Pour ceux qui utilisent régulièrement Facebook (aux dernières nouvelles, on était 1,13 milliard d’utilisateurs quotidiens), créer une page d’entreprise est quelque chose d’assez simple. Pourtant, plusieurs personnes ont encore de la difficulté lorsque vient le temps de passer à l’action. Pour plusieurs, c’est à cause du manque de temps… Je ne peux rien pour eux. Pour les autres, voici une petite marche à suivre qui vous permettra de gagner du temps.

Petit détail technique en partant : le plus simple est de créer sa page Facebook d’entreprise à partir de son compte personnel. Seulement, pour les entreprises de plus grandes envergures, ça peut valoir la peine de créer un compte personnel pour l’entreprise. Pourquoi ? Parce que si l’employé qui a créé la page s’en va, il n’y a aucune difficulté à changer d’administrateur. Pour aujourd’hui, je ne m’attarderai pas là-dessus puisque je m’adresse surtout aux PME et aux travailleurs autonomes.

Pour lancer l’aventure, il faut aller dans le menu déroulant en haut à droite et sélectionner « Créer une Page ». Ne confondez pas avec « Créer un groupe » qu’on retrouve un peu plus bas. Un groupe, c’est un outil génial pour gérer un petit groupe de travail ou une équipe sportive, car on peut y partager des documents, ce qui est impossible dans une page ou un compte personnel. On peut aussi ouvrir le groupe à tous ou le mettre en mode privé. Sauf que pour le besoin de notre entreprise à la recherche d’amour (les fameux J’aime), ce n’est pas l’idéal.

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Lorsqu’on lance le processus pour créer une page (dans le menu déroulant en haut à droite sur Facebook), on nous demande de choisir le type de page. Il y a six choix : Lieu ou commerce locaux ; Entreprise, organisme ou association ; Marque ou produit ; Artiste, groupe ou personnalité publique ; Divertissement ainsi que Cause ou communauté. Pour la plupart, ce sera « Lieu ou commerce locaux » ou « Entreprise, organisme ou association ».

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Ensuite, on vous demande de choisir votre catégorie, en d’autres mots, votre secteur d’activité. Il y a un menu déroulant et choisissez ce qui vous représente le mieux.

La question d’après peut sembler simple : le nom de l’entreprise. Attention, vous ne pourrez plus changer par après (du moins à partir du moment où vous aurez 200 adeptes). Assurez-vous de ne pas faire de fautes d’orthographe. Si vous êtes travailleur autonome, au lieu d’écrire votre nom, Pierre-Luc Lafrance, ajoutez votre domaine d’activité, stratège en communication sociale. Le plus simple, c’est d’avoir un nom d’entreprise, Lafrance Communication. Dernier conseil, assurez-vous de conserver l’appellation de votre entreprise. Évitez que Lafrance Communication ne devienne LafranceCommunication ou Lafrance communication. Ainsi, vous vous assurez que les gens qui vous cherchent vont vous trouver.

Les éléments de base d’une page Facebook

But de la page : Écrivez un petit texte d’un maximum de 155 caractères parlant de vos services, de votre clientèle, de votre territoire, etc. Imaginez que vous devez vous présenter à un déjeuner d’affaires et que vous avez 15 secondes pour expliquer ce que fait votre entreprise.

Site Internet : C’est très simple, vous devez mettre un lien vers votre site Internet. Sans faire de miracle, ce simple petit geste va aider votre référencement.

Adresse Facebook personnalisée : Évitez de prendre l’adresse qui est suggérée, souvent un terme à rallonge avec plein de chiffre. Par exemple, j’ai choisi facebook/LafranceCommunication.

Photo de profil : Prévoyez une image qui sera votre photo de profil. Une photo de vous, votre logo, une photo de la devanture de votre magasin. Gardez en tête que le format est de 160 pixels par 160.

Préparez aussi une image de couverture. Vous aurez à la mettre plus tard lorsque la page sera créée, mais c’est bon de l’avoir avant d’en arriver à cette étape. Cette image beaucoup plus grande (828 pixels par 315) vient habiller votre page.

On vous demande ensuite d’ajouter la page aux favoris. En gros, c’est de définir l’endroit où votre page sera accessible à partir de votre compte personnel afin d’en assurer la gestion.

La dernière étape est de définir l’auditoire. Cette étape va aider à mieux ressortir chez certains groupes qui correspondent à notre public cible. On peut définir la langue, la zone géographique, l’âge, le sexe, les centres d’intérêt, etc. Si notre vision n’est pas si claire sur notre public cible à cette étape, ce n’est pas si grave. D’abord, parce qu’on peut changer ces critères par la suite, mais aussi parce que le ciblage est surtout important quand on va lancer une campagne payante.

Et après…

Bravo, vous avez votre page. Petit truc, si vous avez encore des ajustements à faire avant de la lancer dans l’univers, changer les paramètres pour mettre la page en mode privé.

Pour ce faire, appuyez sur « Paramètres » en haut à droite sur la page. Ensuite, allez dans visibilité de la page et annulez la publication de la page. Attendez d’être prêt avant de mettre la page en ligne. Il n’y a rien de pire que d’inviter les gens à aimer une page vide. D’ailleurs, tant qu’à être dans les paramètres, vous pouvez faire le tour des options. On peut choisir qui peut écrire sur la page, qui peut écrire des messages privés, etc.

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Quand on a fait le tour des paramètres, on peut appuyer sur le bouton « Plus ». Vous pouvez modifier les informations de la page. C’est l’occasion de mettre une description plus longue de votre entreprise, d’inscrire vos contacts (numéro de téléphone, courriel, etc.), votre emplacement, votre horaire. Le but est de répondre au plus grand nombre de questions possibles.

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Ensuite, on peut ajouter un bouton (c’est juste à côté du « Plus »). Par exemple : Communiquer avec nous. Quand les gens cliquent sur le bouton, ils peuvent vous écrire, vous appeler (pratique sur un mobile) ou aller sur votre site.

Enfin, il reste l’habillage : mettre quelques photos (dont l’image de couverture dont j’ai parlé plus tôt), préparer un peu de contenu pour que les gens aient de quoi à se mettre sous la dent lorsqu’ils découvriront notre page (deux ou trois petits textes).

Quand tout nous semble satisfaisant, on enlève le mode privé de la page Facebook. Ensuite, on invite des amis (en appuyant sur le bouton « Plus » qu’on a vu plus tôt).

Les petits plus

Afin de sortir plus haut dans les moteurs de recherche, on peut demander que notre page soit vérifiée (c’est dans les paramètres qu’on a vu plus haut). La procédure est assez simple : on donne notre numéro de téléphone, l’instant d’après on reçoit un appel automatisé qui nous donne un code de sécurité. On l’écrit sur la page et le tour est joué. On reçoit ensuite un badge attestant que la page Facebook a été vérifiée.

Autre truc, assurez-vous de répondre à tous les messages que vous recevez. En effet, les statistiques sont compilées sur votre taux de réponse et sur la rapidité de vos réponses. Plus vous répondez vite, plus Facebook aime ça. Et, pour vous assurez d’avoir les meilleures statistiques possibles, assurez-vous d’avoir le dernier mot à tous vos échanges de messages. En effet, si vous recevez un message qui ne demande pas de réponse (et donc auquel vous ne répondez pas), cela va nuire à vos statistiques, car Facebook va interpréter cela comme un message non répondu.

Enfin, la clé du succès est d’alimenter régulièrement sa page. On peut créer son propre contenu (une ou deux entrées par semaine), mais aussi partager des contenus trouvés sur d’autres pages ou d’autres sites qui sont pertinents pour notre clientèle.

Est-ce que vous voyez les médias sociaux comme une perte de temps ? Et si on transformait cette activité en investissement… Lafrance Communication offre une formation pour vous outiller afin d’être plus efficace lors de vos efforts de promotion sur les médias sociaux. La formation sera offerte à cinq entreprises pour profiter de l’expérience de chacun. Le tout aura lieu les jeudis 29 septembre et 20 octobre à Sainte-Marie au CIME (640, route Cameron).

Inscrivez-vous avant le 10 septembre. Faites vite, les places sont limitées !

Une offre unique : 400$ pour 12 heures de cours et 4 heures de suivi individuel.

Pour vous inscrire :

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Si vous avez des questions, vous pouvez appeler au 418 440-2894 ou écrire à plafrance@lafrancecom.com.

Pour en savoir plus…

L’objectif de cette formation est de guider les participants dans l’écriture d’un plan de communication adaptée à une campagne ou à leurs activités régulières. De plus, ils seront outillés pour agir plus efficacement et de façon autonomes.

La formation sera offerte en deux blocs distincts

Le premier bloc traitera spécifiquement du plan de communication. La première séance aura lieu le jeudi 29 septembre au CIME de Sainte-Marie (salle Sainte-Marie). À travers une série d’exposées théoriques, d’ateliers de groupe et d’exercices individuels, les participants seront amenés à réfléchir sur les différents aspects du plan de communication.

Différents thèmes seront abordés :

  • Analyse de la situation
  • Objectifs de la campagne
  • Publics cibles
  • Messages clés
  • Tactiques et stratégies
  • Calendrier de réalisation
  • Évaluation

Après cette rencontre, chaque entreprise aura un suivi individuel de deux heures pour lui permettre de compléter son plan de communication. Ce sera aussi l’occasion de recevoir les rétroactions et les questions d’un professionnel dans le domaine.

Le deuxième bloc aura lieu trois semaines après le premier, soit le jeudi 20 octobre au CIME de Sainte-Marie (salle Desjardins). Il sera concentré sur les tactiques et les stratégies. Maintenant qu’on a un plan de communication : comment le met-on en action ?

  • Quels sont nos outils ?
  • Nos ressources ?
  • Quelles sont les meilleures pratiques ?
  • Comment augmenter son efficacité ?

Cette séance sera davantage axée sur l’action avec des ateliers pratiques, des démonstrations et des études de cas tirées du vécu des participants. Ici aussi, la rencontre de groupe sera bonifiée avec un suivi individuel en entreprise de deux heures pour accompagner les participants dans leurs efforts de communication. Le but est de s’assurer que les notions sont bien comprises et que les participants sont capables de les appliquer.

Le prix

Cette formation coûterait habituellement 800$ par entreprise, mais comme Emploi Québec en paie une partie, je peux vous proposer une offre exclusive. En effet, pour 400 $, vous avez droit à 12 heures de cours et à quatre heures de suivi individuel en entreprise.

À propos du formateur

Pierre-Luc LafranceJe suis formateur agréé par la Commission des partenaires du marché du travail aux fins de l’application de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’oeuvre. De plus, je compte dix ans d’expérience dans le domaine des communications. J’ai, entre autres, été co-propriétaire du Journal de Beauce-Nord et d’Édition Beauce. J’ai également occupé le poste de directeur de l’Aurore boréale, un journal francophone du Yukon. Enfin, je suis titulaire d’un baccalauréat en communication, ainsi que d’un diplôme de deuxième cycle en enseignement collégial.

Je parle souvent de l’importance de bien cibler sa clientèle. Une des façons de le faire est de travailler avec un persona. C’est une méthode très simple, mais diablement efficace. En gros, il s’agit d’un individu fictif qui représente notre groupe cible.

Pour développer cette création, on doit établir ses caractéristiques : son âge, son sexe, son revenu, ses champs d’intérêt, etc. On ne doit pas répondre à ces questions selon un feeling sur le coin d’une table. Il faut se baser sur des recherches ou des entrevues qui traitent de notre clientèle existante ou de celle que l’on vise. Il faut trouver le plus de détails possible pour enrichir son profil. Il faut lui donner une identité : un nom, une situation familiale, un profil de consommateur pour différents secteurs, etc. Enfin, certains choisissent de développer une fiche technique avec un croquis ou carrément une photo le représentant.

Bien réalisé, l’exercice est amusant et pertinent. Cela permet vraiment de saisir l’essence de notre public en se mettant dans sa peau. C’est une excellente méthode pour identifier les besoins et les objectifs de vos clients. C’est aussi un moyen d’identifier ses objections ou ses limitations et de développer un argumentaire pour y répondre.

Ensuite, nos stratégies de communication seront développées pour s’adresser à cet individu. On peut ainsi offrir un message adapté à sa réalité et, si on a bien fait notre travail, à l’ensemble du groupe cible. On peut en tenir compte dans les différentes facettes de la stratégie : positionnement, promotion, publicité, etc.

Le persona ou l’art de donner vie à un concept

L’avantage de cette méthode est de permettre de rendre tangible un concept un peu flou. Quand on pense à notre clientèle, c’est toujours un peu nébuleux. On a des statistiques, une certaine idée, mais on ne sait jamais précisément à qui on s’adresse. Et si on reste dans le vague, au final on ne touche personne. Alors qu’en étant très concret, on peut offrir un message aussi efficace que possible.

La grande objection que j’entends lorsque je parle de cette méthode, c’est que l’individu ainsi créé ne représente pas tous les publics. C’est le cas, en effet. Cela dit, aucune campagne ne peut être atteindre ses objectifs en s’adressant à tous les publics. Et si vous avez différentes clientèles, pourquoi ne pas développer différents personnages fictifs et adapter un message pour chacun d’entre eux. Ainsi, votre campagne sera déclinée selon ses différents publics.

Si le concept vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter cet article qui explique comment procéder.

Plusieurs entreprises veulent se démarquer en s’engageant dans une cause. Ça peut être un excellent coup de relations publiques, mais honnêtement pour chaque entreprise qui réussit à se démarquer de cette façon, il y en a une dizaine qui dépense temps et argent sans gagner de visibilité.

D’abord, avant de s’impliquer dans quelque cause que ce soit, il faut s’assurer que cela répond aux valeurs de notre entreprise. C’est important à plusieurs niveaux. Principalement, cela veut dire que la cause nous rejoint. Donc, au-delà de la visibilité que l’entreprise va gagner (ou non), on est heureux de donner du temps pour faire avancer les choses. Ensuite, cela vient renforcer l’image de notre entreprise. Par exemple, si une de vos valeurs importantes est celle des enfants, vous avez tout à gagner à vous joindre à une campagne pour aider les jeunes défavorisés par exemple.

Toutefois, ce n’est pas tout de choisir la bonne cause, il faut trouver une façon originale de le faire. On n’est plus dans une époque où une photo d’un propriétaire donnant un gros chèque à un organisme peut faire le tour des réseaux sociaux (à moins qu’il n’y ait quelque chose de plus qui rende l’image virale). Il faut trouver une approche qui va frapper l’imaginaire.

Le cas Dove

Depuis quelques années, Dove s’est positionné comme un défenseur de l’image de la femme. Avec la campagne « My beauty, my say », l’entreprise cherche à lutter contre les stéréotypes physiques. On s’entend, au-delà de la cause, c’est une grande campagne de relations publiques et de publicité. Toutefois, la visée marchande sous-jacente n’empêche pas (au contraire), d’apprécier les idées qui ont été mises de l’avant.

Pour la période des Jeux olympiques, Dove a adapté sa campagne en dénonçant les journalistes qui commentent le physique des athlètes plutôt que de leur réalisation sportive. Des panneaux numériques ont été installés à Toronto, New York et Los Angeles. On y affiche en temps réel les commentaires sexistes et négatifs des journalistes. Pour ajouter de la force au message, on présente une photo de l’athlète visée en arrière-plan et celle-ci s’efface pour laisser toute la place au commentaire. Une façon visuelle de démontrer qu’avec les commentaires sur les jambes, les fesses ou les seins d’une athlète, on en oublie l’individu qui réalise des performances sportives dignes de mention.

On peut aussi suivre la campagne en ligne ici.

Autre particularité : on invite les gens à écrire sur Twitter aux journalistes fautifs pour leur faire savoir que ce type de propos n’est plus accepté en 2016.

Qu’est-ce qui fait que cette campagne est efficace?

On s’entend, ce type de campagne demande des investissements importants et n’est pas adapté à toutes les bourses. Par contre, j’ai toujours cru que la meilleure façon de s’améliorer, c’est de regarder ce que font les meilleurs. Essayons donc de voir ce qui en fait une réussite. Qui sait, peut-être pourrons-nous en tirer des enseignements.

La grande force de cette campagne est que l’entreprise a choisi une cause qui a un lien avec son entreprise (après tout, Dove offre des services de soin pour le corps). Cette action est cohérente avec les autres activités de communication de l’entreprise. Le visuel (l’idée de l’athlète qui disparaît derrière les propos sexistes) est très fort. De plus, Dove a choisi une façon d’impliquer les gens en les invitant à poser des actions concrètes pour défendre ses valeurs. C’est un mode de pensée gagnant. De plus, la campagne est adaptée à l’actualité (dans le cas présent, les Jeux olympiques). Enfin, c’est une campagne pensée pour les médias sociaux : d’abord en invitant les gens à écrire sur Twitter, mais aussi en adoptant une approche de dénonciation qui s’approche du mode de pensée des gens sur Facebook, Twitter et autres médias.

Êtes-vous l’un des millions de joueurs de Pokemon Go? Si la réponse est non, je suis convaincu que vous trouvez cette mode stupide. Vous avez peut-être (sans doute) raison. Pourtant, quand je vois mon voisin en veston-cravate qui promène son chien en traquant les petites bêtes en réalité augmentée, je me dis qu’il y a une leçon à tirer de ce phénomène. Et si cet apprentissage relevait de la gamification?

Est-ce que le jeu est si le fun que ça? La réponse est non. Par contre, outre son marketing exceptionnel, la grande force de ce jeu est d’offrir une utilisation ludique de nos téléphones intelligents. Et si on peut retirer une leçon en termes de marketing numérique, c’est sans doute celle-là. Les gens veulent s’amuser avec leur appareil mobile sans trop se casser la tête (et, idéalement, avec un aspect compétitif). Pokemon Go offre tout cela.

Comment utiliser ces notions en contexte d’entreprise? Je le répète souvent, dans le web 2.0, il faut offrir aux gens le type de contenus qu’ils veulent et non celui qu’on veut leur donner. Il faut donc toujours penser en termes d’expérience client. Et si une des approches gagnantes était celle de la gamification ou ludification en bon français?

Pour résumer le concept en quelques mots, disons que la gamification est l’utilisation des codes des jeux vidéo dans un autre contexte. Par exemple, je sais que certaines entreprises (entre autres Frima Studio à Québec) utilisent les concepts de jeu vidéo dans leur lieu de travail pour améliorer l’expérience de leurs employés. Cela devient ainsi un outil pour bonifier ses ressources humaines. Les employés peuvent gagner des points comme dans un jeu et les échanger contre des avantages dans le monde réel. Dans ce blogue, je m’intéresse surtout aux questions de communication et de marketing. Dans ce domaine, la gamification peut permettre d’améliorer l’expérience client.

Quelques exemples de gamification

Au Québec, une campagne réussie fut celle de Valentine avec l’application Marche ta poutine. Le concept est simple : l’application est un podomètre qui calcule le déplacement de l’utilisateur jusqu’à ce qu’il ait fait assez de pas pour recevoir une poutine gratuite dans un restaurant Valentine. On retrouve certains éléments de gamification qui n’ont rien à envier à Pokemon Go.

Je ne trouve plus la référence exacte, mais on m’a parlé d’une pizzeria aux États-Unis qui avaient développé une application ludique. Après avoir passé sa commande, le client peut faire une course d’auto sur son application. S’il complète le parcours avant que le livreur n’arrive chez lui, il reçoit sa commande gratuitement. En gros, le parcours prenait 30 minutes à compléter, c’est donc l’équivalent de la livraison en 30 minutes ou c’est gratuit. Par contre, c’est beaucoup plus le fun. Et le facteur fun est au cœur de la réussite d’une campagne qui mise sur la gamification.

Cela dit, développer une application dédiée pour une telle campagne n’est pas à la portée de toutes les bourses. Par contre, pour une entreprise qui a une certaine envergure, ça peut être une recette gagnante. Pour les autres, il y a quand même des enseignements à en tirer. Ne serait-ce qu’en se questionnant sur une façon d’améliorer l’expérience client en ajoutant un aspect ludique à ses communications. On peut utiliser des éléments de l’univers des jeux vidéos dans notre façon de gérer notre communauté.

En terminant, je vous laisse sur quelques exemples de gamification en gestion de communauté et en publicité.

Embaucher les bons employés est un défi pour plusieurs entreprises. On le dit partout, il y a d’importants besoins en main-d’œuvre qualifiée et dans plusieurs secteurs, les diplômés sont recherchés. Dans ces conditions, comment se démarquer en tant qu’employeur afin d’attirer les meilleurs candidats? La réponse se trouve peut-être du côté du marketing RH.

Le concept de RH marketing n’est pas venu au monde avec le Web. En gros, c’est d’appliquer une approche marketing à ses ressources humaines. Avec la montée du Web et des médias sociaux, le mouvement a pris de l’expansion. On utilise maintenant les nouvelles technologies pour se démarquer comme employeur. C’est une approche différente de ce qu’on fait traditionnellement. Il faut développer ses communications en ligne en pensant en matière d’expérience employé (et non seulement d’expérience client). Comme il y a des défis en recrutement, il faut passer en mode séduction.

Cette approche met à profit vos présences sur les médias sociaux, mais aussi votre site Internet. En effet, bien des sites d’entreprise ne comprennent pas de volet qui s’adresse directement aux futurs employés. C’est l’occasion de leur présenter les avantages de votre entreprise.

La marque employeur, au cœur du marketing RH

Pour attirer les finissants ou les meilleurs talents dans votre domaine, vous devez vous démarquer de vos compétiteurs en tant qu’employeur de choix. Un peu comme avec vos clients potentiels, il faut cibler votre avantage concurrentiel. Sauf que cette fois, vous ne vous concentrez pas sur votre avantage en ce qui concerne les produits et services, mais bien à titre d’employeurs.

Le marketing RH met de l’avant vos valeurs d’entreprise afin d’attirer des gens qui les partagent. Vous vous assurez ainsi d’avoir une meilleure rétention. De nos jours, les employés cherchent plus qu’un travail. Ils cherchent un cadre de vie dans lequel ils se reconnaissent.

Une approche proactive

Le Web et les médias sociaux peuvent aussi servir d’outils de recrutement. On peut être plus proactif et viser certaines régions. Par exemple, si le taux de chômage dans votre domaine est plus élevé dans la région voisine, ce serait une bonne idée d’attaquer ce marché de façon agressive. Autre exemple : il y a un programme de formation dans votre domaine, pourquoi ne pas cibler les étudiants? On peut aussi viser certains types d’individus. En fait, les possibilités sont presque illimitées. L’essentiel est de segmenter les candidats selon leurs caractéristiques marquantes.

Une vision globale

Le marketing RH, c’est de penser au développement de ses ressources humaines en termes marketing. Donc, dans une vision plus large, on peut aussi utiliser cette approche pour la fidélisation de ses employés. Il faut être à l’écoute et leur offrir un cadre qui les rejoint. Parce qu’il ne faut pas oublier que nos employés heureux sont les meilleurs ambassadeurs de notre marque. En contrepartie, on ne peut le chiffrer précisément, mais c’est très coûteux pour une entreprise de perdre des collaborateurs et d’en former de nouveaux.

Aujourd’hui, j’ai traité de l’aspect philosophique (en quelque sorte) du marketing RH. Je reviendrai une autre fois sur des actions concrètes qui peuvent être mises de l’avant.

Chaque fois que je parle de l’importance d’un plan de communication à un client, je vois le même regard effarouché. Je sais que dans le cerveau des gens, le plan de communication est quelque chose de lourd, de long, de fastidieux et, surtout, de coûteux. Pourtant, au contraire, c’est une façon d’économiser de l’argent. Comment? En réfléchissant avant de poser les actions, on s’assure que celles-ci sont plus efficaces.

Je vais essayer de donner un exemple clair. Voyons le plan de communication comme une carte routière. On y trouve notre point de départ et notre objectif. On a le choix entre différentes routes. Selon l’objectif, on ne choisira pas la même. Si on veut le chemin le plus rapide, on ne passera pas par le même chemin que si on doit arrêter à certains endroits en court de route ou encore si on veut prendre la route panoramique. Et, surtout, comme pour le plan de communication, c’est un guide. Le but de ce guide est de s’assurer de ne pas perdre notre objectif de route. Par contre, on peut toujours l’ajuster selon les envies ou les besoins du moment. Ce n’est pas un document coulé dans le béton, il évolue au fil du temps.

Qu’est-ce qu’on retrouve dans un plan de communication?

Chaque plan de communication comporte ses particularités, toutefois, il y a des éléments essentiels qui doivent s’y retrouver. Pour ce qui est de la longueur, pas besoin d’écrire un roman, juste de sortir les points essentiels. En fait, la réflexion qui conduit à l’écriture du plan de communication est plus importante que la rédaction proprement dite. Aussi, petit conseil, ça vaut la peine de segmenter sa planification. Au lieu d’avoir un plan global qui comprend toutes ses activités de communication, ça vaut la peine de développer des stratégies propres à nos différents publics ou nos différents services. Personnellement, je crois que ça prend un plan de communication pour chaque campagne.

Concrètement, voici une liste des éléments dont il faut tenir compte :

1-   Une analyse de la situation

C’est l’étape de la recherche, des données statistiques, bref c’est le moment de recueillir les informations nécessaires à l’élaboration de la stratégie. Il faut recueillir le plus d’informations possible sur son marché, son public cible, sur les promotions qui ont été faites dans le passé et sur leurs résultats.

2-   Les objectifs de la campagne

Cet élément est malheureusement souvent oublié. Il faut établir son ou ses objectifs (pas trop). Ceux-ci doivent être mesurables afin de pouvoir faire un suivi par la suite.

3-   Le public cible

À qui s’adresse la campagne de communication? Quelles sont les caractéristiques de ce groupe? Quels sont les meilleurs endroits pour le rejoindre? Est-ce qu’il y a un public secondaire? Ici, on va utiliser les données amassées lors de l’analyse de la situation.

4-   Les messages clés

Il devrait y avoir deux à quatre messages clés dans votre campagne de communication. C’est le moment d’identifier vos forces, vos qualités, votre avantage concurrentiel. Pourquoi les gens doivent faire affaire avec vous plutôt qu’avec vos concurrents? Sortez vos meilleurs arguments.

5-   Les tactiques et stratégies

On a un objectif, on connaît notre public cible, on sait ce que l’on veut lui dire. Reste maintenant à le faire. Quelles seront les actions concrètes qui seront posées pour atteindre notre objectif? Quels médias allons-nous utiliser? De quelle façon?

6-   Le calendrier de réalisation

Cette étape est souvent oubliée. Pourtant, c’est en créant le calendrier de réalisation (et en l’utilisant) que l’on rend le projet concret. Jusque-là, on a des idées, des projets. Mais il faut les concrétiser. On peut aussi placer un budget avec le calendrier de réalisation. Cela permet de faire le suivi.

7-   L’évaluation

Cette étape est essentielle. Si notre objectif est opérationnel et qu’on fait le suivi avec notre calendrier de réalisation, c’est facile à la fin de répondre à la grande question. Est-ce que ça a valu la peine? Ou, de façon plus concrète, est-ce que j’ai eu un retour sur l’investissement intéressant? Parce que c’est toujours ça le nœud du problème. Si j’investis 1000 $ dans une campagne de promotion et que j’en retire des profits de 10 000 $, ce n’est pas un problème. Mais jeter 100 $ dans le feu est complètement inutile.

Aussi, cela vaut la peine de se prendre des notes sur la façon d’améliorer les choses dans le futur. Cela va permettre d’être plus efficace dans notre prochaine campagne de communication.

Il y a quelques années, on annonçait que Google + allait révolutionner les médias sociaux. Le nombre de nouveaux utilisateurs chaque jour laissait présager qu’avant longtemps, Facebook serait relégué à la deuxième place. Ce scénario optimiste ne semble pas en voie de se réaliser. Selon les données de 2015, Facebook et Youtube domine encore largement.

De plus, on se rend compte que les utilisateurs de Google + sont plus passifs que sur Facebook par exemple. En fait, plusieurs ont un compte seulement parce qu’ils ont une adresse de messagerie Gmail. Est-ce que cela veut dire qu’il ne faut pas investir d’énergie pour s’impliquer sur ce réseau? Pas vraiment.

Votre stratégie sociale ne doit assurément pas tourner autour de se réseau. Toutefois, j’estime que ce serait une erreur de négliger les avantages de cette plateforme. En voici quelques-uns :

1) Un outil pour améliorer votre référencement

Google + s’intègre à l’empire Google. Je ne vois pas comment le qualifier autrement tant les ramifications de l’entreprise sont nombreuses et la rendent omniprésente sur le Web. Cela veut dire que le contenu que vous allez publier sera indexé dans les moteurs de recherche. Cela va se traduire par une meilleure visibilité pour votre site. De plus, en créant gratuitement une page Google Mon Entreprise, vous aurez une visibilité supplémentaire lorsque des clients potentiels de votre région feront des recherches. En fait, il s’agit d’un élément clé dans une stratégie pour améliorer son référencement naturel. Ce média social s’intègre aussi à Google Maps, donc vos consommateurs vont pouvoir vous trouver facilement.

2) La possibilité de cibler votre clientèle

L’une des particularités de Google+ vient de la facilité qui est offerte de segmenter son public afin d’offrir à chacun un contenu ciblé. En effet, cela prend un certain moment pour se familiariser avec le concept de cercles sur Google. Toutefois, lorsque l’on maîtrise cette idée, les possibilités marketing sont nombreuses. Chaque cercle représente un groupe de contacts liés par des critères que l’on peut définir nous-mêmes selon les données qui sont pertinentes pour nous. On peut ainsi offrir à chacun de ses groupes un contenu plus personnalisé.

3) Une visibilité gratuite

Sur Facebook, on va chercher à vous faire payer pour stimuler artificiellement la portée de vos messages. Ce n’est pas le cas avec Google+ qui permet d’obtenir une belle visibilité (entre autres par les recherches sur Google), sans demander d’investissement supplémentaire de votre part.

4) Une plateforme pour s’exprimer

Si vous créez une page Google Mon Entreprise, vos clients pourront laisser des notes et des commentaires sur votre page. Ces résultats apparaissent lorsque quelqu’un fait une recherche sur votre entreprise. De plus en plus, les études démontrent que les gens accordent de l’importance aux avis de leurs pairs avant de faire affaire avec une entreprise.

Dans tous les cas, assurez-vous au moins d’avoir votre page Google Mon Entreprise. C’est facile à faire, gratuit et cela permet de gagner en visibilité.

Cet article est la suite de l’article AdWords : cinq clés pour réussir publié jeudi dernier.

Sixième clé AdWords : Emmener les gens sur une page conçue pour ça

Mise en situation : vous avez une campagne AdWords super efficace en offrant une expérience client adaptée à votre clientèle. Les gens veulent en savoir plus… et tombent sur votre page d’accueil. Vous venez de les perdre (ou du moins une majorité). J’ai déjà parlé de la landing page, elle prend tout son sens ici. Elle doit être conçue comme une continuité de votre annonce. Elle reprend certains des mêmes termes, à un titre spécifique et répond aux questions soulevées par l’annonce. Idéalement, elle offre aussi de poser une action. À sa plus simple expression, l’action sera d’acheter un de vos produits. Les gens ne veulent pas perdre leur temps à chercher l’information sur votre site. Emmenez-les directement à l’endroit qui les intéresse. Assurez-vous aussi que vos coordonnées soient mises en évidence sur la page. Ainsi, les clients potentiels pourront vous contacter ou se rendre à votre boutique.

Septième clé AdWords : Cibler sa clientèle

On a parlé plus tôt de l’importance de cibler les mots-clés afin d’éviter de payer des clics inutiles. Eh bien, la même idée s’applique à la clientèle qu’il faut définir aussi précisément que possible. Votre service n’est offert que dans un rayon de 40 kilomètres autour d’un grand centre ? Limitez vos annonces à ce territoire. Au-delà du ciblage géographique, on peut aussi cibler le sexe, le groupe d’âge, la langue, etc. Choisissez ceux qui sont pertinents pour vous… et oubliez les autres.

Huitième clé AdWords : Effectuer un suivi serré

Le succès d’une campagne AdWords passe par beaucoup de tests et d’essais et erreurs. J’ai parlé plus tôt de l’importance de créer plusieurs versions de vos publicités, mais le processus va plus loin. Il faut noter les résultats des différents tests que l’on fait : ajout de nouveaux mots-clés, résultats des différentes annonces. Il faut vérifier l’évolution de la campagne tous les jours. Les éléments à observer sont nombreux : taux de clics, nombre d’impressions, taux de conversion, etc. Même sur une campagne efficace, il est important de tester des optimisations. En fait, il faut continuellement être à l’écoute pour apporter les petits ajustements qui permettront d’optimiser les différentes campagnes.

Il faut aussi vérifier si votre campagne fonctionne aussi bien sur les sites des partenaires externes que sur Google. Consultez les rapports pour déterminer les endroits où vos annones obtiennent peu de résultats et abandonnez ces canaux afin d’éviter de dépenser dans le vide.

Neuvième clé AdWords : Il ne faut pas avoir peur de tirer la plogue

Quand une campagne se dirige vers un échec, n’attendez pas de voir si les résultats vont s’améliorer. Habituellement, la tendance va se maintenir. Plutôt que de mettre de l’argent dans le vide, arrêtez tout et repensez votre stratégie. Évitez de donner un délai de grâce d’une, deux ou trois semaines. Après tout, c’est facile de l’oublier dans le monde virtuel, mais vous investissez du vrai argent. Assurez-vous de le faire fructifier. Parfois, le problème ne vient pas de la campagne proprement dite. Par exemple, si sur une campagne vous attirez beaucoup de visiteurs et voyez que le taux de conversions est bas, cela veut probablement dire que votre page de conversion (ou page d’atterrissage ou landing page ou… ajoutez le synonyme de votre choix) n’est pas efficace. Arrêtez la campagne, refaite votre landing page et relancer le tout.

Dixième clé AdWords : Évitez de vous faire concurrence à vous-même

En effet, plusieurs personnes, en voulant bien faire, lancent plusieurs campagnes simultanément avec les mêmes mots clés. Résultat : comme le prix des mots clés est évalué selon un système d’enchère, on fait augmenter son propre prix en se faisant ainsi concurrence. À éviter.

Enfin, comme je le disais plus tôt, que ce soit avec AdWords ou quelque média que ce soit, n’oubliez jamais que vous investissez du vrai argent. Il est donc important de calculer son retour sur l’investissement (ROI). Avec AdWords ou la publicité sur les médias sociaux, c’est facile à faire, tous les outils sont mis en place pour ça. Avec la radio, la télévision ou les journaux, ça peut être plus compliqué. Toutefois, il est essentiel de trouver une façon de le faire. J’en reparlerai dans une autre chronique.

Sinon, pour revenir au sujet principal, les clés que j’ai présentées représentent la base du succès sur Google AdWords. Il est possible d’aller beaucoup plus loin avec le remarketing et d’autres techniques dont je traiterai plus tard.  On peut aussi obtenir des résultats encore plus précis dans nos rapports avec un code de conversion. Disons que quand j’ai pensé écrire sur ce sujet, je n’avais pas réalisé qu’il y aurait tant de choses à dire. Nous y reviendrons, assurément.