aussi aider lorsque vous allez partager votre texte sur les médias sociaux (les publications avec photo attirent davantage d’interactions que celles qui en sont dépourvues). Enfin, cela va aussi aider votre référencement (encore plus si vous avez des balises alternatives contenant le mot clé principal).

En ce moment, dès qu’on parle avec un spécialiste des médias sociaux, un des premiers termes qui lui vient à la bouche est landing page.  Je le sais, je le fais aussi. Et, la plupart du temps, je vois des points d’interrogation dans les yeux de mes clients qui ignorent ce que je veux dire par là. Sauf qu’ils n’osent pas poser la question de peur d’avoir l’air fou. Alors pour tous ceux qui n’osent pas poser la question, voici une petite explication sur ce qu’est une landing page. Certains parlent de squeeze page, de page de capture ou de page d’atterrissage. Tous ces mots reviennent au même.

En gros, c’est la page où vos visiteurs vont arriver après avoir cliqué sur votre publicité. Bien sûr, ils peuvent arriver sur votre page d’accueil, mais est-ce la meilleure façon d’optimiser leur expérience? Assurément pas. C’est de là que vient l’importance de la landing page.

La landing page : une continuité logique de votre publicité

Si vous avez fait une bonne publicité, vous avez vendu quelque chose au client potentiel pour qu’il décide de cliquer dessus. Vous avez mis de l’avant une expérience unique, un avantage significatif. S’il arrive sur votre page d’accueil et doit chercher lui-même pour trouver l’information vous allez en perdre plus de la moitié.

La landing page doit être conçue comme un complément à votre publicité. Par exemple : vous annoncez sur votre publicité Facebook que vous offrez un guide complet des prochaines courses à pied qui seront présentées cette année au Québec. Il faut que lorsque l’on clique dessus, on arrive à une page spécifiquement conçue pour ça. Sur cette page, on trouve : un titre accrocheur avec idéalement un verbe d’action qui reprend la promesse (par exemple : Trouvez toutes les courses au même endroit), un visuel punché, mais pas trop chargé et une méthode simple et efficace pour commander le guide directement sur la page. Ensuite, si le client complète l’action (ici s’inscrire pour recevoir le guide), il est ramené à la page d’accueil.

Il y a aussi la question du texte. Tout le monde dit qu’il faut faire court sur le Web et ce n’est pas faux. Par contre, si c’est intéressant, utile et en lien avec la promesse faite au client, la longueur n’est pas un problème. Il faut seulement s’assurer d’avoir un texte bien construit, intéressant et surtout qui répond aux besoins du visiteur.

Comment réussir sa landing page?

Le secret d’une landing page réussie, c’est dans la personnalisation. Il faut s’adapter au canal par lequel les gens sont arrivés. J’ai déjà parlé de la publicité Facebook. Pour AdWords, il faut que les mots clés utilisés lors de la recherche soient repris sur la page (idéalement dans le titre). Il y a moyen de les insérer dynamiquement avec un logiciel de création de landing page.

Un autre élément essentiel à la réussite de sa landing page : créer plusieurs versions. En effet, avec les tests A/B, on peut créer différentes versions avec des éléments différents (graphisme, typographie, texte, image, etc.) et voir ce qui est plus efficace pour raffiner sa page au fil du temps.

Créer sa landing page

Bien sûr, on peut créer sa page de capture avec WordPress (ou peu importe le logiciel avec lequel vous créez votre site Web), mais je recommande de travailler avec un logiciel conçu pour ça qui permet plus de flexibilité, entre autres dans la création des différentes versions.

Je sais que certains n’ont pas pas le temps/l’argent/l’envie de faire une landing page. Assurez-vous au moins de bien cibler l’endroit où votre visiteur va atterrir. Par exemple, si votre publicité Facebook parle d’un de vos services en particulier, il faudrait que la personne arrive sur la page de ce service. Évitez autant que possible de l’amener sur la page d’accueil quand elle clique sur votre publicité.

Vos publicités Facebook manquent d’efficacité ? Vous aimeriez développer une landing page accrocheuse ? N’hésitez pas à me contacter pour mettre au point une stratégie gagnante.

Je crois à l’importance des médias sociaux. Je passe beaucoup de temps à y travailler pour mon entreprise ou celle de mes clients. Cela dit, je crois que trop de gens oublient que les grands principes des médias sociaux s’appliquent aussi (d’abord) au monde réel. L’équivalent de Facebook ou de LinkedIn dans le monde réel s’appelle le réseautage.

Par exemple, que fait-on lorsqu’on cherche un mécanicien? Le premier réflexe sera de demander autour de nous si quelqu’un en a un à recommander. Cela peut se faire en ligne ou dans le monde réel. Le réflexe est le même. Seuls les outils changent.

Les bienfaits du réseautage

Pour un entrepreneur, le développement de son entreprise va passer par le bouche à oreille. Et pour lancer le processus, il faut faire des efforts pour se faire connaître. Ces efforts peuvent se faire en ligne avec les médias sociaux comme en personne avec le réseautage. Le principe est simple : il faut donner pour recevoir. Et ce n’est pas toujours la personne qu’on a aidé qui va nous donner un coup de main en retour. C’est la beauté de la chose.

Même si je crois énormément aux bienfaits des médias sociaux, je persiste à croire que le meilleur contact avec un prospect se fait en personne avec une poignée de main. Et il y a tout plein de groupes qui existent déjà pour faire ce réseautage. Il suffit de se renseigner. Les chambres de commerce, les jeunes chambres de commerce, les groupes BNI et les autres groupes de réseautage peuvent vous faire gagner du temps. En fait, si on cherche bien, on se rend compte qu’il y en a qui convienne à toutes nos réalités.

Le seul problème, c’est qu’on peut y toucher un nombre limité de personnes à la fois. C’est pourquoi je conseille de joindre cette stratégie plus directe qui donne des résultats souvent plus solides, à une stratégie en ligne qui permet de toucher une masse de clients potentiels plus large en moins de temps et avec moins d’effort. C’est d’autant plus efficace que les habitudes de consommation changent. Les études montrent que les gens ont de plus en plus tendance à rechercher sur les médias sociaux avant de passer à l’action lorsqu’ils magasinent.

Une amie et collaboratrice, Caroline Vézina, a aussi parlé du réseautage sur son blogue. Je vous invite à lire son texte qui aborde la question sous un angle différent du mien.

Juste de lire le mot infolettre, j’en entends grincer des dents. Pourtant, c’est l’un des plus puissants outils de marketing du web. Même si le marketing par courriel a mauvaise presse, il génère un rendement de 38 $ pour chaque dollar investi, selon une enquête de la DMA (Direct Marketing Association).

Le problème, c’est que lorsqu’on entend le mot « infolettre », on a tous la même image. On imagine un bombardement d’offres publicitaires dans notre boîte personnelle. Et, en effet, plusieurs entreprises utilisent ainsi leur infolettre. C’est dommage, car elles se tirent ainsi dans le pied.

Pour bien réussir notre infolettre, c’est essentiel de commencer par se questionner sur sa clientèle. Il faut voir de quoi elle a envie qu’on lui parle. Il faut renverser notre tendance naturelle. Plutôt que de penser à ce que le client peut faire pour nous (acheter notre produit/service), il faut se demander en quoi on peut lui être utile. Par exemple, j’ai un client qui offre des services financiers. Dans son infolettre, il offre aux gens des conseils pour qu’ils puissent avoir plus d’argent dans leur poche à la fin de l’année. Il aimerait mieux parler de ses produits directement, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment.

Développer une infolettre gagnante

Il est essentiel de conserver une bonne fréquence pour rester dans la tête des gens, mais sans exagérer pour ne pas devenir intrusif. L’idéal est une fois par semaine. Mais cela dépend toujours de vos objectifs et de votre capacité à générer du contenu pertinent.

La question de l’abonnement est aussi importante. La loi C-28 vient encadrer le marketing par courriel au Canada. Ce qu’il faut surtout retenir c’est que l’idéal est d’obtenir le consentement des gens avant de leur envoyer l’infolettre. Oui, vous pouvez envoyer votre infolettre à des gens qui ont donné leur accord tacite (par exemple en vous donnant leur carte d’affaires), mais c’est une pratique plutôt mal vue. Assurez-vous que toute l’information sur votre entreprise se retrouve dans l’infolettre et, surtout, assurez-vous qu’il y a un mécanisme de désabonnement. Je sais que certains sont tentés de mettre un processus plus lourd pour décourager les gens de se désabonner. Je ne vous le conseille pas. Au contraire, il doit être le plus simple possible afin que l’expérience client se termine sur une bonne note.

Vendre son infolettre

Je l’ai dit plus tôt, le mot infolettre fait peur aux gens (et, dans plusieurs cas, avec raison). C’est pourquoi, dans la majorité des cas, on ne conseille pas de l’annoncer en disant « Inscrivez-vous à mon infolettre ». Il faut expliquer aux gens ce qu’il gagne à le faire. Pour reprendre l’exemple de mon client, on va plutôt y aller avec « Voulez-vous recevoir des trucs pour avoir plus d’argent dans vos poches » ou « Prenez le contrôle de vos finances personnelles ». Toutefois, ce n’est pas une recette magique. Un de mes amis dans le milieu littéraire a eu plus de succès avec « Inscrivez-vous à mon infolettre » qu’avec toute autre formule. Comme quoi il est important de faire des tests.

Développer la clientèle de son infolettre

L’infolettre est un outil génial pour créer une proximité avec sa clientèle. On revient chaque semaine (ou chaque mois) avec du contenu adapté qui nous assure de rester dans leur esprit. Ça permet d’optimiser le potentiel de sa clientèle actuelle.

Toutefois, là où ça devient plus intéressant à mon sens, c’est dans le développement de nouveaux clients. Par exemple, on peut faire une campagne Facebook pour inciter les gens à s’inscrire à notre infolettre. J’en reparlerai dans une prochaine chronique.

Souvent, les entrepreneurs se plaignent qu’ils obtiennent peu de résultats avec leurs médias sociaux. Et, en effet, c’est facile de transformer nos efforts de communication sur Facebook et sur les autres plateformes en perte de temps. Voici quelques éléments à éviter pour obtenir du succès sur les médias sociaux.

1) Ne pas adapter son discours à sa clientèle et au médium

Il n’y a rien de plus dérangeant que d’être abonné à une page et d’avoir l’impression que l’entreprise/la personne passe son temps à se vanter. On n’est plus dans les médias traditionnels où on bombarde le client de promotion pour entrer dans la tête du consommateur.

Dans la communication sur les médias sociaux, il faut changer sa lorgnette. Il faut se demander ce qu’on peut offrir comme contenu « utile » pour le consommateur. Par exemple, une entreprise qui vend des souliers de course ne doit pas mettre sans cesse de l’avant ses promotions. Elle doit se demander quel est le point commun entre tous ses clients. Et dans le cas présent, la réponse est simple : ils aiment la course. Alors, il faut leur donner du contenu utile. On peut parler de programmes d’entrainement. On peut donner de l’information sur l’hydratation. On peut offrir une liste des courses à venir, un portrait de coureur, etc.

2) Offrir des textes bourrés de fautes

Vous êtes un spécialiste de votre domaine et non de la rédaction, je le conçois. Par contre, pour plusieurs clients potentiels, le premier contact avec votre entreprise se fera par le biais de votre site ou de vos médias sociaux. Un texte bourré de fautes, c’est l’équivalent d’une poignée de mains moite et molle. Ça ne donne pas une bonne première impression.

3) Ne pas maintenir une activité régulière

On dit qu’une personne doit voir une publicité sept fois avant qu’elle n’ait de l’effet. C’est un peu la même chose sur un blogue ou sur les médias sociaux. Il faut que les gens vous lisent souvent. Par contre, il faut bien distribuer ses efforts. Si vous donnez un coup une semaine avec plusieurs articles et ne mettez plus rien pendant un mois, vous vous tirez dans le pied. Il faut répartir son contenu dans le temps pour créer une habitude de lecture.

4) Ne pas répondre aux questions ou réagir aux commentaires

Les médias sociaux offrent l’opportunité d’engager une conversation avec ses clients. Profitez-en. De plus, et ici on revient à la notion de service à la clientèle, quelqu’un qui prend la peine de vous écrire espère une réponse rapide. S’il ne l’a pas, il va développer de la frustration et vous voulez à tout prix éviter cela. Un client insatisfait va parler beaucoup plus que quelqu’un qui a eu un bon service et c’est difficile de rebâtir sa réputation.

Pour être encore plus efficace sur les médias sociaux, lisez l’article suivant.

 

Pourquoi est-ce essentiel d’avoir une présence active sur les médias sociaux?

La réponse la plus simple serait de dire : parce que vos clients y sont. Par contre, ce serait réducteur. Il faut avoir une présence active sur les médias sociaux pour une foule de raisons.

Voici donc une réponse plus complète en plusieurs points :

1) Parce que lorsque c’est bien fait, le retour sur investissement est important.

Attention ici, ce n’est pas une action isolée qui va apporter des dividendes, mais bien une série d’actions continue. La publicité, c’est l’art de la répétition. C’est vrai dans le monde réel, comme dans le virtuel.

Donc cela suppose un investissement en temps et, oui, en argent. Car si la technologie des médias sociaux est gratuite, y faire sa place demande temps et énergie.

2) Parce que c’est une occasion unique de mieux connaître votre clientèle.

Si un client vient dans votre boutique, vous ne saurez pas grand-chose sur lui. À moins qu’il ne réponde à un sondage à la sortie, et encore. Par contre, sur les médias sociaux, vous avez accès à une foule d’informations. Celles-ci vous permettront d’ajuster vos actions pour mieux répondre aux besoins de votre clientèle.

3) Pour améliorer votre service à la clientèle.

De plus en plus, les plaintes se font sur le Web. C’est particulièrement le cas sur la page Facebook d’une entreprise. Il ne faut pas censurer ces commentaires. À moins que ce ne soit un cas de diffamation ou que le commentaire peut porter préjudice.

Il est essentiel de répondre rapidement (idéalement dans l’heure, mais absolument dans les 6 heures). Ce premier message n’a pas à tout régler. Mais il faut au minimum dire « J’ai pris connaissance de votre commentaire. Je ne peux vous répondre pour le moment, mais je vais m’assurer de prendre l’information avant de vous revenir. »

4) Pour développer votre image.

En créant du contenu sur les blogues et sur les médias sociaux, vous allez vous établir comme un spécialiste dans votre domaine. Vous allez aussi vous afficher comme un individu ou une entreprise agréable et sympathique.

Est-ce que cela va vous amener des ventes? Non, mais oui. Le lendemain de la publication de votre premier billet de blogues, vous ne verrez pas de différences notables. Ni après le deuxième. Mais avec le temps, de plus en plus de gens vont vous suivre. Alors, plusieurs vont devenir des clients si vous vous y prenez bien.

Par contre, il faut prendre le temps d’établir sa crédibilité et de monter un groupe. Ensuite, on peut utiliser sa communauté avec des promotions ou des choses comme ça. Le danger est d’y aller avec de l’auto-promotion abusive. Les gens veulent du contenu intéressant et surtout agréable sur les médias sociaux, pas être bombardés de publicités.

Pour donner une image rapide, la communication sur les médias sociaux ressemble à un entrepreneur qui s’engage sur le conseil d’administration d’un organisme. Il n’y ira pas le premier soir en donnant sa carte d’affaires à tout le monde et en répétant ses promotions. Par contre, s’il développe de bonnes relations, qu’il montre sa compétence, il y a de fortes chances que les autres entrepreneurs du c.a. fassent appel à ses services quand ils vont avoir des besoins dans son domaine.

5) Pour faire une veille médiatique.

Les médias sociaux donnent accès à une masse d’informations incroyables, bien plus riche que plusieurs études de marché. On peut faire une veille médiatique sur son nom, son entreprise, mais aussi sur les concurrents, les champs de compétence, son domaine d’activités, etc.

Certaines applications payantes permettent de le faire pour nous et il est même possible de voir sa réputation en ligne.

6) Pour aider le référencement de votre site Internet.

Eh oui, les activités d’un blogue, mais aussi sur les médias sociaux, vont avoir un impact positif sur le référencement de votre site. Bref, plus vous êtes actifs, plus il y a de chances que les gens tombent sur votre site. Et une fois sur place, il ne reste plus qu’à le charmer avec vos offres, vos produits, vos services.

7) Pour attirer des employés.

Les médias sociaux ne servent pas qu’à vendre des produits. Ils servent surtout à vendre l’entreprise, y compris en période de recrutement. Une bonne stratégie peut permettre d’aller chercher des candidats de choix.

8) Parce qu’on va y parler de vous, aussi bien vous joindre à la conversation.

Que ce soit sur les médias sociaux ou sur l’un des différents sites où les gens sont invités à donner leur opinion sur une entreprise, c’est sûr qu’il va y avoir des commentaires quelque part sur vous. Dans le lot, il y aura probablement des critiques. En effet, les gens insatisfaits ont plus tendance à vouloir en parler que ceux qui ont eu un bon service. Aussi bien être au courant et pouvoir réagir au bon moment, non?

9) Et, oui, parce que vos clients y sont.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 71,7% des adultes utilisent les médias sociaux au Québec. Parmi eux, 69,8% suivent le compte d’une compagnie. Chez les 18 à 34 ans, plus de 60% considèrent des avis ou des recommandations sur les médias sociaux lorsqu’ils magasinent. Chez les 18 à 44 ans, 27,6% des gens vont avoir recours aux médias sociaux au moment de procéder à un achat. Bref, le marché est là, les tendances sont à la hausse, pouvez-vous vraiment vous permettre de ne pas répondre à cette clientèle?

Un des grands changements de la communication sur les médias sociaux par rapport aux médias traditionnels vient de la stratégie de contenu. Alors que les entreprises sont habituées de parler d’eux et de leurs offres à leur clientèle, pour réussir ses communications sociales, elles doivent plutôt répondre à la question suivante : qu’est-ce qui intéresse ma clientèle? Une fois qu’on a la réponse, on peut penser à un plan de contenu.

Je vais illustrer par un exemple ce que j’entends par stratégie de contenu. Prenons l’exemple d’un magasin de souliers de course. Le réflexe du propriétaire serait sans doute de parler de ses souliers et de ses dernières promotions sur sa page Facebook, dans son infolettre, etc. Toutefois, s’il pense à ce que recherche sa clientèle, cette stratégie fait moins de sens. Parce que ce qui intéresse ses clients, c’est davantage la course que les souliers proprement dits. Alors, pourquoi ne pas lui parler des courses qui s’en viennent au Québec, lui donner des trucs d’entraînement, lui parler d’hydratation, faire une entrevue avec un athlète ou un entraîneur de haut niveau ? Et ensuite, oui, on peut parler des chaussures ou inviter les gens à poser des questions sur le produit le plus adapté à ces besoins.

Bien sûr, pour définir une stratégie de contenu efficace, il faut connaître sa clientèle. Mais j’ose espérer que si vous êtes en affaire, vous avez déjà une idée sur la question.