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J’en ai parlé un peu dans ma vidéo de Noël, mais je crois qu’une des façons de se démarquer dans ses communications est de mettre de l’avant ses valeurs d’entreprise. Et, on s’entend, je ne veux pas dire les nommer textuellement, mais bien de les faire vivre.

Les valeurs font vivre votre entreprise

En fait, les valeurs d’entreprise devraient être au cœur de toutes vos décisions d’affaires. Chaque décision devrait être cohérente avec elles. Par exemple, si vous décidez qu’une de vos valeurs principales est le travail d’équipe, il serait plus logique d’offrir des bonis de performance pour les résultats communs plutôt que pour les résultats individuels. Au contraire, si votre moteur est la compétition ou la performance, des bonis pour les résultats individuels seraient plus cohérents.

Les valeurs au cœur de vos communications

Revenons aux communications. Comment peut-on utiliser nos valeurs dans une stratégie de contenu? D’abord, en aimant des pages d’entreprise qui rejoignent nos valeurs. Ça se fait aussi dans le choix des causes qu’on décide d’appuyer. Par contre, dans une stratégie de contenu, l’important est de découvrir comment nos valeurs se vivent ou, dit autrement, comment elles se mettent en action.

Quelques exemples

J’ai travaillé avec une entreprise familiale. Pour cette entreprise, la famille est primordiale dans les décisions d’entreprise. Les propriétaires ont décidé de toujours mettre une photo de famille sur leurs publications officielles (site Internet, dépliant, etc.). Sur leurs médias sociaux, on les voit tous ensemble avec une tuque de Noël pour les souhaits du temps des fêtes. Comme les images reviennent souvent, le message s’impose.

Autre exemple, le mien cette fois-ci. Une de mes valeurs est l’honnêteté. Dans ma définition des choses, cela veut dire être capable de dire ses limites, de donner de vrais conseils et de référer vers quelqu’un d’autre au besoin. Dans mes communications, cela se traduit par du partage de savoir. C’est pourquoi je fais mes capsules vidéo et que j’écris mes textes de blogue. Un de mes objectifs d’entreprise est d’aider les entrepreneurs à utiliser les médias sociaux comme levier pour propulser leur entreprise.

On fait quoi avec ça?

La première étape est de vous demander quelles sont les valeurs de votre entreprise. Idéalement, choisissez-en quatre à six. Si l’exercice n’a pas été fait, c’est l’occasion de vous pencher sur la question.

Ensuite, vous devez donner votre définition de chacun des termes sélectionnés. En effet, le même mot ne veut pas nécessairement dire la même chose d’une personne à l’autre.

À ce moment, demandez-vous comment cela peut se traduire en action. Quels sont les gestes concrets qui sont posés qui démontrent que vous faites preuve d’écoute par exemple.

Enfin, cherchez des moyens de faire vivre vos valeurs dans vos communications.

On se revoit l’an prochain!

C’était la dernière chronique de 2016. On se revoit en 2017. D’ici là, je vous souhaite un excellent temps des fêtes.

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La plupart des entrepreneurs ont développé un profil sur LinkedIn. Dans certains cas, ils ont aussi une page professionnelle. Par contre, cela ne règle pas le plus grand problème : ils ignorent quoi faire pour y être efficace. Et, en effet, cette plateforme est moins conviviale que Facebook et c’est facile de s’y perdre.
Voici quelques conseils pratiques pour vous démarquer sur LinkedIn.

LinkedIn

LinkedIn est un réseau social particulièrement intéressant pour les entreprises qui font du B2B (business to business).

1) Assurez-vous que votre profil est professionnel

Votre photo doit être professionnelle. N’ayez pas peur d’y mettre beaucoup de contenu ; vous n’êtes pas limité dans l’espace comme dans un C.V. N’hésitez pas à inclure des invitations à vous contacter à différents endroits de votre profil (par exemple en proposant aux gens de vous contacter pour en savoir plus).

2) Participez à différents groupes

Il existe des centaines de groupes sur LinkedIn. Identifiez les plus pertinents et inscrivez-vous. C’est un endroit parfait pour vous faire connaître en participant et en mettant de l’avant vos connaissances.

3) Utilisez les différents outils de recherches pour trouver de nouveaux prospects

Pour qui sait chercher, LinkedIn offre des possibilités presque infinies de dénicher de nouveaux prospects. Il y a la recherche avancée, bien sûr, qui permet de cibler très précisément. Il y a aussi une foule d’autres outils : la liste de contacts de vos contacts, la section « Les connaissez-vous », la section « Autres profils consultés », etc.

4) Invitez des gens à joindre votre réseau

Après une activité de réseautage, ajoutez les nouvelles personnes que vous avez rencontrées à joindre votre réseau… avec un message personnalisé bien sûr. D’ailleurs, tous vos clients, partenaires et fournisseurs devraient être ajoutés à votre réseau.

Attention : quand vous invitez des gens à rejoindre votre réseau, écrivez un message personnalisé (par exemple en rappelant la dernière fois où vous vous êtes rencontrés). Si vous approchez un prospect que vous ne connaissez pas directement, vous pouvez lui expliquer pourquoi vous voulez être en contact avec lui ou, mieux encore, chercher un contact commun qui pourrait vous mettre en relation. LinkedIn a mis en place un système d’introduction pour ça.

5) N’acceptez pas automatiquement les demandes

Quand quelqu’un vous invite à rejoindre son réseau, prenez le temps de lui répondre. Si vous ne le connaissez pas, ouvrez le dialogue en lui demandant pourquoi il vous a approché. Vous pouvez aussi visiter son profil pour y trouver des liens intéressants.

6) Nourrissez votre réseau

Essayez de faire des mises à jour régulièrement (entre 2 et 7 par semaine) pour rester dans la tête des membres de votre réseau. Vos messages doivent toucher l’aspect professionnel (laissez les vidéos de chat pour Facebook) et être utiles pour vos clients cibles. C’est une bonne façon de développer votre notoriété et d’obtenir une belle visibilité. Idéalement, votre contenu devrait ramener à votre site Internet. Cela permet de générer du trafic, mais aussi d’améliorer le référencement naturel de votre site (surtout si vos contacts commencent à partager votre contenu parce qu’ils le trouvent intéressant.

N’hésitez pas à écrire directement à vos contacts à l’occasion pour poser des questions, demander des conseils, vous tenir à jour sur sa situation. Évitez toutefois de le faire trop souvent ou d’essayer d’en profiter pour vendre vos produits. Le but est d’entretenir vos relations, pas d’avoir le plus grand nombre de contacts possible.

Enfin, soyez actifs sur LinkedIn en partageant et en aimant du contenu pertinent pour vous.

7) N’hésitez pas à demander des recommandations à vos contacts

Les commentaires et recommandations sont des éléments importants dans la prise de décision d’un client potentiel. Cela vaut donc la peine de s’assurer d’avoir de bons commentaires. Attention, je ne dis pas d’approcher tous vos contacts. Faites des demandes de recommandations seulement à ceux qui peuvent témoigner de la qualité de votre travail.

8) Assurez-vous de répondre rapidement

N’oubliez pas, le service à la clientèle se passe de plus en plus sur les médias sociaux. Les gens n’attendent pas la même instantanéité dans les réponses que sur Facebook, toutefois, il est important de gérer les messages à l’intérieur de 24 h sur LinkedIn.

9) N’hésitez pas à jouer les entremetteurs entre deux contacts

Je le dis souvent, mais les principes du réseautage s’adaptent particulièrement bien aux médias sociaux (et vice-versa). Si vous connaissez des gens qui auraient intérêt à se connaître, n’hésitez pas à les mettre en relation. C’est une superbe façon d’aider deux contacts d’un coup. Si vous en prenez l’habitude, vous allez rapidement devenir une ressource indispensable dans votre réseau.

10) LinkedIn est un super endroit pour dénicher des partenaires, des collaborateurs et des employés

Je le répète : quand les gens sont sur LinkedIn, ils ont leur chapeau « professionnel ». La même personne sur Facebook n’aura pas le même mode de pensée. Quand on cherche des professionnels, on peut faire des annonces dans notre réseau, mais on peut aussi fouiller dans les bases de données, cibler des partenaires intéressants et les approcher directement.

Bien sûr, ce ne sont pas toutes les entreprises qui pourront tirer le même profit d’une présence accrue sur LinkedIn. Toutefois, les PME de services, particulièrement celles qui s’adressent aux entreprises (le fameux B2B) ont tout intérêt à investir temps et argent sur cette plateforme.

Petit truc en terminant : il est possible de désactiver les notifications lorsque vous mettez à jour votre profil. Cela permet de désengorger le fil de nouvelles de votre réseau.

Jusqu’à maintenant dans ce blogue, j’ai abordé différents aspects des médias sociaux. J’ai traité de l’importance de la vidéo et de l’image. Par contre, je ne me suis jamais penché sur la question des médias sociaux qui se consacrent à l’image comme Instagram et Snapchat. Je vais remédier à la situation dans les prochaines semaines. Pour commencer, je vais vous expliquer les particularités de ces deux réseaux qui se ressemblent beaucoup.

Instagram et Snapchat

Instagram est un réseau social qui permet de modifier et de partager des photos et des vidéos à partir d’un téléphone intelligent. Snapchat aussi. La grande différence, c’est le caractère éphémère des contenus sur Snapchat qui vont disparaître après leur visionnement (sauf si on décide de les republier). Alors que sur Instagram, ça ressemble plus à un média social traditionnel avec notre mur dans lequel il est possible d’afficher différents contenus (toutefois, il est maintenant possible d’y partager du contenu éphémère).

Jusqu’à dernièrement, la grande différence entre ses deux joueurs importants dans les médias sociaux « visuels » venait de la façon de raconter des histoires propres à Snapchat, le fameux Story. En gros, seuls les destinataires peuvent voir les snaps ordinaires. Ils peuvent l’écouter une fois (ou deux, s’il utilise la fonction pour rejouer le contenu). Une Story est partagée avec toutes les personnes qui nous suivent. Ils peuvent la voir pendant 24 heures autant de fois qu’ils le veulent. Sauf que depuis quelques mois, Instagram a répliqué avec ses Stories.

Bref, voilà deux médias qui se ressemblent beaucoup. La grande différence se trouve surtout dans les fonctionnalités et dans l’interface. Pour les entrepreneurs, la différence se fait aussi du côté des utilisateurs. En effet, l’objectif d’une campagne sur un média social est de toucher son public cible.

Instagram

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Ce média social a été racheté par Facebook. Une de ses grandes forces est donc d’être lié à Facebook ce qui simplifie les partage d’un média à l’autre. Il ne s’agit pas d’un petit joueur dans l’échiquier des médias sociaux. Avec plus de 500 millions d’utilisateurs actifs par mois, on peut difficilement passer à côté. Et ce nombre continue d’augmenter. On estime que les utilisateurs partagent 70 millions de photos par jour. C’est un super outil pour toucher une clientèle plus jeune (les 12 à 24 ans). Par pour rien que les revenus publicitaires de ce réseau vont en augmentant.

Forces d’Instagram

La qualité d’image est généralement plus élevée que pour Snapchat puisque l’accent est mis sur cet aspect. D’ailleurs, il y a de nombreux filtres pour améliorer la qualité des photos.

Le fonctionnement général est plus simple et c’est facile de s’ouvrir un compte.

Il est plus facile de trouver de nouvelles personnes à suivre.

On remarque que les utilisateurs ont tendance à être plus engagés que sur les autres médias sociaux. Les photos de produits sont particulièrement efficaces.

Ce produit est adapté au mobile et comme on est maintenant passé à une période où plus de la moitié des internautes naviguent sur le Web avec un téléphone ou une tablette…

Vous pouvez suivre des marques ou des personnalités, ce qui est impossible sur Snapchat.

Possibilité d’utiliser des murs de photos lors d’événements (un peu l’équivalent du mur de tweets de Twitter).

Faiblesses d’Instagram

Comme l’accent est mis sur la qualité de l’image, cela peut demander un investissement de temps élevé pour prendre la photo parfaite.

Comme on fonctionne avec le système de « like », cela peut devenir décourageant si les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Snapchat

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Snapchat, tout comme Instagram touche une clientèle plus jeune que les autres médias sociaux, principalement les 13 à 34 ans. Bien que moins populaire qu’Instagram (on compte environ 150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour). On remarque que le public cible est surtout féminin (environ 65 %).

Forces de Snapchat

Snapchat ne met pas tant l’accent sur la qualité de l’image que sur le message ou l’histoire qu’on raconte. Le contenu est donc plus rapide à produire.

Snapchat vise surtout les réactions. On veut créer des émotions et amener les gens à réagir.

On peut régler le temps d’exposition du contenu pour éviter que quelqu’un ne partage le contenu. Ce qui est surtout pratique pour des photos plus… compromettantes. La discrétion de Snapchat est un de ses attraits pour le jeune public.

Snapchat Discovery permet d’avoir des actualités et du contenu rédigé par National Geographic, CNN et d’autres sources journalistiques sérieuses.

Ce produit est adapté au mobile et comme on est maintenant passé à une période où plus de la moitié des internautes naviguent sur le Web avec un téléphone ou une tablette…

Snapchat est aussi un service de messagerie avec la possibilité de faire des conversations vidéo.

Snapchat propose différents filtres amusants qui ajoutent un facteur « fun » à nos communications.

Désavantages de Snapchat

Ce n’est pas aussi facile qu’Instagram de développer de nouvelles relations. Ainsi, après avoir fait le tour de vos connaissances sur ce média, vous pouvez avoir de la difficulté à étendre votre réseau.

Peu importe la qualité de votre caméra, Snapchat ne permet pas d’en optimiser la résolution. Ainsi, les vidéos sont toujours un peu ternes.

Conclusion

Au final, je trouve que Snapchat est plus amusant que Twitter. Par contre, dans un contexte d’entreprise, je crois qu’il y a beaucoup plus de possibilités du côté d’Instagram. Cela dit, les deux médias évoluent rapidement. Instagram a copié Snapchat avec son système de Stories, quelle sera la réplique de Snapchat?

Peu importe votre choix entre ses deux médias, je crois que toutes les entreprises (particulièrement celles qui ont un produit ou un service plus visuelle) gagneraient à intégrer davantage l’image dans leur stratégie de communication.

Deux des défis lorsqu’on assure la gestion d’une page Facebook sont de générer du contenu intéressant et d’optimiser son temps. Sans une bonne structure, il est facile de se perdre… et de gaspiller un temps précieux. Voici sept trucs qui vous aideront à optimiser vos actions sur les médias sociaux en vous permettant d’être plus efficace.

1) Aimer d’autres pages

Plusieurs personnes l’ignorent, mais il est possible d’aimer d’autres pages d’entreprise. À quoi cela sert? La principale raison, c’est que cela permet d’aller chercher du contenu facilement en partageant des publications de la page Facebook de certains partenaires. Par exemple, un atelier de mécanique automobile pourrait partager la publication de CAA Québec sur l’importance de faire une inspection avant le temps froid. Cela permet de générer du contenu pour sa page et d’optimiser son temps puisque la recherche d’information est coupée de moitié et que la manipulation pour la partager est simplifiée.

Pour être encore plus efficace, on peut commenter le lien ou y ajouter une information complémentaire. Cela donne un contenu à valeur ajoutée.

Enfin, il y a aussi un avantage collatéral : il y a de fortes chances que la page Facebook que vous aimez vous aime en retour.

Pour aimer, une page, il faut aller dans le menu à la droite de notre propre page Facebook entreprise. On y voit les statistiques sur le taux de réponse, les mentions j’aime, la portée des publications et, juste en dessous, on voit « Afficher le fil des Pages ». Il faut cliquer dessus.

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On arrive alors dans la section Fil des pages. Il y a un gros bouton vert dans le haut « Attribuer la mention J’aime à d’autres pages ». Il suffit de cliquer dessus et d’entrer le nom de la page Facebook que l’on souhaite suivre. Contrairement à une page personnelle, les publications de ces pages ne se retrouveront pas sur votre fil d’actualité d’entreprise (à moins que vous ne décidiez d’en partager le contenu). Chaque fois que vous voulez voir ce que les autres pages ont publié, vous devez retourner dans la section « Fil des pages ».

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2) Citer

Quand vous écrivez un message qui parle d’un individu ou d’une entreprise, n’hésitez pas à les citer. Il suffit de mettre un a commercial (@) devant le nom de la personne et de l’entreprise. Cela a deux effets : 1) la personne est au courant qu’elle a été cité, donc elle va être portée à réagir ou à partager le message, sur sa propre page Facebook ce qui augmente la visibilité de la publication. 2) les lecteurs vont pouvoir cliquer sur le nom et aller sur la page Facebook de l’entreprise ou sur le profil de la personne citée, ce qui lui donne de la visibilité. Bref, c’est une situation gagnant-gagnant.

3) Enregistrer les messages pertinents

Combien de fois cela vous est-il arrivé? Vous voyez un contenu intéressant, mais vous n’avez pas le temps de le partager sur votre page Facebook. Quand vous voulez le retrouver quelques heures plus tard, vous oubliez qui avait publié cela. Vous avez beau chercher dans votre fil d’actualité, vous ne parvenez pas à retrouver la publication d’origine. Eh bien, j’ai une solution à vos problèmes : enregistrer le lien.

À côté du nom de la personne qui a partagé un lien, il y a toujours un petit triangle inversé. Il suffit de cliquer dessus et on voit un menu qui permet de masquer la publication, de cesser de suivre la personne, de signaler le contenu et, c’est ce qui nous intéresse ici, d’enregistrer le lien.

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Plus tard, quand on veut y revenir, il suffit d’aller dans le menu à la gauche de la page et d’appuyer sur « Enregistré ». On a alors accès à tous les liens qu’on a enregistrés. On peut alors relire la publication à tête reposée et voir si cela vaut la peine de la partager sur notre page Facebook.

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4) Enlever l’adresse de destination

OK, ce truc-ci ne permet pas de sauver du temps… par contre il permet d’améliorer l’apparence du fil de notre page Facebook. Quand on décide de partager un lien, tout de suite après l’avoir écrit, il y a un encadré qui apparait pour réacheminer vers la page de destination. Eh bien, dès qu’elle est apparue, on peut effacer le lien. Cela donne plus belle apparence à notre publication (surtout quand il s’agit d’une adresse à rallonge).

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5) Programmer ses publications

Une façon d’optimiser son temps est de programmer ses publications. En effet, on peut se réserver une plage horaire (par exemple le lundi après-midi) pour la création de contenu pour nos médias sociaux. On prépare nos publications de la semaine en accord avec notre ligne éditoriale et on décide du moment où l’information sera diffusée.

Il faut toutefois faire attention au suivi. Il importe d’être présent pour réagir lorsque les publications seront diffusées pour éviter les ennuis. Sans comptez qu’il faut s’adapter à l’actualité. Si vous voulez annoncer une super nouvelle et que la journée prévue il y a des attentats ou une nouvelle polarisante, essayez de reporter la publication d’un jour ou deux pour qu’elle puisse obtenir plus de visibilité.

La fonction programmée n’est pas disponible sur les profils personnels, mais elle est facile à trouver sur une page professionnelle. À côté de « Publier » en dessous de notre message, il y a un triangle qui pointe vers le bas. On a alors trois options : programmer, antidater ou enregistrer le brouillon. Suffit d’appuyer sur « Programmer » et d’entrer le moment choisi et le tour est joué.

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6) Épingler des contenus

On peut décider de mettre du contenu dans le haut de notre page Facebook d’entreprise. Ainsi, tous ceux qui vont cliquer sur la page vont voir se contenu en priorité. C’est particulièrement utile pour les messages intemporels (par exemple un texte qui décrit votre entreprise) ou, au contraire, pour une promotion limitée dans le temps. On peut épingler le texte dans le haut de la page pendant la durée de la promotion et l’enlever par la suite.

Pour se faire, il suffit de cliquer sur le triangle à l’envers dans le haut de la publication et de sélectionner « Épingler en haut ». Quand on veut arrêter, on refait la même opération en choisissant « Détacher du haut ».

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7) Vidéo en direct

La vidéo en direct peut servir dans différents contextes. Lorsque vous organisez un événement, une conférence de presse ou un lancement. Ça peut également être un moyen de faire une annonce importante. Pensez aussi à la vidéo en direct sur Facebook pour dévoiler le nom du gagnent d’un concours.

Pour faire de la vidéo en direct, il faut travailler avec un appareil mobile (tablette, téléphone). Il suffit de sélectionner « Diffuser en direct » et on est immédiatement en ligne.

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Je suggère cette méthode quand on travaille dans l’événementiel et que l’aspect « instantanéité » apporte une valeur ajoutée. Par exemple, vous êtes dans un Salon et vous voulez inviter les gens à venir vous voir. Pour les informations intemporelles (conseils dans votre domaine, par exemple), je ne suggère pas cette méthode. On est mieux de faire sa vidéo sans la pression du direct (et avec la possibilité de prendre une deuxième ou une troisième prise au besoin).

Si vous intégrer ses trucs dans votre gestion quotidienne de votre page Facebook, vous devriez sauver du temps. À tout le moins, vous devriez en faire beaucoup plus et de façon plus efficace dans le même temps.

Faire de la publicité sur LinkedIn est un peu plus simple que sur Facebook. Il y a moins d’étapes et moins d’options. Par contre, les possibilités de ciblages en font un outil incontournable pour les entreprises qui offrent leurs services à d’autres entreprises (le B2B).

Comment créer une publicité sur LinkedIn?

Pour publier une annonce, il faut d’abord, sélectionner « Faire de la publicité » dans la section « Solutions professionnelles ».

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On peut aussi passer par le menu situé dans « Compte et Préférences » et sélectionner « Publicité/Gérer ».

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On arrive ensuite sur la page de LinkedIn Advertising. Il faut appuyer sur « Commencer » pour la première publicité ou sur « Gérer les publicités » si on en a fait au moins une.

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On sélectionne alors « Créer une campagne » en haut à droite.

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Première étape

La première étape est de choisir le type de publicité sur LinkedIn que l’on veut faire. Essentiellement, il y a deux choix : commanditer un contenu (Sponsored Content) qui permet de mettre de l’avant une de vos publications ou faire de la publicité en texte (publicités Text Ads).

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Petite note

On peut aussi choisir trois autres types de publicité (il faut toutefois faire une demande spéciale au service de publicité de LinkedIn) : Sponsored inMail (message qui apparait dans le haut de la messagerie de la personne ciblée), Lead accelerator (on ajoute un pixel sur votre site Web, ce qui permet de créer un lien avec LinkedIn et, si on a un formulaire à remplir, les gens peuvent le faire d’un simple clic en utilisant l’information disponible sur leur profil) et Display (publicité animée). Ces trois modes sont surtout conseillés à ceux qui ont des budgets publicitaires conséquents.

Pour les besoins de l’exercice, on va faire une campagne Text Ads. Le principe est similaire pour une campagne Sponsored Content.

Deuxième étape

Il faut déterminer le nom de la campagne et la langue utilisée.

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Troisième étape

Ici, il faut choisir la destination de notre publicité sur LinkedIn. Ça peut être votre page LinkedIn, votre site Internet ou, idéalement, une landing page.

Ajouter un titre

Le choix du titre est très important dans la création d’une publicité sur LinkedIn. En effet, comme il y a peu d’éléments graphiques, le titre devient l’élément central. Celui-ci doit être d’un maximum de 25 caractères. L’objectif est de capter l’intérêt du lecteur. On peut poser une question (Voulez-vous plus d’argent dans vos poches?), offrir une promotion (30% de rabais ou Guide gratuit), ou mettre un titre qui a du punch avec des verbes d’action (Démarquez-vous de la concurrence).

Donner des arguments

Le corps du texte proprement dit. Dans une publicité sur LinkedIn, le texte est minimaliste. Il faut viser un maximum de 75 caractères. L’idéal est d’utiliser un appel à l’action : Inscrivez-vous maintenant! ou Visitez notre site pour en savoir plus.

Ajouter une image

LinkedIn n’est pas un média social d’image comme Facebook, alors l’image occupe une place miniscule dans la publicité. Il faut avoir un visuel de 50 par 50 pixels.

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Quand tout semble correct, on appuie sur « Enregistrer » dans le bas de la page à droite. On a alors accès à une image de notre publicité et on a l’option d’en créer d’autre. Si on choisi cette options, on repasse par les mêmes étapes jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Comme pour Facebook, je conseille de faire plusieurs versions de la publicité. On appuie alors sur « Suivant ».

Quatrième étape

Il faut maintenant cibler son audience. C’est dans cette section que LinkedIn trouve tout son intérêt. Ce réseau social est beaucoup plus sobre que Facebook et il y a moins de publicités visibles. Par contre, celles-ci, si la publicité sur LinkedIn est bien ciblée, elle peut avoir un impact plus grand puisqu’on s’adresse à un groupe de professionnel précis.

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De nombreuses possibilités

Les options sont nombreuses, on peut d’abord cibler géographiquement, ensuite, on peut viser des entreprises en particulier, des secteurs d’activités, des entreprises de différentes tailles, des professionnels qui occupent différents postes. On peut aussi cibler des gens selon leurs études, selon les groupes desquels ils sont membres, selon leur sexe, leur âge et leurs années d’expérience. Bref, il y a tout pour s’assurer d’être visible auprès des bonnes personnes.

Attention, dans la colonne de droit, on voit le nombre de personnes ciblés selon nos critères. Autant il importe de bien segmenter, autant il faut faire attention de ne pas trop restreindre. Idéalement, il faudrait viser un auditoire autour de 100 000 membres.

En activant l’extension de l’audience, la publicité sera aussi proposée aux personnes qui ne répondent pas exactement aux critères de ciblage, mais qui s’en approchent.

Cinquième étape

Il faut maintenant choisir son mode de paiement. On peut soit payer du clic (CPC) ou par tranche de mille impressions (CPM). Personnellement, je préfère payer pour des prospects que pour des gens qui ne font que voir la publicité, alors je suggère le CPC. On doit alors déterminer le montant maximal qu’on est prêt à payer lors de l’enchère.

Des prix plus élevés

Lors de la création de la publicité, on reçoit un indicateur sur le prix que les autres annonceurs paient pour la même clientèle. Ne faites pas le saut, les prix sont beaucoup plus élevés que sur Facebook du clic. L’enchère minimale est de 2$ et le coût moyen tourne autour de 5$. Par contre, si ce coût est plus élevé que pour Facebook, on peut prétendre que les leads engendrés sont plus qualifiés. On s’assure de parler seulement à des clients potentiels.

On choisi ensuite notre budget quotidien. Le budget minimal est de 10$.

Vous pouvez ensuite déterminer le moment de début de la campagne.

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Et voilà, vous êtes lancé.

Attention, prévoyez de frais de 6$ lors de l’activation de votre compte. Ce n’est pas grand-chose, mais quand on le voit apparaître sans y être préparé, ça peut devenir frustrant.

Sixième étape

Une fois la campagne lancée, il faut s’assurer de faire un suivi serré. Comme pour Facebook, je conseille de faire plusieurs versions de la même publicité sur LinkedIn. Cela permet de voir lesquelles sont les plus performantes et d’abandonner celles qui le sont moins.

Pour faire le suivi, il faut aller dans « Campagne Manager » dans « Gérer vos publicités ».

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On a accès à différentes données et, un peu comme dans Facebook, l’un des intérêts et de voir quelles sont les publicités qui fonctionnent le mieux. Attention, dans le tableau, on parle souvent de salaire moyen. En fait, c’est probablement une mauvaise traduction. On veut surtout faire référence aux différentes statistiques chiffrées, dont le coût par clic moyen.

LinkedIn est le plus important réseau professionnel au monde. Sauf que pour bien des entreprises, les raisons d’y être présents ne sont pas évidentes. En effet, beaucoup de professionnel vont se créer un profil et… ça s’arrête là. C’est pourtant une excellente source de recrutement ou de recherche d’emploi. Pour ce qui est de l’activité, oui il y a les messages de nos contacts (comme sur Facebook par exemple), mais l’intérêt vient surtout des groupes où il est possible de développer des contacts et de faire valoir son expertise. Seulement, au-delà du plan individuel, il peut être intéressant de créer une page d’entreprise sur LinkedIn.

Pourquoi créer une page d’entreprise sur LinkedIn?

Parce que…

  • Cette page sera très bien référencée sur les moteurs de recherche et qu’elle va aider le référencement naturel de l’entreprise.
  • Cela permet de renforcir l’image de son entreprise comme spécialiste de son domaine par le partage d’information.
  • Cela permet de générer des prospects et de réseauter dans une stratégie de B2B.
  • On peut y faire du recrutement et y publier des offres d’emploi.
  • C’est une plateforme intéressante (et sous-estimé) pour faire de la publicité ciblant certains types d’entreprises ou certaines classes de professionnels.

Avant de créer une page d’entreprise sur LinkedIn

LinkedIn, à bien des niveaux, n’est pas aussi facile d’utilisation que Facebook par exemple. Ce n’est pas tant que les étapes sont compliquées… c’est qu’elles sont nombreuses. Quiconque à créer un profil personnel s’en est rendu compte. Ça peut être long et fastidieux. La démarche est moins lourde pour créer une page d’entreprise sur LinkedIn, mais il y a quelques pré-requis qui peuvent alourdir le processus.

  • Seul un employé de l’entreprise peut créer la page. Il doit donc avoir un poste lié à l’entreprise dans son profil personnel et il doit configurer en tant que courriel principal une adresse dont le nom de domaine est celui de l’entreprise. Par exemple, dans mon cas, lafrancecom.com. Ainsi, vous ne pouvez utiliser votre adresse courriel personnel (Gamail, Hotmail et autres Yahoo).
  • Il faut compter plusieurs relations dans son réseau. En gros, on ne peut créer de page sans avoir un profil personnel le moindrement actif.
  • D’ailleurs, le profil personnel de celui qui crée la page d’entreprise sur LinkedIn doit être d’un niveau « Intermédiaire » ou « Expert absolu ». Bref, il faut prendre le temps d’ajouter le plus de détails possible pour enrichir son profil. (Vous trouverez cette information à la droite dans la page « Profil »).

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Créer la page d’entreprise sur LinkedIn

Lorsqu’on s’est assuré qu’on répondait à tous les prérequis, on peut passer à l’étape de création proprement dite.

On va dans l’onglet « Centres d’intérêt » et on sélectionne « Entreprise ».

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À droite, on va choisir « Créer une page d’entreprise » (bouton jaune)

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Compléter les champs d’information

Il faut d’abord écrire le nom de l’entreprise et donner notre adresse courriel au sein de l’entreprise. Ensuite, on appuie sur continuer.

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Ensuite, il y a une dizaine de champs à remplir pour donner la bonne information sur son entreprise :

  1. Nom de l’entreprise
  2. Descriptif de l’entreprise (jusqu’à 2000 caractères) : ici, on peut parler des produits et des services. Il est essentiel d’utiliser les mots-clés qui vont permettre d’optimiser le référencement du site.
  3. Langue (menu déroulant)
  4. Spécialisations de l’entreprise (jusqu’à 20) : l’équivalent des compétences pour le profil personnel
  5. Type d’entreprise (menu déroulant)
  6. Taille de l’entreprise (menu déroulant)
  7. Adresse du site web de l’entreprise
  8. Secteur d’activité principal de l’entreprise (menu déroulant)
  9. Statut d’exploitation de l’entreprise (menu déroulant)
  10. Année de création
  11. Lieux où est située l’entreprise (jusqu’à 5 sites)

Ajouter du visuel

On est invité à mettre une image d’en-tête qui représente bien l’entreprise et qui est attirante pour les visiteurs. Elle doit faire 646 par 220 pixels. Comme sur Facebook ou Twitter, on peut la changer aussi souvent qu’on le désire.

Il faut aussi mettre le logo de l’entreprise (format 300 par 300 pixels).

Nommer des administrateurs

Pour pouvoir partager de l’information avec les gens qui suivent la page d’entreprise sur LinkedIn, il faut déterminer qui sera les administrateurs. Ceux-ci ne sont pas obligés d’être liés à l’entreprise. Par contre, il faut qu’ils fassent partie de votre réseau (celui de votre profil personnel).

Pour assurer le succès de sa page d’entreprise sur LinkedIn

La première étape est d’inviter tous les employés à mettre à jour leur profil sur LinkedIn. Maintenant qu’il existe une page d’entreprise, le logo de l’entreprise va apparaître dans leur profil dans la section « Expériences ».

Comme pour la page Facebook, il faut inviter des gens à s’abonner à la page pour suivre l’actualité. Invitez donc vos relations professionnelles sur LinkedIn.

N’oubliez pas de mettre un bouton sur votre site Web pour inviter les visiteurs à vous suivre sur LinkedIn.

N’hésitez pas à demandez des avis, des commentaires et des recommandations sur vos produits et services.

Établissez un plan de contenu avec une stratégie de communication propre à LinkedIn. N’oubliez pas, vous ne vous adressez pas ici à Monsieur Tout-le-Monde, mais à des professionnels et, qui sait, des clients potentiels.

Lorsqu’on partage un contenu, on peut cibler son auditoire. Il suffit de sélectionner « Auditoire ciblé » sous le message.

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On peut alors cibler selon différents paramètres (taille d’entreprise, secteur d’activité, fonction des personnes ciblés, zone géographique, etc.) Cibler son audience est particulièrement pratique quand on a plusieurs clientèles et qu’on veut s’adresser à chacune d’entre elles avec un message qui répond davantage à ses attentes.

Créer une page vitrine

Si on veut mettre un produit ou un service en évidence, on peut créer une page vitrine. C’est en quelque sorte, une sous-page qui se concentre sur un aspect précis de l’entreprise. Attention, ceux qui suivent la page vitrine, ne suivent pas nécessairement la page d’entreprise principale.

Pour créer une page vitrine, on va dans sa page d’entreprise. On appuie sur « Modifier » et, dans le bas, on sélectionne « Créer une page Vitrine ». On suit ensuite les étapes qui ressemblent à celles pour la création de la page normale.

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Lire les statistiques

La section « Statistiques » donnent accès à des informations sur la portée et le taux d’engagement de chacun de vos messages.

On peut donc identifier les statuts qui amènent le plus d’engagement. On peut donc voir le type de contenu le plus partagé, le plus « vendeur », mais aussi voir quelles sont les meilleures heures pour notre public.

Faire de la publicité Facebook, c’est simple. Atteindre ses objectifs, ça demande un peu plus de préparation.

Avant même de lancer votre campagne de publicité Facebook, vous devez savoir :

1) À quelle clientèle vous vous adressez (et essayer de segmenter le plus possible)

Pour segmenter votre public cible, voici quelques éléments dont il faut tenir compte :
A) La zone géographique
B) L’âge
C) Le sexe
D) Les centres d’intérêt
E) Tout autre information pertinente. Par exemple, si vous voulez faire la promotion d’une application mobile, vous pouvez cibler les gens qui se connectent avec un appareil mobile.

2) Ce que vous avez à offrir (idéalement, une offre spéciale ou quelque chose d’unique)

Faites attention. Si vous écrivez « Offre exclusive » et que celle-ci est la même que vous faites tout le temps, vous risquez d’avoir un effet boomerang négatif. N’hésitez pas à être agressif dans votre publicité Facebook (tout en demeurant dans vos marges de profit). Un bon moyen est d’offrir un produit gratuit ou un service complémentaire.

3) Quels sont vos objectifs ?

Ça peut être d’avoir plus de fans pour la page, plus de visiteurs pour son site, plus d’abonnés à son infolettre. On peut vouloir vendre un produit ou un service, etc. Il faut seulement que l’objectif de votre campagne de publicités Facebook soit aussi précis que possible et qu’il soit mesurable pour pouvoir suivre notre progression

4) La date de début et de fin de la campagne

Un truc, si vous avez un budget restreint, vous êtes mieux de mettre tout votre budget sur un nombre de jours plus limités plutôt que de mettre le minimum chaque jour. N’oubliez pas que Facebook fonctionne avec un système d’enchère. En mettant le plus petit montant, vous allez avoir les restants.

Vous devez aussi préparer différents éléments.

1) Penser au visuel

Personnellement, je conseille de penser à deux ou trois visuels différents pour faire différentes versions de la publicité. Vous pouvez aussi penser à deux ou trois slogans ou texte qui se trouveront sur la photo. Avec les combinaisons, vous pourrez avoir 4 à 6 publicités différentes. L’intérêt d’avoir plusieurs publicités différentes, c’est que cela permet de faire un suivi pour déterminer lesquelles sont les plus efficaces et abandonner les autres en cours de route. Attention, si vous ajoutez du texte sur l’image (ce que je recommande), il ne faut pas que cela représente plus de 20 % de l’espace de l’image sinon Facebook va la rejeter.

Le format standard d’une publicité Facebook pour attirer les gens sur son site (ou sa landing page) est de 1200 par 628 pixels. Pour les autres formats, visitez ce site.

2) Écrire un texte de présentation

Il s’agit d’un court texte (maximum 50 mots) qui se retrouve en haut de l’image de votre publicité Facebook. Vous exposez la situation qui fait que le client peut avoir besoin de vous (par exemple en mettant de l’avant une situation problématique).

3) Définir le titre (environ 25 caractères)

Court et punché, il donne une solution à la situation problématique et met de l’avant le caractère exclusif de l’offre.

4) Écrire une description du lien (environ 15 mots)

C’est le moment d’ajouter un ou deux arguments pour convaincre les gens de cliquer sur l’image (et donc d’aller sur votre site). Vous êtes ici en mode vente.

5) Déterminer l’URL de destination

Il ne faut absolument pas que ce soit votre page d’accueil. Avec votre publicité, vous avez accroché les gens en lui faisant une promesse, vous devez la tenir. Idéalement, il faut prévoir une landing page consacrée à cette publicité Facebook. Cela devient en quelque sorte son complément. À défaut de cela, assurez-vous d’amener les gens sur la bonne section de votre site. Vous n’avez que quelques secondes pour faire bonne impression. Si les gens ont l’impression qu’ils doivent chercher l’information, vous allez les perdre.

6) L’appel à l’action. Selon vos objectifs, vous devez sélectionner le bon appel à l’action : réserver maintenant, télécharger, en savoir plus, acheter, inscription, regarder plus, etc.

Créer sa publicité Facebook

Maintenant que la planification est terminée, c’est le temps de se lancer à l’eau. Je sais que plusieurs personnes passent la partie programmation, mais j’estime que c’est une erreur. En ciblant mal, c’est la meilleure façon de se tromper.

Première étape : Aller dans créer des publicités

C’est dans le menu en haut à droite (où on voit le petit triangle qui pointe vers le bas).

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On arrive alors dans le gestionnaire de publicité.

Deuxième étape : Définir son objectif

Si on y a pensé lors de l’étape de la planification, le choix est logique. Les plus courants sont : faire la promotion de votre page, atteindre les personnes proches de votre entreprise, diriger les internautes vers votre site Web et accroître la participation à votre événement. Dans une leçon avancée, nous verrons pixel Facebook qui permet de suivre les actions des gens qui cliquent sur notre publicité et de voir le taux de conversion. Dans ce cas-là, on peut prendre des objectifs liés à la conversion.

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Troisième étape : Cibler le public

On commence par cibler le lieu. Par exemple, on peut choisir Sainte-Marie et un nombre de kilomètres autour de la ville (par exemple 20 pour un commerce local).

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Ensuite, on peut choisir l’âge, le sexe et la langue. Attention aux facteurs langues : plusieurs personnes n’ont pas la bonne configuration (par exemple français (France) au lieu de français (Canada) ou même carrément une configuration en anglais). Si vous travaillez à grande échelle, cibler la langue peut être intéressant. Sur un territoire local, je ne le conseille pas.

Le ciblage détaillé permet de cibler des champs d’intérêt. Pour les entreprises qui offrent un produit ou un service lié à une passion, c’est un must.

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On peut aussi choisir un type de connexion.

Au final, on a un tableau (à la droite) qui nous permet de voir quel sera notre auditoire.

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Quatrième étape : Choisir les placements

Par défaut, les publicités seront placées sur Facebook (à différents endroits), sur Instagram (même si nous n’avons pas de compte) et sur le réseau d’audiences. Pour un premier essai, on peut garder le placement automatique. Ensuite, on suit les résultats et avec les données on peut voir si un ou plusieurs de ses supports est moins performants. Si c’est le cas, on peut l’abandonner. Par exemple, le fil de nouvelles est plus intéressant que la colonne de droite sur Facebook. Toutefois, cela peut varier d’une entreprise à l’autre.

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Cinquième étape : Définir le budget

Si on ne contrôle pas le coût par clic ou par affichage (puisqu’il fonctionne avec un système d’enchère), on peut quand même décider du montant qu’on est prêt à payer par jour ou sur la durée de la campagne. Pour information, dans une campagne efficace le coût par clic est d’environ 0,50 $.

On peut lancer la campagne immédiatement ou choisir un moment de début et de fin.

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À noter qu’à cette étape il y a une option dans la planification des publicités. On peut diffuser les publicités en continue ou diffuser les publicités selon un calendrier. Quand on choisit d’y aller selon un calendrier, il y a beaucoup d’essais et erreurs. En effet, il faut voir nos statistiques régulièrement pour voir quelles sont les heures les plus efficaces pour nous. Par contre, quelqu’un qui veut générer des prospects peut très bien décider d’afficher seulement lors de ses heures d’ouverture pour faire un bon suivi client.
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Sixième étape : Créer la publicité Facebook proprement dite

La publicité peut être une image unique, une vidéo, un carrousel ou même un diaporama.

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Pour les besoins de l’exercice, on va y aller avec « Image unique », ce qui nous permet de créer jusqu’à 6 publicités. Si on a suivi les étapes de notre planification, on a déjà tous les éléments en main au bon format (1200 par 628 pixels). Il suffit de faire du copier-coller pour les textes et de télécharger les images.

Tout le long, vous pouvez suivre l’avancement à votre droite qui montre un aperçu des publicités. (Ici, on peut choisir les différents formats selon les canaux).

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Quand le résultat vous semble satisfaisant, il ne reste plus qu’à passer votre commande. Cela peut prendre quelques minutes avant que la campagne ne soit activée.

Septième étape : Effectuer le suivi

Votre travail n’est toutefois pas terminé. Vous devez regarder les résultats de votre campagne. En effet, l’avantage de la publicité Facebook sur les médias traditionnels, c’est qu’on peut apporter des correctifs en temps réel. Si on voit qu’une des versions de la publicité ne fonctionne pas, il ne faut pas avoir peur de l’abandonner. C’est rare que les tendances s’inversent dans ce type de promotion. À la fin, on conserve les deux publicités les plus performantes (ou même la plus performante s’il y a une différence marquante).

Pour faire le suivi, il suffit d’aller dans « Gérer les publicités » à partir de votre page Facebook.

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On arrive alors au menu suivant :

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On appuie sur le nom du compte et on a accès aux différentes campagnes.

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En appuyant sur la campagne en cours, on a accès aux différentes informations qui nous permettent de voir son efficacité.

Quand on parle de campagne de communication en ligne, les gens ont le réflexe de penser en termes de plateformes. Va-t-on développer une page Facebook? Annoncer sur LinkedIn? Faire une campagne Google AdWords. Pourtant, avant d’arriver là, il y a une réflexion à faire. D’abord, il faut cerner son public (j’en ai parlé abondamment) pour savoir quel est le meilleur moyen de le joindre. Ensuite, il faut se fixer des objectifs.

Formuler ses objectifs

Le succès de vos actions de communication en ligne passe par l’établissement d’objectifs réalistes et mesurables. Par mesurables, je veux dire que les objectifs doivent être aussi concrets que possible. On doit chiffrer l’objectif, mais aussi y mettre un délai.

Par exemple, l’entreprise X veut augmenter sa visibilité. C’est un but louable, mais il demeure inutile dans une vision d’affaires. En effet, comment faire le suivi d’un objectif aussi flou? Il importe donc de le développer le plus possible.

Une formulation un peu plus efficace serait de dire : « Je veux atteindre 1000 abonnés à mon infolettre ». On a une unité de mesure précise (1000 abonnés) qui simplifie le suivi. Par contre, il reste encore un grand flou : on a combien de temps pour atteindre l’objectif?

L’objectif mesurable serait donc d’atteindre 1000 abonnés à mon infolettre d’ici le 1er janvier 2017. Est-ce réaliste? Pour y répondre, j’aurais besoin d’en savoir plus sur l’entreprise X. Combien d’abonnés a-t-il à l’heure actuelle? Quel budget a-t-il? Etc.

Pour aujourd’hui, ce n’est pas la question.

Concentrons-nous sur les types d’objectif qu’on peut fixer pour une campagne en ligne. Vous trouverez plus loin différents exemples. Par contre, cette liste n’a rien d’exhaustif. Bien sûr, pour que l’objectif soit intéressant, il faut l’adapter à sa situation et y mettre des balises précises.

Accroître la visibilité de l’entreprise

Avoir une page Facebook ou un compte Twitter permet d’améliorer son référencement. Ainsi, on peut sortir davantage dans les recherches sur Google par exemple. Cela dit, la visibilité seule est assez limitative comme objectif puisqu’on a un contrôle limité dessus (même si on met tous les efforts pour sortir dans les premiers lors d’une recherche) et que les critères mesurables sont assez rares. Il est préférable, lorsqu’on parle de visibilité de se concentrer sur le nombre d’abonnés (à votre infolettre ou à votre page Facebook par exemple) ou sur l’achalandage (une statistique facile à suivre avec des outils comme Google Analytics). Lorsque le choix est fait, on peut cibler des actions pour atteindre l’objectif.

Augmenter sa notoriété ou s’établir comme expert

Le Web est l’endroit idéal pour partager ses connaissances et pour prendre position. Les objectifs pour augmenter sa notoriété sont de deux grandes familles : ceux dont on a le contrôle directement et ceux qui sont indirects (ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas avoir d’influence sur leurs résultats). Dans la première famille, il y a le nombre d’articles de blogues publiés, d’infolettre envoyés ou de commentaires partagés sur Facebook par exemple. Dans la deuxième catégorie, il y a le nombre de partages, le nombre d’articles republiés sur d’autres plateformes, etc.

Augmenter ses ventes

Soyons honnête, c’est le grand objectif. Pour plusieurs, tous les autres objectifs sont des moyens détournés d’atteindre celui-ci. Pas la peine de faire un dessin ici, on parle d’argent, de volume de vente. C’est facile d’en faire des objectifs quantifiables. On peut même faire des graphiques pour voir d’où viennent les ventes et se donner des outils pour optimiser nos ventes en ligne. Avec Google Analytics, il est possible de suivre le cheminement des acheteurs potentiels et de voir à quel moment ils ont décroché. Cela permet d’améliorer les étapes plus faibles dans le processus qui mène vers la vente finale.

Développer de nouveaux marchés

Théoriquement, avec le Web, on a accès à l’ensemble de la planète. Dans les faits, c’est plus compliqué que cela. La distance avec le marché visé cause parfois des ennuis. Toutefois, il y a des stratégies en ligne pour réduire cette distance et atteindre des clients potentiels à l’autre bout du monde. En effet, on peut cibler très précisément avec la plupart des outils à notre disposition. Ici, on peut chiffrer les objectifs avec un nombre de visiteurs/clients/ventes par territoires concernés. Les nouveaux marchés peuvent aussi être de nouveaux types de client (par exemple un groupe démographique ou un groupe ethnique ou… à peu près tout ce que vous pouvez imaginer).

Offrir un meilleur service à la clientèle

Eh oui, à l’ère du 2.0, le service à la clientèle se passe de plus en plus en ligne. Les objectifs opérationnels dans ce domaine vont surtout toucher au temps de réponse après la réception d’un message ou d’un commentaire. Un critère primordial en cette ère d’instantanéité. On peut aussi compter le nombre de commentaires reçus (dans lequel cas, lorsqu’on arrive aux tactiques, on cherche des façons de faire participer notre public).

Recruter/prospecter

Le Web permet de recruter des partenaires et des employés, mais aussi de faire de la prospection pour identifier des clients potentiels intéressants. On pense tout de suite ici à LinkedIn, mais il y a une foule de façon de faire du recrutement ou de la prospection en ligne. Encore une fois, le défi est de chiffre son objectif.

Bien sûr, une même stratégie peut viser deux objectifs (par exemple, accroître la visibilité et augmenter les ventes), il faut toutefois éviter de se disperser en essayant d’atteindre trop de cibles en même temps.

Une fois qu’on connaît sa clientèle et qu’on a des objectifs opérationnels clairs et bien définis, le reste de la stratégie va couler de sources. On va pouvoir déterminer nos messages, mais aussi les canaux à privilégier pour assurer l’efficacité maximale de notre stratégie.

Le vidéo marketing est trop souvent mis de côté par les petites ou moyennes entreprises lorsque vient le temps d’établir une stratégie de communication en ligne. C’est trop coûteux. C’est trop complexe… Autant de mauvaises excuses pour se priver d’un moyen aussi puissant de générer de l’intérêt auprès de clients potentiels. En effet, avec nos tablettes et téléphones intelligents, nous avons tous entre les mains une caméra vidéo et même un studio de montage miniature. Par contre, travailler avec des professionnels (à bon coût) est parfois (souvent) une bonne chose.

Cela dit ce n’est pas seulement parce que la technique est accessible que je vous parle de vidéo marketing. En fait, si je traite de ce sujet aujourd’hui c’est surtout parce que c’est efficace. Les habitudes de consommations changent. De plus en plus de gens délaissent la télévision traditionnelle pour écouter leurs émissions en ligne. Cette tendance est d’autant plus vraie chez la jeune génération (les milléniaux). De la même façon, le pourcentage de trafic Internet qui comporte du contenu vidéo est sans cesse en hausse.

Pourquoi utiliser de la vidéo sur votre site?

1- Parce que c’est vivant, intéressant, dynamique.

2- Parce que cela permet de créer un climat de proximité. De nos jours, on vend des gens plus encore que des services. Les clients potentiels veulent savoir à qui ils ont affaire. Il y a un côté émotif qui permet de gagner la confiance des prospects.

3- Parce que c’est un excellent moyen de passer du contenu, tout en conservant l’aspect humain. On peut donner des informations plus techniques, répondre à des questions précises, offrir un mode d’emploi.

4- Parce que c’est un contenu qui se partage très bien en ligne. Vous pouvez le mettre sur votre chaîne YouTube, le diffuser sur votre page Facebook, l’intégrer à une infolettre, etc.

Trucs à retenir dans une stratégie de vidéo marketing

1- Il faut capter l’intérêt dès les premières secondes. Éviter les vidéos à rallonge. Vous n’êtes pas obligé de tout dire dans un seul message. Au contraire, cibler votre contenu en fonction de votre public et de vos objectifs de communication. Essayer d’avoir du contenu clair, précis, pertinent.

2- Il faut faire appel aux émotions, au facteur humain. Évitez de faire une publicité traditionnelle. Si le résultat final peut passer à la télévision aux heures de grandes écoutes, vous avez raté votre coup.

3- Il faut éviter de passer en mode « vente ». Le vidéo marketing ne doit pas être une opération purement commerciale. Il faut offrir un vrai contenu à valeur ajoutée et être aussi authentique que possible. Le but est de créer un sentiment de proximité avec le client potentiel. Laissez de côté le ton professionnel et adoptez une attitude plus personnelle.

4- Il faut garder son objectif en tête. La vidéo ne peut pas être qu’informative. Elle doit être une invitation au client potentiel à interagir avec votre marque. Que voulez-vous que la personne fasse ? S’inscrire à votre formation ? Acheter votre livre ? S’abonner à votre infolettre ? Après lui avoir offert du contenu intéressant, vous pouvez terminer par une proposition du type « appel à l’action ».

Un dernier conseil en terminant : assurez-vous d’avoir un scénario avant de commencer à filmer. Attention, je ne parle pas ici de tout prévoir comme dans un film (pas nécessairement du moins), mais de prévoir ce que l’on va faire, de quoi on va parler et d’assurer une certaine efficacité dans la diffusion du message.

Sur ce dossier (comme pour d’autres), je suis un cordonnier mal chaussé. En effet, pour le moment, la vidéo est assez peu présente sur mon site. Par contre, je travaille sur ce dossier et je devrais avoir du nouveau cet automne.

S’il y a un facteur marquant du Web 2.0, c’est bien l’importance des commentaires en ligne. En moyenne. Selon une enquête de CEFRIO sur le commerce électronique au Québec : « Les trois quarts des adultes québécois (73,7 %) s’informent en ligne avant de faire des achats. Cette proportion est en croissance de 5,8 points de pourcentage comparativement à 2014. La progression est principalement due à l’intérêt croissant pour les commentaires d’autres internautes en ligne. »

« En effet, la proportion d’adultes consultant les sites Web contenant l’avis d’autres consommateurs gagne 9 points de pourcentage en 2015, comparativement à 2014, et s’élève cette année à 38,2 %. En plus, la consultation des réseaux sociaux pour s’informer avant un achat gagne 13 points de pourcentage, s’élevant à 29,7 % en 2015. »

Cette propension à prendre en considération l’avis d’autrui avant de procéder à un achat relève du principe de la preuve sociale. En gros, une personne qui n’a pas d’avis sur un sujet, va avoir tendance à se ranger derrière l’opinion d’un autre. Ce phénomène n’est pas apparu avec le Web. De tout temps, on a demandé des références aux gens. C’est juste qu’avec le Web, on a accès à l’opinion d’une foule de personnes et que des outils sont mis en place pour faciliter la transmission des avis.

Utiliser les commentaires comme outil de vente

Ce constat étant posé, comment peut-on utiliser ce phénomène à notre avantage? D’abord en demandant des références et des témoignages à nos clients et collaborateur. Ces messages pourront être utilisés directement sur le site Internet. Il s’agit en quelque sorte d’un argument supplémentaire offert au client dans le processus de vente. De la même façon, on peut inciter les gens à écrire un petit mot sur notre page Facebook, LinkedIn ou Google ainsi que sur des sites spécialisés propres à notre domaine d’activité (Tripadvisor par exemple).

Attention, je ne dis pas ici d’écrire ou de faire écrire de faux commentaires, seulement d’inviter de vrais clients à témoigner de la qualité de vos services. Nous sommes souvent gênés de le faire, mais habituellement le taux de réponse est élevé. Les gens, s’ils sont bien servis, ne demandent pas mieux que de nous aider… c’est juste que ce n’est pas leur préoccupation principale. Il faut parfois les inciter à le faire.

Ces témoignages peuvent aussi servir dans des campagnes publicitaires ou des documents corporatifs. Je parlais cet été de GuanXi, un nouveau média social qui met justement de l’avant la preuve sociale.

Un principe qui s’applique a bien des domaines

Personnellement, pas plus tard que cet été, je cherchais un toiletteur pour chien dans mon quartier. J’ai fait une recherche sur Google, on m’a donné quelques noms d’entreprise. Rien ne les différenciait, à part les témoignages. Les trois premières n’en avaient pas. La quatrième avait deux avis: un positif, un négatif. La dernière n’avait que des commentaires positifs. C’est vers elle que je me suis tourné.