Chaque campagne de communication comprend deux à quatre messages clés. Ceux-ci représentent le cœur de l’information qu’on veut transmettre aux clients potentiels. Pour les définir, il faut prendre compte de son étude de marché. Si vous n’avez pas eu l’occasion d’en faire une, ce que je vous suggère vraiment, voici quelques questions auxquelles vous devez répondre. En gros, il faut se demander pourquoi les gens devraient faire affaire avec vous.

  • Quelles sont les forces du produit ou du service?
  • Quelles sont les questions que se pose le client?
  • Quel est mon avantage concurrentiel?

Voilà autant de questions dont la réponse peut servir à articuler les messages clés. Ici, on est en mode vente. Le message peut servir de slogan ou d’intitulé dans vos publicités.

Une fois que les grandes idées sont définies, il faut cibler les messages clés. Est-ce que le message sera centré sur le produit (Le meilleur service de téléphonie en Beauce), le client (Du sur mesure pour le cowboy et sa monture) ou sur l’image (Offrez-vous un décor de rêve). Le choix va dépendre de vos forces. Est-ce que vous proposez un produit ou un service avec une valeur ajoutée? Offrez-vous un produit qui correspond aux besoins de votre clientèle? Est-ce que votre produit fait rêver?

Le petit plus

Lorsque viendra le temps de formuler les messages clés dans le cadre d’une publicité, il est essentiel d’accrocher le client potentiel. Plusieurs approches sont possibles… vous pouvez bien sûr user de votre imagination pour trouver d’autres méthodes.

Ici, l’essentiel est de capter l’intérêt. Attention, vous devez le faire en peu de mots et avec des images fortes.

Voici quelques pistes :

  • Proposez une offre irrésistible : Rabais exclusif de 50% pour les 12 premiers acheteurs.
  • Offrez, ne demandez pas : Recevez des conseils de professionnels de la rénovation.
  • Faites appel à la curiosité : Personne ne vous fera une meilleure offre aujourd’hui!
  • Installez un sentiment d’urgence : Vente de fermeture, deux jours seulement.
  • Référez-vous aux statistiques : Seulement 12% des gens sont couverts en cas de maladie grave. Est-ce votre cas?
  • Utilisez les émotions
    • La peur : Êtes-vous couvert si vous tombez malade à l’étranger?
    • La nostalgie : Ah! les années 1980…
    • L’humour : Gravol, parce que vous n’allez pas dans le Sud juste pour faire le vide!

Je parlais cette semaine avec un ami entrepreneur qui était tout heureux de me dire qu’il avait un nouveau site Internet. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a mis un moment à bredouiller une réponse. En gros, il avait un site « parce que ». Mauvaise réponse. Malheureusement, c’est celle de la plupart des entrepreneurs. Et c’est pour ça que la plupart des sites demeurent statiques et n’offrent pas d’appel à l’action visible.

Je veux clarifier une chose en partant. Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de site Internet. En fait, je crois encore que c’est un outil essentiel dans une stratégie numérique. Par contre, il faut savoir pourquoi on en a un. En gros, il faut déterminer l’utilité de notre site.

En 2016, on ne peut plus simplement se contenter d’avoir un dépliant publicitaire numérique qui flotte sur la toile. Il faut, dès la conception, le penser de façon à ce qu’il soit pertinent pour notre public. Eh oui, j’y reviens toujours, mais chacune de vos actions de communication en ligne doit être mise en place en tenant compte des particularités de votre clientèle. Quelles questions se pose-t-elle? En quoi notre expertise peut-elle lui être utile?  Il importe également de réfléchir en termes d’expérience utilisateur : il faut que le site soit clair, convivial, facile à utiliser. Il faut que l’information se trouve facilement.

Dans ces aspects, une bonne proportion des sites font la job comme on dit. Là où le bat blesse, c’est sur l’aspect le plus important à mon sens. Les visiteurs doivent être amenés à poser une action. Il ne faut pas seulement qu’ils soient présents sur le site pour lire le contenu (on s’entend qu’il peut y avoir quelques exceptions pour les blogues ou les portails d’information… et encore). Il est essentiel qu’ils se compromettent sur nos produits et/ou services.

L’appel à l’action

Quel est votre objectif? Amasser des adresses de courriels pour nourrir votre infolettre? Dans ce cas, mettez en place une stratégie de capture d’adresses. Offrez un article promotionnel en échange de l’adresse courriel, ajoutez un pop-up pour que les gens laissent leur adresse, placez une publicité qui explique l’intérêt de votre infolettre avec un formulaire d’inscription simple et rapide, etc.

Votre objectif est de vendre votre dernier livre? Mettez une offre irrésistible sur la page couverture. Assurez-vous que la transaction se fasse simplement à même votre site.

Vous offrez un nouveau cours, une nouvelle formation? Présentez-la clairement pour que le visiteur ne puisse pas passer à côté de l’information. Et, bien sûr, ajoutez un formulaire d’inscription ou ajoutez un bouton pour que les gens signifient leur intérêt. Le moyen a peu d’importance. Ce qui est essentiel, c’est d’amener les gens à s’engager dans le processus d’achat alors qu’ils sont intéressés. N’attendez pas qu’ils ferment leur ordinateur et qu’ils réfléchissent à la question.

Si les objectifs sont bien définis (voir mon récent article à ce sujet), l’appel à l’action sera facile à déterminer. Une astuce intéressante et de tester plusieurs formulations et visuels différents pour l’appel à l’action. Ensuite, on peut faire un suivi avec Google Analytics pour déterminer la meilleure approche.

Le principe d’appel à l’action s’applique également à vos stratégies de communication sur les médias sociaux. Si votre publicité sur Facebook accroche l’oeil du client potentiel et lui donne envie d’en savoir plus, il importe de l’amener sur une landing page. Cette dernière doit être conçue pour amener le visiteur à poser une action précise. Et il importe que celle-ci soit claire.

Quand on parle de campagne de communication en ligne, les gens ont le réflexe de penser en termes de plateformes. Va-t-on développer une page Facebook? Annoncer sur LinkedIn? Faire une campagne Google AdWords. Pourtant, avant d’arriver là, il y a une réflexion à faire. D’abord, il faut cerner son public (j’en ai parlé abondamment) pour savoir quel est le meilleur moyen de le joindre. Ensuite, il faut se fixer des objectifs.

Formuler ses objectifs

Le succès de vos actions de communication en ligne passe par l’établissement d’objectifs réalistes et mesurables. Par mesurables, je veux dire que les objectifs doivent être aussi concrets que possible. On doit chiffrer l’objectif, mais aussi y mettre un délai.

Par exemple, l’entreprise X veut augmenter sa visibilité. C’est un but louable, mais il demeure inutile dans une vision d’affaires. En effet, comment faire le suivi d’un objectif aussi flou? Il importe donc de le développer le plus possible.

Une formulation un peu plus efficace serait de dire : « Je veux atteindre 1000 abonnés à mon infolettre ». On a une unité de mesure précise (1000 abonnés) qui simplifie le suivi. Par contre, il reste encore un grand flou : on a combien de temps pour atteindre l’objectif?

L’objectif mesurable serait donc d’atteindre 1000 abonnés à mon infolettre d’ici le 1er janvier 2017. Est-ce réaliste? Pour y répondre, j’aurais besoin d’en savoir plus sur l’entreprise X. Combien d’abonnés a-t-il à l’heure actuelle? Quel budget a-t-il? Etc.

Pour aujourd’hui, ce n’est pas la question.

Concentrons-nous sur les types d’objectif qu’on peut fixer pour une campagne en ligne. Vous trouverez plus loin différents exemples. Par contre, cette liste n’a rien d’exhaustif. Bien sûr, pour que l’objectif soit intéressant, il faut l’adapter à sa situation et y mettre des balises précises.

Accroître la visibilité de l’entreprise

Avoir une page Facebook ou un compte Twitter permet d’améliorer son référencement. Ainsi, on peut sortir davantage dans les recherches sur Google par exemple. Cela dit, la visibilité seule est assez limitative comme objectif puisqu’on a un contrôle limité dessus (même si on met tous les efforts pour sortir dans les premiers lors d’une recherche) et que les critères mesurables sont assez rares. Il est préférable, lorsqu’on parle de visibilité de se concentrer sur le nombre d’abonnés (à votre infolettre ou à votre page Facebook par exemple) ou sur l’achalandage (une statistique facile à suivre avec des outils comme Google Analytics). Lorsque le choix est fait, on peut cibler des actions pour atteindre l’objectif.

Augmenter sa notoriété ou s’établir comme expert

Le Web est l’endroit idéal pour partager ses connaissances et pour prendre position. Les objectifs pour augmenter sa notoriété sont de deux grandes familles : ceux dont on a le contrôle directement et ceux qui sont indirects (ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas avoir d’influence sur leurs résultats). Dans la première famille, il y a le nombre d’articles de blogues publiés, d’infolettre envoyés ou de commentaires partagés sur Facebook par exemple. Dans la deuxième catégorie, il y a le nombre de partages, le nombre d’articles republiés sur d’autres plateformes, etc.

Augmenter ses ventes

Soyons honnête, c’est le grand objectif. Pour plusieurs, tous les autres objectifs sont des moyens détournés d’atteindre celui-ci. Pas la peine de faire un dessin ici, on parle d’argent, de volume de vente. C’est facile d’en faire des objectifs quantifiables. On peut même faire des graphiques pour voir d’où viennent les ventes et se donner des outils pour optimiser nos ventes en ligne. Avec Google Analytics, il est possible de suivre le cheminement des acheteurs potentiels et de voir à quel moment ils ont décroché. Cela permet d’améliorer les étapes plus faibles dans le processus qui mène vers la vente finale.

Développer de nouveaux marchés

Théoriquement, avec le Web, on a accès à l’ensemble de la planète. Dans les faits, c’est plus compliqué que cela. La distance avec le marché visé cause parfois des ennuis. Toutefois, il y a des stratégies en ligne pour réduire cette distance et atteindre des clients potentiels à l’autre bout du monde. En effet, on peut cibler très précisément avec la plupart des outils à notre disposition. Ici, on peut chiffrer les objectifs avec un nombre de visiteurs/clients/ventes par territoires concernés. Les nouveaux marchés peuvent aussi être de nouveaux types de client (par exemple un groupe démographique ou un groupe ethnique ou… à peu près tout ce que vous pouvez imaginer).

Offrir un meilleur service à la clientèle

Eh oui, à l’ère du 2.0, le service à la clientèle se passe de plus en plus en ligne. Les objectifs opérationnels dans ce domaine vont surtout toucher au temps de réponse après la réception d’un message ou d’un commentaire. Un critère primordial en cette ère d’instantanéité. On peut aussi compter le nombre de commentaires reçus (dans lequel cas, lorsqu’on arrive aux tactiques, on cherche des façons de faire participer notre public).

Recruter/prospecter

Le Web permet de recruter des partenaires et des employés, mais aussi de faire de la prospection pour identifier des clients potentiels intéressants. On pense tout de suite ici à LinkedIn, mais il y a une foule de façon de faire du recrutement ou de la prospection en ligne. Encore une fois, le défi est de chiffre son objectif.

Bien sûr, une même stratégie peut viser deux objectifs (par exemple, accroître la visibilité et augmenter les ventes), il faut toutefois éviter de se disperser en essayant d’atteindre trop de cibles en même temps.

Une fois qu’on connaît sa clientèle et qu’on a des objectifs opérationnels clairs et bien définis, le reste de la stratégie va couler de sources. On va pouvoir déterminer nos messages, mais aussi les canaux à privilégier pour assurer l’efficacité maximale de notre stratégie.

Le vidéo marketing est trop souvent mis de côté par les petites ou moyennes entreprises lorsque vient le temps d’établir une stratégie de communication en ligne. C’est trop coûteux. C’est trop complexe… Autant de mauvaises excuses pour se priver d’un moyen aussi puissant de générer de l’intérêt auprès de clients potentiels. En effet, avec nos tablettes et téléphones intelligents, nous avons tous entre les mains une caméra vidéo et même un studio de montage miniature. Par contre, travailler avec des professionnels (à bon coût) est parfois (souvent) une bonne chose.

Cela dit ce n’est pas seulement parce que la technique est accessible que je vous parle de vidéo marketing. En fait, si je traite de ce sujet aujourd’hui c’est surtout parce que c’est efficace. Les habitudes de consommations changent. De plus en plus de gens délaissent la télévision traditionnelle pour écouter leurs émissions en ligne. Cette tendance est d’autant plus vraie chez la jeune génération (les milléniaux). De la même façon, le pourcentage de trafic Internet qui comporte du contenu vidéo est sans cesse en hausse.

Pourquoi utiliser de la vidéo sur votre site?

1- Parce que c’est vivant, intéressant, dynamique.

2- Parce que cela permet de créer un climat de proximité. De nos jours, on vend des gens plus encore que des services. Les clients potentiels veulent savoir à qui ils ont affaire. Il y a un côté émotif qui permet de gagner la confiance des prospects.

3- Parce que c’est un excellent moyen de passer du contenu, tout en conservant l’aspect humain. On peut donner des informations plus techniques, répondre à des questions précises, offrir un mode d’emploi.

4- Parce que c’est un contenu qui se partage très bien en ligne. Vous pouvez le mettre sur votre chaîne YouTube, le diffuser sur votre page Facebook, l’intégrer à une infolettre, etc.

Trucs à retenir dans une stratégie de vidéo marketing

1- Il faut capter l’intérêt dès les premières secondes. Éviter les vidéos à rallonge. Vous n’êtes pas obligé de tout dire dans un seul message. Au contraire, cibler votre contenu en fonction de votre public et de vos objectifs de communication. Essayer d’avoir du contenu clair, précis, pertinent.

2- Il faut faire appel aux émotions, au facteur humain. Évitez de faire une publicité traditionnelle. Si le résultat final peut passer à la télévision aux heures de grandes écoutes, vous avez raté votre coup.

3- Il faut éviter de passer en mode « vente ». Le vidéo marketing ne doit pas être une opération purement commerciale. Il faut offrir un vrai contenu à valeur ajoutée et être aussi authentique que possible. Le but est de créer un sentiment de proximité avec le client potentiel. Laissez de côté le ton professionnel et adoptez une attitude plus personnelle.

4- Il faut garder son objectif en tête. La vidéo ne peut pas être qu’informative. Elle doit être une invitation au client potentiel à interagir avec votre marque. Que voulez-vous que la personne fasse ? S’inscrire à votre formation ? Acheter votre livre ? S’abonner à votre infolettre ? Après lui avoir offert du contenu intéressant, vous pouvez terminer par une proposition du type « appel à l’action ».

Un dernier conseil en terminant : assurez-vous d’avoir un scénario avant de commencer à filmer. Attention, je ne parle pas ici de tout prévoir comme dans un film (pas nécessairement du moins), mais de prévoir ce que l’on va faire, de quoi on va parler et d’assurer une certaine efficacité dans la diffusion du message.

Sur ce dossier (comme pour d’autres), je suis un cordonnier mal chaussé. En effet, pour le moment, la vidéo est assez peu présente sur mon site. Par contre, je travaille sur ce dossier et je devrais avoir du nouveau cet automne.

Cette semaine, j’avais envie de développer un peu plus sur la notion de mots-clés. Eh oui, chaque fois qu’on parle de référencement (naturel ou non), ce concept revient. L’idée de base est assez simple. Quand un internaute fait une requête sur un moteur de recherche, il pose une question. Google (ou Bing ou Yahoo!) va offrir différentes réponses. Chacune de ses réponses est un site dans lequel les mots importants de la question sont utilisés.

Pour sortir plus rapidement dans les moteurs de recherche, il faut s’assurer que ces mots utilisés par nos clients potentiels sont bien utilisés sur notre site pour que l’algorithme reconnaisse notre « autorité » sur le sujet.

Se mettre dans la tête du client

En gardant cela en tête, comment peut-on choisir des mots-clés gagnants? Un réflexe est de choisir des termes généraux pour couvrir un plus large public. Il s’agit d’une erreur, car, dans les faits, l’important n’est pas d’attirer beaucoup de personnes sur le site, mais d’attirer des clients potentiels. Cibler 100 visiteurs pertinents avec un taux de conversion (en clients) de 50 % est préférable à 1000 touristes avec un taux de conversions de 0,05 %.

Un truc pour définir ses mots-clés est de se mettre dans la tête de notre client. Plutôt que de penser à ce qu’on veut dire (promouvoir nos produits, nos services), il faut plutôt penser en termes de questions et de réponses. Quelles sont les questions que les gens devraient se poser pour arriver sur notre site et quelle réponse pouvons-nous lui offrir?

Par exemple, j’ai un client qui fait du massage thérapeutique. Il n’offre pas des massages de détente, mais bien des massages pour soulager les problèmes d’ordre musculaire (maux de dos, tour de rein, bursite, etc.) Plein de gens ont besoin de ses services… c’est juste qu’ils l’ignorent. Quand ils ont une douleur, ils ne penseront jamais à chercher « massage thérapeutique »… parce qu’à cette étape ils ignorent s’ils ont besoin d’un massothérapeute ou d’un physiothérapeute ou encore d’un massothérapeute. Les mots-clés pertinents vont donc toucher les différentes douleurs. Une fois que la personne est sur le site, on part de ce problème et on offre une solution.

Des outils pour choisir ses mots-clés

Pour être sûr que le mot-clé est efficace, il faut s’assurer qu’il n’est pas trop concurrentiel. Une recherche sur Google va vous donner une idée à ce sujet. Par contre, l’idéal est d’utiliser un outil comme Keywords Finder. Ainsi, on peut non seulement savoir le nombre de recherche sur Google avec ce mot-clé, mais aussi son coût moyen par clic et son niveau de compétition. Mieux encore, il propose d’autres mots-clés du même genre.

Dernier conseil : ne vous arrêtez pas à des expressions d’un seul mot. Souvent, ça vaut la peine d’aller avec quelque chose de plus spécifique pour, au final, aller chercher de vrais prospects. Encore une fois, l’idée n’est pas de cibler le plus large possible, mais bien d’attirer les bonnes personnes.

S’il y a un facteur marquant du Web 2.0, c’est bien l’importance des commentaires en ligne. En moyenne. Selon une enquête de CEFRIO sur le commerce électronique au Québec : « Les trois quarts des adultes québécois (73,7 %) s’informent en ligne avant de faire des achats. Cette proportion est en croissance de 5,8 points de pourcentage comparativement à 2014. La progression est principalement due à l’intérêt croissant pour les commentaires d’autres internautes en ligne. »

« En effet, la proportion d’adultes consultant les sites Web contenant l’avis d’autres consommateurs gagne 9 points de pourcentage en 2015, comparativement à 2014, et s’élève cette année à 38,2 %. En plus, la consultation des réseaux sociaux pour s’informer avant un achat gagne 13 points de pourcentage, s’élevant à 29,7 % en 2015. »

Cette propension à prendre en considération l’avis d’autrui avant de procéder à un achat relève du principe de la preuve sociale. En gros, une personne qui n’a pas d’avis sur un sujet, va avoir tendance à se ranger derrière l’opinion d’un autre. Ce phénomène n’est pas apparu avec le Web. De tout temps, on a demandé des références aux gens. C’est juste qu’avec le Web, on a accès à l’opinion d’une foule de personnes et que des outils sont mis en place pour faciliter la transmission des avis.

Utiliser les commentaires comme outil de vente

Ce constat étant posé, comment peut-on utiliser ce phénomène à notre avantage? D’abord en demandant des références et des témoignages à nos clients et collaborateur. Ces messages pourront être utilisés directement sur le site Internet. Il s’agit en quelque sorte d’un argument supplémentaire offert au client dans le processus de vente. De la même façon, on peut inciter les gens à écrire un petit mot sur notre page Facebook, LinkedIn ou Google ainsi que sur des sites spécialisés propres à notre domaine d’activité (Tripadvisor par exemple).

Attention, je ne dis pas ici d’écrire ou de faire écrire de faux commentaires, seulement d’inviter de vrais clients à témoigner de la qualité de vos services. Nous sommes souvent gênés de le faire, mais habituellement le taux de réponse est élevé. Les gens, s’ils sont bien servis, ne demandent pas mieux que de nous aider… c’est juste que ce n’est pas leur préoccupation principale. Il faut parfois les inciter à le faire.

Ces témoignages peuvent aussi servir dans des campagnes publicitaires ou des documents corporatifs. Je parlais cet été de GuanXi, un nouveau média social qui met justement de l’avant la preuve sociale.

Un principe qui s’applique a bien des domaines

Personnellement, pas plus tard que cet été, je cherchais un toiletteur pour chien dans mon quartier. J’ai fait une recherche sur Google, on m’a donné quelques noms d’entreprise. Rien ne les différenciait, à part les témoignages. Les trois premières n’en avaient pas. La quatrième avait deux avis: un positif, un négatif. La dernière n’avait que des commentaires positifs. C’est vers elle que je me suis tourné.

 

Depuis peu, je collabore avec le site Internet d’actualités sportives Infosportquebec (on peut visiter le site ici). Dans le cadre de mon mandat, je vais réaliser une entrevue vidéo par mois avec des athlètes de la région de Québec. Le but est double : d’abord, mettre en valeur des athlètes d’ici en montrant leur parcours peu commun, mais aussi offrir un modèle aux jeunes qui peuvent s’identifier à des sportifs d’ici qui ont eu du succès.

J’ai lancé cette série de rencontres avec Jonathan Malo des Capitales de Québec. Le joueur d’avant-champs restera à jamais associé aux Capitales de Québec. Dès sa première saison, en 2012, il a claqué un circuit de deux points contre les Jackels du New Jersey pour propulser son équipe vers la victoire lors de la finale de la Ligue Can-Am. L’année suivante, il connaissait une saison phénoménale qui lui permettait d’obtenir le titre de joueur par excellence de la saison régulière. Il a aussi été nommé joueur défensif par excellence à l’issu de la saison 2015. Enfin, il est un des cinq joueurs à avoir atteint le plateau des 500 coups sûrs avec la formation québécoise.

Photo prise lors de l'entrevue avec Jonathan Malo pour Infosportquebec. Crédit : Jonathan L'Heureux.

Photo prise lors de l’entrevue avec Jonathan Malo pour Infosportquebec.
Crédit : Jonathan L’Heureux.

Lors de cette rencontre avec Infosportquebec, Jonathan Malo est revenu sur son parcours. Ce produit du baseball québécois a brillé à Laval dans la LBJEQ au début des années 2000. Par la suite, il a cheminé dans l’organisation des Mets de New York jusqu’à atteindre le AAA. Il a aussi connu du succès sur la scène internationale avec l’équipe canadienne.

Infosportquebec recherche d’autres sportifs

Au cours des prochains mois, je vais rencontrer d’autres acteurs de la vie sportive à Québec pour le compte d’Infosportquebec. Des joueurs des Remparts et du Rouge et Or, mais aussi des athlètes qui pratiquent des sports moins connus. Si vous avez des idées, des suggestions, n’hésitez pas à m’écrire.

En attendant, vous pouvez écouter la première capsule. Bon visionnement !

Je ne vous raconterai pas de mensonge, dans la guerre des moteurs de recherche Google est bien en avance sur Bing et sur Yahoo. Est-ce une raison pour négliger ces deux supports publicitaires? Pas nécessairement.  Petit tour d’horizon de Bing Ads, un outil pour augmenter votre visibilité en signe par le SEM.

Les avantages de Bing

  • Un mode de fonctionnement familier: Un de mes contacts me faisait remarquer que Bing Ads a un mode de fonctionnement similaire à Google AdWords avec son système d’enchère. En fait, on peut même importer des campagnes Google AdWords en quelques clics. On peut faire des campagnes de remarketing, du ciblage géographique, etc.
  • Des coûts intéressants: Je le disais plus haut, Bing Ads fonctionne sous un système d’enchère. Comme il y a moins de concurrence pour les mots-clés les plus recherchés, c’est souvent moins coûteux de ressortir dans les premières positions lors de recherche d’internautes.
  • Une autre clientèle : Bing est la page d’accueil par défaut des navigateurs de tous les PC qui roulent sur Windows. Plusieurs personnes ne font pas l’effort de changer de page et s’habituent à y faire leur recherche. Certains croient même qu’ils utilisent Google. Ces gens ne seront pas touchés par une campagne Google AdWords. Les données démographiques exactes peuvent varier, mais c’est un bon pari si vous recherchez une clientèle plus âgée.
  • Un coup double avec Yahoo: Yahoo utilise le moteur de recherche de Microsoft, on peut donc s’afficher sur les deux portails en une seule opération. En effet, Bing Ads relaie les publicités sur Yahoo.
  • Possibilité d’afficher sur le réseau de sites partenaires : Un peu sur le même principe que Google Display, cela permet d’être présent sur différents sites du réseau de Bing.

En conclusion

Est-ce que Bing devrait être votre premier choix en termes de placement publicitaire en ligne? Pas vraiment. Cela dit, chaque part de marché est intéressante à aller chercher et ça vaut souvent la peine de s’investir dans des canaux où nos concurrents sont inactifs. Je ne vous conseille pas de mettre tous vos œufs sur le moteur de recherche de Microsoft. Par contre, dans le cadre d’une campagne d’une certaine envergure, ce serait bête de le négliger. De plus, pour certaines clientèles (les 40-55 ans), ça peut être gagnant comme modèle.